"Magic et moi"
"Magic et moi"
Ce topic m'a été inspiré par une discussion qui a eu lieu sur le discord en début de semaine où on faisait un lien entre scolarité/vie sociale et magic du coup voilà je voulais avoir votre avis concernant votre rapport à ce jeu dans le temps etc etc.
Bien sur il faut se lancer donc je vais donner mon "histoire" avec ce jeu même si clairement en comparaisons avec vous c'est une partie infime de ma vie.
Mon histoire avec Magic commence en 2000 quand je rentre en 4eme. Je suis dans une classe dite "Européenne" avec donc + de cours de langue dans la semaine et en régle général c'est une classe avec un niveau + élevé que les autres. Je découvre donc quasiment que des nouvelles têtes n'ayant pas été avec eux pendant la 6eme et la 5eme mais ce qui me va plutôt bien vu que j'avais de moins en moins de point commun avec ceux qui étaient avec moi en primaire et les 1eres années de collège.
Il se trouve donc qu'ils sont un groupe de 3-4 gars déjà bien établi qui ont découvert Magic pendant l'été lors des activités estivales de la mairie. Ils ont une mini collection et des decks sympa. Je kiffe direct l'aspect des cartes, la typo, l'odeur (le old frame quoi). C'était la sortie d'Invasion et il y a Planeshift qui va arriver direct après la rentrée.
Long story short, je joue avec eux pendant tout le collège où on se fait des supers soirées/weekends les uns les autres en alternant Magic, playstation/N64 en multi + répète avec notre groupe rock/métal de l'époque.
Bien sur je garde une grande nostalgie de cette insouciance de pré ado mais clairement on ne savait pas jouer à Magic du tout quoi! On avait jamais fais d'évènement en boutique ni quoi que ce soit. C'était vraiment que du kitchen magic contre les potes. Magic n'a pas été pour moi donc un "refuge" comme j'ai pu lire sur le Discord pour d'autres.
Suite à ça il se passe.... 15ans sans que je retouche une carte Magic en papier. Enfin quasiment. J'ai pas joué pendant le lycée, ma 1ere année de fac j'ai acheté un booster pour rigolé (Mirrodin) j'ai detesté le new frame du coup c'était fini pour moi Magic.
Fini? oui et non... autant je n'y jouais plus en physique, autant je dois admettre qu'à partir de 2010/2011 je crois (je ne sais plus exactement) j'acheté régulièrement Duels of the planeswalker quand il était en promo sur steam. Ca me laissait un mini contact avec ce jeu chargé de nostalgie en moi.
On en arrive à 2017, je suis papa depuis peu, j'ai arrêté le basket parce que moins de temps + blessure au dos et du coup j'ai téléchargé et joué à fond à Magic Duels. Je le trouvais un peu mieux fait que les Duels of the planeswalker car on pouvait +/- builder notre propre deck et je sais pas, la "perte" de ma passion pour le basket a été compensé par le retour de Magic je pense bien.
A l'été 2017 il y avait un GP à Metz qui était littéralement à 500m de chez moi, du coup je suis aller voir pour rigoler, j'ai acheté des cartes "iconiques" de l'époque genre Colère de Dieu ou un Darigaaz que je voulais toute ma jeunesse pour une misère du coup j'étais content. Je me suis inscris à un chaos draft où je me suis fais explosé mais l'essentiel était ailleurs. J'avais rejouer en physique à ce jeu et j'avais envie de continuer et de "jouer pour de vrai" cette fois. Ça coïncide également avec la sortie de Magic Arena.
Du coup voilà j'ai fais mes 1eres draft et FNM en boutique, puis il y a eu le GP Strasbourg en 2019. je cherchais des informations sur le net, j'ai trouvé MTGFrance avec son forum Loup Garou et me voilà
Bon clairement mon histoire n'a rien d'intéressant pour le côté compétitif ou quoi mais fallait bien que je l'écrive étant à l'origine de la création de ce topic.
A vous!
EDIT: 36 ans là
Bien sur il faut se lancer donc je vais donner mon "histoire" avec ce jeu même si clairement en comparaisons avec vous c'est une partie infime de ma vie.
Mon histoire avec Magic commence en 2000 quand je rentre en 4eme. Je suis dans une classe dite "Européenne" avec donc + de cours de langue dans la semaine et en régle général c'est une classe avec un niveau + élevé que les autres. Je découvre donc quasiment que des nouvelles têtes n'ayant pas été avec eux pendant la 6eme et la 5eme mais ce qui me va plutôt bien vu que j'avais de moins en moins de point commun avec ceux qui étaient avec moi en primaire et les 1eres années de collège.
Il se trouve donc qu'ils sont un groupe de 3-4 gars déjà bien établi qui ont découvert Magic pendant l'été lors des activités estivales de la mairie. Ils ont une mini collection et des decks sympa. Je kiffe direct l'aspect des cartes, la typo, l'odeur (le old frame quoi). C'était la sortie d'Invasion et il y a Planeshift qui va arriver direct après la rentrée.
Long story short, je joue avec eux pendant tout le collège où on se fait des supers soirées/weekends les uns les autres en alternant Magic, playstation/N64 en multi + répète avec notre groupe rock/métal de l'époque.
Bien sur je garde une grande nostalgie de cette insouciance de pré ado mais clairement on ne savait pas jouer à Magic du tout quoi! On avait jamais fais d'évènement en boutique ni quoi que ce soit. C'était vraiment que du kitchen magic contre les potes. Magic n'a pas été pour moi donc un "refuge" comme j'ai pu lire sur le Discord pour d'autres.
Suite à ça il se passe.... 15ans sans que je retouche une carte Magic en papier. Enfin quasiment. J'ai pas joué pendant le lycée, ma 1ere année de fac j'ai acheté un booster pour rigolé (Mirrodin) j'ai detesté le new frame du coup c'était fini pour moi Magic.
Fini? oui et non... autant je n'y jouais plus en physique, autant je dois admettre qu'à partir de 2010/2011 je crois (je ne sais plus exactement) j'acheté régulièrement Duels of the planeswalker quand il était en promo sur steam. Ca me laissait un mini contact avec ce jeu chargé de nostalgie en moi.
On en arrive à 2017, je suis papa depuis peu, j'ai arrêté le basket parce que moins de temps + blessure au dos et du coup j'ai téléchargé et joué à fond à Magic Duels. Je le trouvais un peu mieux fait que les Duels of the planeswalker car on pouvait +/- builder notre propre deck et je sais pas, la "perte" de ma passion pour le basket a été compensé par le retour de Magic je pense bien.
A l'été 2017 il y avait un GP à Metz qui était littéralement à 500m de chez moi, du coup je suis aller voir pour rigoler, j'ai acheté des cartes "iconiques" de l'époque genre Colère de Dieu ou un Darigaaz que je voulais toute ma jeunesse pour une misère du coup j'étais content. Je me suis inscris à un chaos draft où je me suis fais explosé mais l'essentiel était ailleurs. J'avais rejouer en physique à ce jeu et j'avais envie de continuer et de "jouer pour de vrai" cette fois. Ça coïncide également avec la sortie de Magic Arena.
Du coup voilà j'ai fais mes 1eres draft et FNM en boutique, puis il y a eu le GP Strasbourg en 2019. je cherchais des informations sur le net, j'ai trouvé MTGFrance avec son forum Loup Garou et me voilà
Bon clairement mon histoire n'a rien d'intéressant pour le côté compétitif ou quoi mais fallait bien que je l'écrive étant à l'origine de la création de ce topic.
A vous!
EDIT: 36 ans là
Dernière modification par Majax le 19 déc. 2023, 15:42, modifié 1 fois.
Re: "Magic et moi"
1994, "tiens, c'est quoi ce nouveau jeu, ça a l'air cool". Edition quoi? Antiquities? pas beaucoup de thunes, donc un peu d'achats mais pas trop, jeu avec les potes un peu à Paris, mais beaucoup en vacances de crevards en Bourgogne. Quelques parties avec mises, abandonnées assez vite tellement le "ah ah j'ai perdu un marais" vs "moi j'ai perdu ma meilleure carte" (Force of nature à l'époque, si si!). Ah cette belle époque où on rigolait au nez de l'adversaire "ah ah j'ai un war Mammoth là, tu abandonnes?" Mon premier deck un peu récurrent était vert blanc.
Pas mal de buzz sur l'édition suivante Legends, trois heures de queue sur le trottoir glacial de Descartes Pasteur, limitation à 3 boosters max chacun
On a jamais joué compétitifs, on a a jamais fait de tournois, de machins, de gp, de trucs, on jouait entre potes, souvent en 2 vs 2, parfois, à 3? parfois en pentacle avec des bibliothèques de 200 à 500 cartes. Mes premiers émois c'était Basilik + lure voyez ... C'est justement ça la force de Magic, permettre à des joueurs casual roleplay foufous et des optimisateurs excel efficaces sur pattes de jouer au même jeu (mais pas ensemble lol, une fois j'ai essayé à Jussieu, je me suis fait ratiboiser)
Pour vous dire, on se permettait même entre nous de foutre un terrain sur trois sans vraiment remélanger, parce que le mana dead à 200. cartes, c'est pas drôle. Magic, c'est un peu bac à sable, tu y joues comme tu veux quand c'est pas officiel. On boycottait les casse-mains et les casse-terrain, on voulait le plaisir de jeu avant la victoire
1995, je me fais voler dans la bagnole garée mon sac à dos avec ma collec, facile 1500 francs de cartes, c'était énorme pour moi, dont pas mal de bi landes, failli arrêter, et j'ai repris avec les potos avec des photocop
On a joué de moins en moins mais joué quand même pendant 10/15 ans, et ensuite gros trou noir jusqu'à Arena... qui m'a fait découvrir un autre Magic que je ne connaissais pas (60 cartes, même si j'ai mis le temps)
Pas mal de buzz sur l'édition suivante Legends, trois heures de queue sur le trottoir glacial de Descartes Pasteur, limitation à 3 boosters max chacun
On a jamais joué compétitifs, on a a jamais fait de tournois, de machins, de gp, de trucs, on jouait entre potes, souvent en 2 vs 2, parfois, à 3? parfois en pentacle avec des bibliothèques de 200 à 500 cartes. Mes premiers émois c'était Basilik + lure voyez ... C'est justement ça la force de Magic, permettre à des joueurs casual roleplay foufous et des optimisateurs excel efficaces sur pattes de jouer au même jeu (mais pas ensemble lol, une fois j'ai essayé à Jussieu, je me suis fait ratiboiser)
Pour vous dire, on se permettait même entre nous de foutre un terrain sur trois sans vraiment remélanger, parce que le mana dead à 200. cartes, c'est pas drôle. Magic, c'est un peu bac à sable, tu y joues comme tu veux quand c'est pas officiel. On boycottait les casse-mains et les casse-terrain, on voulait le plaisir de jeu avant la victoire
1995, je me fais voler dans la bagnole garée mon sac à dos avec ma collec, facile 1500 francs de cartes, c'était énorme pour moi, dont pas mal de bi landes, failli arrêter, et j'ai repris avec les potos avec des photocop
On a joué de moins en moins mais joué quand même pendant 10/15 ans, et ensuite gros trou noir jusqu'à Arena... qui m'a fait découvrir un autre Magic que je ne connaissais pas (60 cartes, même si j'ai mis le temps)
Dernière modification par Zoorp le 21 déc. 2023, 14:36, modifié 1 fois.
Ragisacam : "la religion, c'est juste le premier Ponzi ever"
Re: "Magic et moi"
Ete 94 de memoire, en feuilletant un Science & Vie (edite par Excelsior, les memes que Casus Belli), je tombe sur une publicite incongrue de Spellfire, le TCG de TSR. Roliste a l'epoque et grand joueur de cartes devant l'Eternel (j'ai obtenu un bac avec option Tarot), le concept m'intrigue et je profite donc d'un passage dans une boutique de jeux locale pour m'enquerir de la disponibilite du bouzin.
Le vendeur, au demeurant fort sympathique, s'emploie alors a me dissuader de mon achat, ce qui est, admettons-le, une posture plutot saugrenue de la part d'un vendeur. Il veut m'orienter vers une toute autre licence et, au fur et a mesure de son plaidoyer, je commence a realiser qu'il a le teint cireux, qu'il transpire a grosses gouttes et qu'il a les mains qui tremblent.
Il porte un pull aussi, alors que la meteo est clemente, ce qui aurait du m'alerter j'imagine.
Craignant vaguement pour mon integrite physique, je finis par ceder a son argumentaire, lui proposant d'acheter quelques starters. Starters qui .
A titre de comparaison, c'est un peu comme se faire chauffer par un avion de chasse toute la soiree et terminer la nuit sur un coitus interruptus par un violent coup de genou a l'entrejambe : on se sent dupe, a minima.
C'est toutefois une epoque benie ou les gens ouvrent les boosters sur place, prennent la rare, et laissent toutes les autres cartes en libre service pour les curieux. Nous parvenons donc a un compromis : j'achete une flopee de boosters et il m'ajoute une pellete de cartes gratuites.
Je tente d'initier quelques unes de mes accointances mais aucune ne consent a investir, Internet n'existe (presque) pas, nous sommes en province, notre comprehension partielle des regles est source de tensions et elles jouent principalement avec les decks formes par les reliquats des cartes qui m'interessent peu (et plutot faiblardes, forcement) : je joue un melange heteroclite d'Hymn to Tourach, Dark Ritual, Sinkhole, Demonic Tutor, Braingeyser, Counterspell, Hypnotic Specter et tue systematiquement avec des Frozen Shade qui ne perdent pas leurs +1/+1 EOT.
Etonnamment, ca ne les aide pas vraiment a percevoir tout le fun de la chose.
Je rencontre quelques espagnols qui s'interessent au truc mais ne sont pas approvisionnes dans leur pays du tiers-monde et leur offre donc les meilleures cartes de ma collection, avec la magnanimite du predicateur qui vient apporter la lumiere civilisationnelle aux cultures primitives. Habitue des milieux interlopes a la fin des 90s, je me fais voler la peau de chagrin qui me servait de "deck nostalgie" au cours d'une soiree chez un ami dealer et laisse donc mourir de sa belle mort cette passion ephemere : "il n'est de bons amis qui ne se quittent", aurait dit un illustre de mes aieux.
Fin 2001, un gadjo tente de rallumer la flamme en me mettant entre les mains le logiciel Apprentice et le set de base Odyssey, dont je kiffe les mecaniques et le gamedesign global, et sombre a nouveau dans cette dependance malsaine qui, tout comme le pot-au-feu, parait toujours meilleure rechauffee une deuxieme fois.
En region parisienne a l'epoque, j'en profite pour faire tous les tournois (AP, QT, GP) open en limite jusqu'aux alentours de 2010 (grace soit louee a la FFMTG). Avec un succes somme toute mitige mais, s'il avait fallu que j'attende d'etre bon pour m'adonner a la moindre pratique, j'aurais probablement passe mon existence visse sur mon cul (c'est du meme aieul, vous l'aurez devine).
A contrario, je realise progressivement que je ne joue manifestement pas au meme jeu que ceux que je rencontre en premieres tables des boutiques parisiennes et vais donc rapidement deserter cette espece d'entre-soi consanguin, ma tolerance aux comportements mesquins etant proportionnelle au plaisir que je retire des interactions humaines (nulle, si doute il y avait).
Je rejoins MTGFRANCE et sa communaute en 2002, j'y ai un pic d'activite en 2007 grace au Freeze Game, croise pas mal de membres en tournois et boutiques et bosse meme avec certains d'entre eux (informatique + Paris, ca ameliore les probas).
J'ai teste MTGA il y a quelques annees mais n'ai pas l'envie d'y investir de la bande passante : je ne fais desormais plus que quelques sessions sur draftsim a chaque nouvelle sortie, histoire de decouvrir les cartes, et refactore regulierement mon set fan-made inspire d'une autre licence.
Le vendeur, au demeurant fort sympathique, s'emploie alors a me dissuader de mon achat, ce qui est, admettons-le, une posture plutot saugrenue de la part d'un vendeur. Il veut m'orienter vers une toute autre licence et, au fur et a mesure de son plaidoyer, je commence a realiser qu'il a le teint cireux, qu'il transpire a grosses gouttes et qu'il a les mains qui tremblent.
Il porte un pull aussi, alors que la meteo est clemente, ce qui aurait du m'alerter j'imagine.
Craignant vaguement pour mon integrite physique, je finis par ceder a son argumentaire, lui proposant d'acheter quelques starters. Starters qui .
A titre de comparaison, c'est un peu comme se faire chauffer par un avion de chasse toute la soiree et terminer la nuit sur un coitus interruptus par un violent coup de genou a l'entrejambe : on se sent dupe, a minima.
C'est toutefois une epoque benie ou les gens ouvrent les boosters sur place, prennent la rare, et laissent toutes les autres cartes en libre service pour les curieux. Nous parvenons donc a un compromis : j'achete une flopee de boosters et il m'ajoute une pellete de cartes gratuites.
Je tente d'initier quelques unes de mes accointances mais aucune ne consent a investir, Internet n'existe (presque) pas, nous sommes en province, notre comprehension partielle des regles est source de tensions et elles jouent principalement avec les decks formes par les reliquats des cartes qui m'interessent peu (et plutot faiblardes, forcement) : je joue un melange heteroclite d'Hymn to Tourach, Dark Ritual, Sinkhole, Demonic Tutor, Braingeyser, Counterspell, Hypnotic Specter et tue systematiquement avec des Frozen Shade qui ne perdent pas leurs +1/+1 EOT.
Etonnamment, ca ne les aide pas vraiment a percevoir tout le fun de la chose.
Je rencontre quelques espagnols qui s'interessent au truc mais ne sont pas approvisionnes dans leur pays du tiers-monde et leur offre donc les meilleures cartes de ma collection, avec la magnanimite du predicateur qui vient apporter la lumiere civilisationnelle aux cultures primitives. Habitue des milieux interlopes a la fin des 90s, je me fais voler la peau de chagrin qui me servait de "deck nostalgie" au cours d'une soiree chez un ami dealer et laisse donc mourir de sa belle mort cette passion ephemere : "il n'est de bons amis qui ne se quittent", aurait dit un illustre de mes aieux.
Fin 2001, un gadjo tente de rallumer la flamme en me mettant entre les mains le logiciel Apprentice et le set de base Odyssey, dont je kiffe les mecaniques et le gamedesign global, et sombre a nouveau dans cette dependance malsaine qui, tout comme le pot-au-feu, parait toujours meilleure rechauffee une deuxieme fois.
En region parisienne a l'epoque, j'en profite pour faire tous les tournois (AP, QT, GP) open en limite jusqu'aux alentours de 2010 (grace soit louee a la FFMTG). Avec un succes somme toute mitige mais, s'il avait fallu que j'attende d'etre bon pour m'adonner a la moindre pratique, j'aurais probablement passe mon existence visse sur mon cul (c'est du meme aieul, vous l'aurez devine).
A contrario, je realise progressivement que je ne joue manifestement pas au meme jeu que ceux que je rencontre en premieres tables des boutiques parisiennes et vais donc rapidement deserter cette espece d'entre-soi consanguin, ma tolerance aux comportements mesquins etant proportionnelle au plaisir que je retire des interactions humaines (nulle, si doute il y avait).
Je rejoins MTGFRANCE et sa communaute en 2002, j'y ai un pic d'activite en 2007 grace au Freeze Game, croise pas mal de membres en tournois et boutiques et bosse meme avec certains d'entre eux (informatique + Paris, ca ameliore les probas).
J'ai teste MTGA il y a quelques annees mais n'ai pas l'envie d'y investir de la bande passante : je ne fais desormais plus que quelques sessions sur draftsim a chaque nouvelle sortie, histoire de decouvrir les cartes, et refactore regulierement mon set fan-made inspire d'une autre licence.
Re: "Magic et moi"
En 1995, Damien, l'un des copains de mon frère ainé, essaye de l'initier à un jeu des cartes sur la moquette de notre chambre commune.
Mon frère, de trois ans mon ainé, n'en a absolument rien à foutre. Regardant par dessus son épaule je suis du haut mes 13 ans complètement subjugué par ces bouts de cartons aux illustrations fantastiques. Farfadets de la scrutaie. Venin psychique. Guivre vorace. Comment resister à de telles beautés ?
Peu de temps après, ma mère m'amène au JouéClub du centre ville acheter mon premier Starter 4ème édition dans lequel j'ouvre la meilleure des cartes à n'avoir jamais existé : un seigneur de l'abîme. 7/7. La dinguerie absolue. Surtout que les cartes de l'époque avait ce petit quelque chose en plus : l'odeur. Je passerais de ma 4ème à ma terminale à pousser du cartons avec des copains, à lire Lotus Noir, et à faire des tournois pourris lors de conventions de jeux de rôles, dans un monde sans Internet où chaque ouverture de booster était une surprise renouvelée, et où la norme était de jouer des decks "seconde chance"/"chavirage" le tout sans pochettes.
La prépa et l'école d'ingé auront raison de cette occupation, où le seul lien avec Magic restera Shandalar, le seul vrai rogue like de cartes, loin devant Slay the spire.
Mais en 2007, alors que je vais sur jv.com lire un truc sur World of warcraft, je vois une pub pour Visions de l'avenir. Il aura suffit d'une étincelle, oui d'un rien, d'un contact, pour (r)allumer le feu. A partir de là c'est l'engrenage. Le retour en boutique, les AP en gymnase, la modération sur MagicCorp, les macdos à Disneyland, les restaurants à Bologne, les mariages des copains des cartes, l'arrivée sur MTGF (le repaire des "gros joueurs méchants" en 2009), Aboshan, les CdF, Arena, DJ Scarab God...
Même si aujourd'hui je ne vais plus en boutique, un peu "grand remplacé" par la nouvelle génération d'un Magic modernisé, le jeu et ses pratiquants m'accompagnent depuis bientôt 30 ans, soit plus longtemps que ma femme.
Et Damien est devenu prof de maths. Quelle surprise.
Mon frère, de trois ans mon ainé, n'en a absolument rien à foutre. Regardant par dessus son épaule je suis du haut mes 13 ans complètement subjugué par ces bouts de cartons aux illustrations fantastiques. Farfadets de la scrutaie. Venin psychique. Guivre vorace. Comment resister à de telles beautés ?
Peu de temps après, ma mère m'amène au JouéClub du centre ville acheter mon premier Starter 4ème édition dans lequel j'ouvre la meilleure des cartes à n'avoir jamais existé : un seigneur de l'abîme. 7/7. La dinguerie absolue. Surtout que les cartes de l'époque avait ce petit quelque chose en plus : l'odeur. Je passerais de ma 4ème à ma terminale à pousser du cartons avec des copains, à lire Lotus Noir, et à faire des tournois pourris lors de conventions de jeux de rôles, dans un monde sans Internet où chaque ouverture de booster était une surprise renouvelée, et où la norme était de jouer des decks "seconde chance"/"chavirage" le tout sans pochettes.
La prépa et l'école d'ingé auront raison de cette occupation, où le seul lien avec Magic restera Shandalar, le seul vrai rogue like de cartes, loin devant Slay the spire.
Mais en 2007, alors que je vais sur jv.com lire un truc sur World of warcraft, je vois une pub pour Visions de l'avenir. Il aura suffit d'une étincelle, oui d'un rien, d'un contact, pour (r)allumer le feu. A partir de là c'est l'engrenage. Le retour en boutique, les AP en gymnase, la modération sur MagicCorp, les macdos à Disneyland, les restaurants à Bologne, les mariages des copains des cartes, l'arrivée sur MTGF (le repaire des "gros joueurs méchants" en 2009), Aboshan, les CdF, Arena, DJ Scarab God...
Même si aujourd'hui je ne vais plus en boutique, un peu "grand remplacé" par la nouvelle génération d'un Magic modernisé, le jeu et ses pratiquants m'accompagnent depuis bientôt 30 ans, soit plus longtemps que ma femme.
Et Damien est devenu prof de maths. Quelle surprise.
Re: "Magic et moi"
Tout commence en l'an de grâce 1995 du côté de Pontault-Combault. Notre petit morveux de voisin qui avait 6 ans à l'époque était tout le temps fourré chez nous mais par chance il avait un grand frère qui était étudiant à Jussieu et qui rentrait chez ses parents de temps en temps.
On jouait souvent au foot ensemble dans le jardin mais il est arrivé un beau jour avec quelque chose qui ne ressemblait pas vraiment à un ballon. Il tenait absolument à nous montrer ce tout nouveau jeu de cartes trop bien qu'on ne pourrait qu'adorer avec mon frère. Après m'être pris de grands coups de Léviathan dans la tête on avait certes pas tout compris mais le jeu nous avait quand même bien plus et puis c'était bien pratique de pouvoir jouer avec son frère quand on veut. Notre voisin nous donne quelques cartes de Fallen Empires qu'il avait sous la main et on commence à acheter nos premiers boosters. A l'époque j'ai 14 ans et mon frère 12, c'est donc notre mère qui nous achète quelques boosters Ice Age à Toys “R” Us car on ne connait pas vraiment d'endroits pour se procurer notre nouvelle drogue.
Mais tout ceci va changer rapidement quand on va ouvrir la porte d'un Difintel Micro à côté de chez nous. Le gérant avait quelques displays de Renaissance, Chronicles et surtout 4ème édition mais il était également joueur et organisait des tournois de temps en temps le weekend. Il était encore temps de mener une vie normale et d'ignorer cette proposition mais nous avons fait le mauvais choix en acceptant
Nous nous pointons donc avec mon frère avec des jeux dont je n'ai absolument aucun souvenir si ce n'est qu'ils devaient être extrêmement mauvais et on se fait rouler dessus tout l'après-midi dans la joie. On repart tout de même avec quelques boosters malgré les coups de boutoir de Chronatog sous Stase et ça nous donne accès à un pool de joueurs avec lesquels on peut jouer et faire des échanges parce qu'à l'époque nos potes ne connaissaient pas le jeu donc c'était assez compliqué de jouer avec quelqu'un d'autre que mon frère.
Et dans ce pool de personnes il y a notamment un groupe de potes qui sont étudiants et il se trouve que l'un d'eux est pion dans mon lycée. Ce fut le début de la fin.
Me voilà embrigadé dans un groupe de joueurs qui se réunit le soir à la fermeture du lycée et on joue jusqu'à pas d'heure alors qu'un putain de groupe de Metal est en train de répéter dans la pièce d'à côté, raison pour laquelle notre pion se doit d'être présent. Je commence vraiment à accrocher au jeu d'autant plus que l'un des potes du pion possède non seulement une collection de batard mais il a également une maison ce qui est quand même plus pratique que le lycée. A partir de là on commence vraiment à attaquer les choses sérieuses et viennent les premières soirées passées à jouer jusqu'à une heure très avancée et c'était vraiment le kif, les gars étaient vraiment des crèmes et ça a été de supers souvenirs.
La suite ne sera qu'une longue descente aux enfers entre Jussieu et Ostelen.
C'est là que survient une énième erreur de ma part. Ces types jouaient de "vrais" tournois et à l'époque sur Paris ça se passait généralement à la Ludothèque de Boulogne qui était fort éloignée de Pontault-Combault. Une fois la permission dûment obtenue de ma maman le voyage initiatique en 2 CV commence et j'arrive à mon premier tournoi officiel avec ce qu'on appelait à l'époque Gun Deck. Bien entendu je jouais pas cette version mais un truc pas du tout optimisé
Je termine ce tournoi sur un honorable 3-3 en perdant la dernière contre un certain Olivier Ruel qui jouait le même jeu et qui ne s'est pas privé de me dire que Nevinyrral's Disk c'était quand même pas très bien dans mon jeu alors que je trouvais ça ultime de pouvoir tout péter.
On jouait souvent au foot ensemble dans le jardin mais il est arrivé un beau jour avec quelque chose qui ne ressemblait pas vraiment à un ballon. Il tenait absolument à nous montrer ce tout nouveau jeu de cartes trop bien qu'on ne pourrait qu'adorer avec mon frère. Après m'être pris de grands coups de Léviathan dans la tête on avait certes pas tout compris mais le jeu nous avait quand même bien plus et puis c'était bien pratique de pouvoir jouer avec son frère quand on veut. Notre voisin nous donne quelques cartes de Fallen Empires qu'il avait sous la main et on commence à acheter nos premiers boosters. A l'époque j'ai 14 ans et mon frère 12, c'est donc notre mère qui nous achète quelques boosters Ice Age à Toys “R” Us car on ne connait pas vraiment d'endroits pour se procurer notre nouvelle drogue.
Mais tout ceci va changer rapidement quand on va ouvrir la porte d'un Difintel Micro à côté de chez nous. Le gérant avait quelques displays de Renaissance, Chronicles et surtout 4ème édition mais il était également joueur et organisait des tournois de temps en temps le weekend. Il était encore temps de mener une vie normale et d'ignorer cette proposition mais nous avons fait le mauvais choix en acceptant
Nous nous pointons donc avec mon frère avec des jeux dont je n'ai absolument aucun souvenir si ce n'est qu'ils devaient être extrêmement mauvais et on se fait rouler dessus tout l'après-midi dans la joie. On repart tout de même avec quelques boosters malgré les coups de boutoir de Chronatog sous Stase et ça nous donne accès à un pool de joueurs avec lesquels on peut jouer et faire des échanges parce qu'à l'époque nos potes ne connaissaient pas le jeu donc c'était assez compliqué de jouer avec quelqu'un d'autre que mon frère.
Et dans ce pool de personnes il y a notamment un groupe de potes qui sont étudiants et il se trouve que l'un d'eux est pion dans mon lycée. Ce fut le début de la fin.
Me voilà embrigadé dans un groupe de joueurs qui se réunit le soir à la fermeture du lycée et on joue jusqu'à pas d'heure alors qu'un putain de groupe de Metal est en train de répéter dans la pièce d'à côté, raison pour laquelle notre pion se doit d'être présent. Je commence vraiment à accrocher au jeu d'autant plus que l'un des potes du pion possède non seulement une collection de batard mais il a également une maison ce qui est quand même plus pratique que le lycée. A partir de là on commence vraiment à attaquer les choses sérieuses et viennent les premières soirées passées à jouer jusqu'à une heure très avancée et c'était vraiment le kif, les gars étaient vraiment des crèmes et ça a été de supers souvenirs.
La suite ne sera qu'une longue descente aux enfers entre Jussieu et Ostelen.
C'est là que survient une énième erreur de ma part. Ces types jouaient de "vrais" tournois et à l'époque sur Paris ça se passait généralement à la Ludothèque de Boulogne qui était fort éloignée de Pontault-Combault. Une fois la permission dûment obtenue de ma maman le voyage initiatique en 2 CV commence et j'arrive à mon premier tournoi officiel avec ce qu'on appelait à l'époque Gun Deck. Bien entendu je jouais pas cette version mais un truc pas du tout optimisé
Je termine ce tournoi sur un honorable 3-3 en perdant la dernière contre un certain Olivier Ruel qui jouait le même jeu et qui ne s'est pas privé de me dire que Nevinyrral's Disk c'était quand même pas très bien dans mon jeu alors que je trouvais ça ultime de pouvoir tout péter.
Laissez les bons temps rouler
Re: "Magic et moi"
@nokiou on est d'accord pour l'odeur!! y'avais ce truc addictif dedans c'est pas possible autrement.
Merci à ceux qui ont partagé leur histoire, j'attend de lire celle des autres.
Merci à ceux qui ont partagé leur histoire, j'attend de lire celle des autres.
Re: "Magic et moi"
Magic et moi c'est une longue histoire...
J'ai connu mes premières cartes en lors de mon internat en 4ème, on est en 1995 et on s'arrache les boosters fraichement édités de Ice Age tout en trouvant encore du Revised, Fallen Empire que l'on va acheter le mercredi après-midi lors de nos permissions de sortie.
On va pas se mentir, ça ressemble pas à grand chose dans une cours de récré ou il n'y a pas trop de compétiteurs ou de stratégie.
Les Dragon Shivan, Serra Angel et autre Craw Wurm étant le fleuron de paquets pentacolores de 120 cartes.
Les échanges sont peu courant et on joue avec mise bien entendu vu que c'est "écrit dans les règles" (je suis pas sur que personne ne les ai jamais lues à cette époque)
Mais ça prend réellement tout son sens à la rentrée Septembre 1996 avec l'un des "joueurs" qui ramène alors un magazine Lotus Noir et là tout prend une autre dimension.
On achète des boosters Alliances, on fait évoluer nos paquets de piles indigestes à des bicolores plus efficaces, les 60 cartes se rapprochent.
On commence à comprendre que les échanges avec les jeunes sont utiles... sur les "Force de volonté" il y a bien trop de texte voyons.
Mais voilà, après la troisième, le groupe de joueur en cercle fermé d'un internat ne tiendra pas les départs de chacun pour des lycées dans tous les coins du département.
Et je vais donc entrer dans un dark age ou les cartes resteront dans un tiroir quelques temps... mais pas si longtemps au final car en première, je change d'établissement et je découvre un groupe de joueurs qui a une approche plus compétitive du jeu.
On est en plein dans le cycle Rajh, les meilleures cartes du monde sont éditées et je suis entré dans l'ère des jeux 60 cartes avec réserve.
Même si, dans notre cercle de jeu, ça veut dire jouer 1 COP:red de base car il y a un joueur de mono red.
Je comprends alors que les cartes que j'avais mise de côté ont une certaine "valeur".
L'argent de poche permet d'acheter quelques cartes de temps en temps, les échanges vont bon train et des bilands BN c'est quand même mieux pour jouer UG Tradewind
Arrive Exode et Recurring-Survival devient mon cheval de course, je le pimp avec des come into play, les dégâts sur la pile ...
Les jeux Ponza, Tolarian, etc. feront partie de mon monde jusqu'à ce que je créé ma carte DCI pour l'AP Apocalypse et mette la main dans le monde de la compétition et du paquet scellé.
C'est à ce moment là que je rencontre les gens dans le cercle de joueurs d'Avignon dont un certain Sylvain Lauriol...
En 2001 je découvre les joies d'Internet et des forums pas la même occasion... Je rejoins un truc tout nouveau qu'on appelle MTGFrance, et là ma vision de Magic basculera définitivement dans un aspect communautaire.
Je resterais toujours un joueur lambda par manque d'implication et de travail jusqu'à ce que je bosse chez Lauriol à Marseille en 2005 et où Magic deviendra mon monde pendant une année.
Je comprends que le temps est une force dans Magic et je fais deux fois D2 de GP en limité en Ravnica mais ne parviendrais jamais à passer un 1/4 de top8 ou voir un PT autrement que comme accompagnant.
Fin des études, c'est la qu'il est temps de raccrocher les gants pour le démarrage de ma vie active mais également de mon passage à collectionneur.
Collection que beaucoup connaissent à travers mes photos, d'autres à travers les années d'échanges et d'achats qu'on a pu faire.
J'ai toujours goût au jeu, et j'ai même profité allègrement du covid pour me mettre au milieu des acharnés de Arena, réussissant à atteindre le statut de Mythique 2-3 fois (preuve que n'importe qui peut y arriver)
Mais encore une fois, le temps et la vie IRL seront supérieure à celle du carton virtuel et je suis que de très loin maintenant ce qui fait de Magic la pompe à fric qu'elle est devenue.
Nous arrivons à la 99ème édition du jeu, 30 ans après son lancement... 92 sets se sont écoulés depuis mes débuts, ce qui en dit long sur la longévité de ma relation avec ce jeu...
J'ai connu mes premières cartes en lors de mon internat en 4ème, on est en 1995 et on s'arrache les boosters fraichement édités de Ice Age tout en trouvant encore du Revised, Fallen Empire que l'on va acheter le mercredi après-midi lors de nos permissions de sortie.
On va pas se mentir, ça ressemble pas à grand chose dans une cours de récré ou il n'y a pas trop de compétiteurs ou de stratégie.
Les Dragon Shivan, Serra Angel et autre Craw Wurm étant le fleuron de paquets pentacolores de 120 cartes.
Les échanges sont peu courant et on joue avec mise bien entendu vu que c'est "écrit dans les règles" (je suis pas sur que personne ne les ai jamais lues à cette époque)
Mais ça prend réellement tout son sens à la rentrée Septembre 1996 avec l'un des "joueurs" qui ramène alors un magazine Lotus Noir et là tout prend une autre dimension.
On achète des boosters Alliances, on fait évoluer nos paquets de piles indigestes à des bicolores plus efficaces, les 60 cartes se rapprochent.
On commence à comprendre que les échanges avec les jeunes sont utiles... sur les "Force de volonté" il y a bien trop de texte voyons.
Mais voilà, après la troisième, le groupe de joueur en cercle fermé d'un internat ne tiendra pas les départs de chacun pour des lycées dans tous les coins du département.
Et je vais donc entrer dans un dark age ou les cartes resteront dans un tiroir quelques temps... mais pas si longtemps au final car en première, je change d'établissement et je découvre un groupe de joueurs qui a une approche plus compétitive du jeu.
On est en plein dans le cycle Rajh, les meilleures cartes du monde sont éditées et je suis entré dans l'ère des jeux 60 cartes avec réserve.
Même si, dans notre cercle de jeu, ça veut dire jouer 1 COP:red de base car il y a un joueur de mono red.
Je comprends alors que les cartes que j'avais mise de côté ont une certaine "valeur".
L'argent de poche permet d'acheter quelques cartes de temps en temps, les échanges vont bon train et des bilands BN c'est quand même mieux pour jouer UG Tradewind
Arrive Exode et Recurring-Survival devient mon cheval de course, je le pimp avec des come into play, les dégâts sur la pile ...
Les jeux Ponza, Tolarian, etc. feront partie de mon monde jusqu'à ce que je créé ma carte DCI pour l'AP Apocalypse et mette la main dans le monde de la compétition et du paquet scellé.
C'est à ce moment là que je rencontre les gens dans le cercle de joueurs d'Avignon dont un certain Sylvain Lauriol...
En 2001 je découvre les joies d'Internet et des forums pas la même occasion... Je rejoins un truc tout nouveau qu'on appelle MTGFrance, et là ma vision de Magic basculera définitivement dans un aspect communautaire.
Je resterais toujours un joueur lambda par manque d'implication et de travail jusqu'à ce que je bosse chez Lauriol à Marseille en 2005 et où Magic deviendra mon monde pendant une année.
Je comprends que le temps est une force dans Magic et je fais deux fois D2 de GP en limité en Ravnica mais ne parviendrais jamais à passer un 1/4 de top8 ou voir un PT autrement que comme accompagnant.
Fin des études, c'est la qu'il est temps de raccrocher les gants pour le démarrage de ma vie active mais également de mon passage à collectionneur.
Collection que beaucoup connaissent à travers mes photos, d'autres à travers les années d'échanges et d'achats qu'on a pu faire.
J'ai toujours goût au jeu, et j'ai même profité allègrement du covid pour me mettre au milieu des acharnés de Arena, réussissant à atteindre le statut de Mythique 2-3 fois (preuve que n'importe qui peut y arriver)
Mais encore une fois, le temps et la vie IRL seront supérieure à celle du carton virtuel et je suis que de très loin maintenant ce qui fait de Magic la pompe à fric qu'elle est devenue.
Nous arrivons à la 99ème édition du jeu, 30 ans après son lancement... 92 sets se sont écoulés depuis mes débuts, ce qui en dit long sur la longévité de ma relation avec ce jeu...
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
Re: "Magic et moi"
mais purée, vous êtes tous tellement jeunes, je suis le seul croûton ici??
EDIT : je sais pas vous, mais une grosse raison qui m'a fait jouer à Arena alors que je voulais/pouvais plus jouer en dur, c'est pas que la thune , le temps, le matos à gérer mais c'est aussi le fait que tu n'aies plus à te prendre la tête avec le million de règles, contre-règles, sur-règles etc, sur la pile, les instant, les interrupt etc. Au moins, là, c'est calculé direct...
EDIT : je sais pas vous, mais une grosse raison qui m'a fait jouer à Arena alors que je voulais/pouvais plus jouer en dur, c'est pas que la thune , le temps, le matos à gérer mais c'est aussi le fait que tu n'aies plus à te prendre la tête avec le million de règles, contre-règles, sur-règles etc, sur la pile, les instant, les interrupt etc. Au moins, là, c'est calculé direct...
Ragisacam : "la religion, c'est juste le premier Ponzi ever"
Re: "Magic et moi"
Tiens ca serait interressant un thread sur l'age moyen des posteurs de mtgverse.
Je spécule qu'effectivement tu es le seul à avoir déjà dépassé la barrre des 50, mais je te rassure on est une poignée entre 45 et 50.
Re: "Magic et moi"
Si tu veux du jeune @Zoorp , en voilà.
Mon histoire avec Magic commence en 2007. Je traine à l'époque sur un forum dédié aux jeux en ligne, intelligemment nommé "jeux online" sur lequel j'ai passé mes premières années de joueur de T4C et de Wow.
Comme tout forum a besoin d'un canal irc, je le rejoins donc et y rencontre notamment un gars dont le pseudo est Nof, qui parle régulièrement de ce jeu de carte de geeks de quand j'étais au collège et qui gère la partie MTGO de Jeux Online.
Réticent au début, je commence à m'intéresser au jeu quand il en marle avec d'autres potes de #JOL et finit évidemment par installer mtgo après avoir essayé de piger les règles.
Pour être sur d'apprécier le jeu comme il faut, je commence par une ligue 8eme edition puis une ligue Coldsnap. Merveilleuse decouverte de Magic s'il en est.
J'accroche cependant et commence à jouer beaucoup (et mal) jusqu'au jour où Nof m'invite avec d'autres gars du chat à faire un week end de draft chez lui à Namur.
Je prends mon train et met un visage chauve et barbu (et pas encore systématiquement coiffé d'un chapeau) sur Nof qui s'appelle en réalité Emilien.
Après avoir drafto tout un week end, je reprends ma vie sur mtgo et fais régulièrement des we chez Emilien.
Jusqu'en 2012 où je décide de faire mon premier gp à Madrid et d'enchaîner sur Lille. On se retrouve à 6 ou 7 dans un appart (avec notamment Vincent Lemoine et Motto si mes souvenirs sont bons) et obv, je découvre le fun des gps.
Les années passent, ma meuf me quitte, ça me parait être le bon moment pour passer arbitre en 2014 (mes gains cumulés en gp/side event entre 2012 et 2015 doivent à peu près equivaloir à une demi journée de taff sur un gp en tant que niveau 1, bref ca motive aussi de ce côté là) et quoi de mieux comme première approche d'un gp en tant qu'arbitre que le gp modern masters 2015 à Utrecht quand le jeudi, le TO prévoit environ 100/150 personnes parce que c'est un jeudi et que y a jamais personne le jeudi, et que c'est un peu plus de 1000 personnes qui passent la porte pour aller ouvrir des Tarmo. Du coup le TO en pls attrape tous les gens avec une certif arbitrale pour les jeter dans l'arène même ceux pas prévus ce jour-là (je devais à la base arbitrer que le vendredi, je finirais par faire jeudi/vendredi/dimanche) et je me retrouve à arbitrer mon premier gp de magic en short, sans l'avoir prévu. Expérience totalement Nuts qui me fera accrocher à l'arbitrage jusqu'au confinement. Moment qui couplé à des choix de Wizards quant au jeu me feront dropper quasiment tout ce qui concerne Magic pendant 3 ans avant de reprendre en mode casu+++ avec des precos commander et du cube pauper.
2014 marquera aussi mon arrivée sur l'ancêtre de Mtgverse, alors forum officiel de l'arbitrage français. Les arbitres partiront, je resterai (plus ou moins ) Jusqu'en 2019 et reviendrai sur mtgverse parce que c'est fun comeme !
Edit: 42 ans par ici
Mon histoire avec Magic commence en 2007. Je traine à l'époque sur un forum dédié aux jeux en ligne, intelligemment nommé "jeux online" sur lequel j'ai passé mes premières années de joueur de T4C et de Wow.
Comme tout forum a besoin d'un canal irc, je le rejoins donc et y rencontre notamment un gars dont le pseudo est Nof, qui parle régulièrement de ce jeu de carte de geeks de quand j'étais au collège et qui gère la partie MTGO de Jeux Online.
Réticent au début, je commence à m'intéresser au jeu quand il en marle avec d'autres potes de #JOL et finit évidemment par installer mtgo après avoir essayé de piger les règles.
Pour être sur d'apprécier le jeu comme il faut, je commence par une ligue 8eme edition puis une ligue Coldsnap. Merveilleuse decouverte de Magic s'il en est.
J'accroche cependant et commence à jouer beaucoup (et mal) jusqu'au jour où Nof m'invite avec d'autres gars du chat à faire un week end de draft chez lui à Namur.
Je prends mon train et met un visage chauve et barbu (et pas encore systématiquement coiffé d'un chapeau) sur Nof qui s'appelle en réalité Emilien.
Après avoir drafto tout un week end, je reprends ma vie sur mtgo et fais régulièrement des we chez Emilien.
Jusqu'en 2012 où je décide de faire mon premier gp à Madrid et d'enchaîner sur Lille. On se retrouve à 6 ou 7 dans un appart (avec notamment Vincent Lemoine et Motto si mes souvenirs sont bons) et obv, je découvre le fun des gps.
Les années passent, ma meuf me quitte, ça me parait être le bon moment pour passer arbitre en 2014 (mes gains cumulés en gp/side event entre 2012 et 2015 doivent à peu près equivaloir à une demi journée de taff sur un gp en tant que niveau 1, bref ca motive aussi de ce côté là) et quoi de mieux comme première approche d'un gp en tant qu'arbitre que le gp modern masters 2015 à Utrecht quand le jeudi, le TO prévoit environ 100/150 personnes parce que c'est un jeudi et que y a jamais personne le jeudi, et que c'est un peu plus de 1000 personnes qui passent la porte pour aller ouvrir des Tarmo. Du coup le TO en pls attrape tous les gens avec une certif arbitrale pour les jeter dans l'arène même ceux pas prévus ce jour-là (je devais à la base arbitrer que le vendredi, je finirais par faire jeudi/vendredi/dimanche) et je me retrouve à arbitrer mon premier gp de magic en short, sans l'avoir prévu. Expérience totalement Nuts qui me fera accrocher à l'arbitrage jusqu'au confinement. Moment qui couplé à des choix de Wizards quant au jeu me feront dropper quasiment tout ce qui concerne Magic pendant 3 ans avant de reprendre en mode casu+++ avec des precos commander et du cube pauper.
2014 marquera aussi mon arrivée sur l'ancêtre de Mtgverse, alors forum officiel de l'arbitrage français. Les arbitres partiront, je resterai (plus ou moins ) Jusqu'en 2019 et reviendrai sur mtgverse parce que c'est fun comeme !
Edit: 42 ans par ici
Re: "Magic et moi"
tût tût 49!!
Ragisacam : "la religion, c'est juste le premier Ponzi ever"
Re: "Magic et moi"
Toutes mes excuses.
Mais tu dois être le doyen du forum.
(Kaptain n°2 je dirais)
Mais tu dois être le doyen du forum.
(Kaptain n°2 je dirais)
Re: "Magic et moi"
Je pense que @Stef approche aussi gentiment de ces chiffres là...
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
Re: "Magic et moi"
c'est beau tous ces pavés que vous pondez en tout cas, ne perdez pas cette verve pour la prochaine partie hein! (non non pas une partie de Magic)
Ragisacam : "la religion, c'est juste le premier Ponzi ever"
Re: "Magic et moi"
48 ans le 23 décembre ici
Je commence en mars 94 (Antiquities) alors que je suis en terminale grâce à un pote, ça ne m'a d'ailleurs pas aidé à obtenir la mention obligatoire au bac dans mon lycée. La sortie de revised m'a vraiment lancé au niveau de l'optimisation de decks, quand les autres jouaient des mahamoti et autres shivan, je jouais Kird ape et Serendib efreet et bizarrement ça gagne. Je déménage à Bordeaux pour la rentrée suivante et dans la boutique locale (le temple du jeu), je rencontre en 2-3 ans, une dizaine de personnes d'horizons très divers et variés qui sont encore aujourd'hui des potes par opposition à mes petits camarades de Kedge de l'époque à qui je n'ai plus adressé la parole depuis ma remise de diplômes.
C'est aussi à cette époque que je me mets sérieusement à Magic et comme à Bordeaux, nous avions un Cyril Grillon, c'est tournoi tous les weekends donc points DCI (ou l'équivalent de l'époque) aussi ce qui crée une grosse communauté compétitive avec des Soubrié, Laclaverie, Matignon et nous pousse à partir sur les GPs (avec des top 8 et une win pour notre groupe). Malheureusement, les études ne durent qu'un temps et notre groupe a quasi arrêté le jeu compétitif et se contente de top 8 dans les QTs parce que nos tafs respectifs nous prenaient trop de temps.
Je n'ai jamais vraiment arrêté Magic mis à part 9 mois vers Legion et je suis resté un joueur correct avec pas mal de jour 2 de GP quand je n'étais pas trop saoul mais jamais je n'ai retrouvé la flamme qui me faisait build des decks pendant des heures dans ma chambre (avant internet et le Dojo). Magic est par contre resté un moyen de voir les vieux potes d'autres villes et de découvrir des destinations sympas genre Prague Depuis le confinement et la surmultipliée sur les tarifs des tournois depuis, je n'ai pas fait un seul GP/Magic Fest/Gros tournoi et me contente d'Arena avec toujours un degré d'implication moyen. Je ne sais pas si j'arrêterai un jour mais comme je compte m'installer en Thaïlande dans les prochaines années, ça restera sur Arena.
Je commence en mars 94 (Antiquities) alors que je suis en terminale grâce à un pote, ça ne m'a d'ailleurs pas aidé à obtenir la mention obligatoire au bac dans mon lycée. La sortie de revised m'a vraiment lancé au niveau de l'optimisation de decks, quand les autres jouaient des mahamoti et autres shivan, je jouais Kird ape et Serendib efreet et bizarrement ça gagne. Je déménage à Bordeaux pour la rentrée suivante et dans la boutique locale (le temple du jeu), je rencontre en 2-3 ans, une dizaine de personnes d'horizons très divers et variés qui sont encore aujourd'hui des potes par opposition à mes petits camarades de Kedge de l'époque à qui je n'ai plus adressé la parole depuis ma remise de diplômes.
C'est aussi à cette époque que je me mets sérieusement à Magic et comme à Bordeaux, nous avions un Cyril Grillon, c'est tournoi tous les weekends donc points DCI (ou l'équivalent de l'époque) aussi ce qui crée une grosse communauté compétitive avec des Soubrié, Laclaverie, Matignon et nous pousse à partir sur les GPs (avec des top 8 et une win pour notre groupe). Malheureusement, les études ne durent qu'un temps et notre groupe a quasi arrêté le jeu compétitif et se contente de top 8 dans les QTs parce que nos tafs respectifs nous prenaient trop de temps.
Je n'ai jamais vraiment arrêté Magic mis à part 9 mois vers Legion et je suis resté un joueur correct avec pas mal de jour 2 de GP quand je n'étais pas trop saoul mais jamais je n'ai retrouvé la flamme qui me faisait build des decks pendant des heures dans ma chambre (avant internet et le Dojo). Magic est par contre resté un moyen de voir les vieux potes d'autres villes et de découvrir des destinations sympas genre Prague Depuis le confinement et la surmultipliée sur les tarifs des tournois depuis, je n'ai pas fait un seul GP/Magic Fest/Gros tournoi et me contente d'Arena avec toujours un degré d'implication moyen. Je ne sais pas si j'arrêterai un jour mais comme je compte m'installer en Thaïlande dans les prochaines années, ça restera sur Arena.
Re: "Magic et moi"
Lol, no way, qu'est-ce qui te fait dire ça ?
Pour ma part un peu de contexte :
Noël 1992 je reçois en cadeau "Seigneur de Guerre".
Été 1993 vacances dans les Alpes avec mes parents, et par tradition notre petit rituel est que ma mère nous laisse choisir, ma sœur et moi, une revue à la maison de presse locale. Or ce jour là mon œil est attiré par un logo que j'avais repéré sur ma boîte de jeu. Au pif total je viens d'acheter le numéro 3 de White Dwarf, ce qui sonnera mon basculement définitif dans le seul loisir de jeunesse qui perdure encore aujourd'hui dans ma vie, le modélisme de figurines. Mais c'est une autre histoire !
Dans ce magazine je découvre qu'on peut peindre des figurines. Ô révélation jouissive.
À la rentrée scolaire, nanti de quelques piécettes d'argent de poche je pousse la porte du "Pion Magique", institution caennaise du jeu, dans le but d'acquérir mes premiers pinceaux et pots d'acrylique. Sauf que, sur le comptoir, trônent des paquets de cartes à collectionner. J'ai vu quelques gars dans la cour de récréation causer de ces cartes. Magic l'Assemblée ça s'appelle. Ils avaient l'air enthousiastes. Il me reste un peu d'argent de poche, parce que j'ai été raisonnable sur mes achats. Et que bon, y a jamais personne pour jouer à Seigneur de Guerre avec moi...
Je repars donc au domicile familial avec un starter "Deckmaster" 3ème édition.
Quelques jours plus tard, j'échange la carte la plus nulle du starter, un oiseau 0/1 (franchement tu ne peux pas infliger de dégâts avec, quelle daube) contre un truc vraiment utile, un mur 0/6 avec régénération. Infranchissable !
Sache, Yohann Legrandois, que j'ai très peu de souvenirs des noms des personnes croisées dans ma jeunesse, mais le tien est gravé à vie dans ma mémoire, parce que tu savais très bien ce que tu faisais, gredin !
Bien plus tard j'ai compris qu'il y avait un système de rareté...
Ensuite c'est un peu le black out, un vague souvenir d'être content de récupérer mon dernier exemplaire de Guivre Vorace dans le car du voyage scolaire de 4ème ou de 3ème.
Finito au lycée, parce que j'ai trouvé des joueurs de Blood Bowl, Warhammer Battle et Warhammer JdR et que flûte, c'est drôlement mieux.
Et sur les bancs de la fac j'y retourne un peu, parce que les copains y jouent. Je suis mauvais. Mais alors vraiment. D'ailleurs ça n'a jamais changé, Magic je n'y arrive pas.
Un jour on se sauce même à monter à Paris pour un tournoi 3v3 à Ostelen. Une expérience dirons-nous euh... particulière.
Par contre ça fonctionne mieux avec les autres JCC, j'ai beaucoup écrémé Versus System et WoW TCG par exemple, toujours avec Magic en bruit de fond puisque les copains y jouaient toujours et que les communautés JCC se partageaient les tables du repaire local, le "Maryland" (avec les joueurs de tiercé). De toute manière je n'ai pas trop d'accointances avec les magiciens normands autres que mes potes, y avait quelques gaziers pas forcément engageants...
Arrivé sur Paris je perds de vue Magic IRL, mais je continue à lurker MtgFrance pour me tenir au courant des sorties (ce qui durera jusqu'au déménagement de "Rumeurs et Nouveautés" sur Discord, ce que je vis comme une trahison). Au point de finir par m'inscrire, parce que quand même y a des trucs à répondre à ces sacs à fou... à ces trublions de Morchi, Raphi, etc.
Paradoxalement c'est pourtant à cette époque que j'ai croisé le plus de "vrais" joueurs de Magic, par le biais de WoW TCG : le déjà dinosauresque Pagorek, Pierre Malherbaud, un certain Ngold, etc.
Arrivé sur Lyon j'héberge les potes en déplacement pour le GP 2010. Du coup je le joue, pour rire. Je suis toujours aussi mauvais. A priori c'est à cette occasion que je joue ma dernière game IRL.
Depuis j'ai essayé quelques versions numeriques du jeu, mais on ne va pas se mentir, c'est un peu médiocre. Ou alors je n'accroche pas parce que je suis nul. La question reste ouverte.
Dernière modification par Kaptain le 17 janv. 2024, 00:12, modifié 1 fois.
Re: "Magic et moi"
L’histoire commence en 94-95, un ami de collège a eu des cartes par un de ses cousins. Le jeu nous plaît, on achète des cartes et on joue jusqu’au lycée, en gros jusqu’en 98.
Entre temps, j’ai fait mon premier tournoi : le CR Grand Est 1996, où je me suis fait défoncer comme jamais. Mais j’ai reçu un numéro DCI à 6 chiffres en 144 #dinosaure
En 2003, je suis en stage d’École d’ingé en Allemagne et je me fais chier comme un rat mort. Je cherche à m’occuper et je repense à ce jeu que j’ai quitté à regrets. Je m’inscris sur magiccorp et deviens assez vite un pilier du forum.
À mon retour en France, je trouve des joueurs dans mon École et je commence à faire des AP, des FNM…
Sur les forums, je deviens référent du forum règles. J’y rencontre aussi mon premier petit copain. Il habite à l’autre bout de la France, mais en 2007 quand j’apprends que j’ai un poste à Lyon, il décide de venir y faire ses études.
Tous les deux, dans cette nouvelle ville, on se socialise au LGS. En parallèle, je suis motivé par Seb Grass (aka Sacha) pour passer le test d’arbitrage. À partir de là, ça s’est emballé… MtG et l’arbitrage en particulier ont mené ma vie de jeune adulte entre 25 et 32 ans. Mes amis, mes amants, mon développement personnel, tout ça est lié au jeu. J’arbitre entre 40 et 50 week-ends par an, je voyage partout dans le monde, je deviens leader de communauté… bref, smc c’est MtG.
Les choses se ralentissent lentement depuis 2017 : moins de tournois, moins d’investissement… mais le lien avec la communauté est encore très fort. À l’exception notoire de mon mari, 90% de mes proches encore aujourd’hui sont de ce milieu.
Entre temps, j’ai fait mon premier tournoi : le CR Grand Est 1996, où je me suis fait défoncer comme jamais. Mais j’ai reçu un numéro DCI à 6 chiffres en 144 #dinosaure
En 2003, je suis en stage d’École d’ingé en Allemagne et je me fais chier comme un rat mort. Je cherche à m’occuper et je repense à ce jeu que j’ai quitté à regrets. Je m’inscris sur magiccorp et deviens assez vite un pilier du forum.
À mon retour en France, je trouve des joueurs dans mon École et je commence à faire des AP, des FNM…
Sur les forums, je deviens référent du forum règles. J’y rencontre aussi mon premier petit copain. Il habite à l’autre bout de la France, mais en 2007 quand j’apprends que j’ai un poste à Lyon, il décide de venir y faire ses études.
Tous les deux, dans cette nouvelle ville, on se socialise au LGS. En parallèle, je suis motivé par Seb Grass (aka Sacha) pour passer le test d’arbitrage. À partir de là, ça s’est emballé… MtG et l’arbitrage en particulier ont mené ma vie de jeune adulte entre 25 et 32 ans. Mes amis, mes amants, mon développement personnel, tout ça est lié au jeu. J’arbitre entre 40 et 50 week-ends par an, je voyage partout dans le monde, je deviens leader de communauté… bref, smc c’est MtG.
Les choses se ralentissent lentement depuis 2017 : moins de tournois, moins d’investissement… mais le lien avec la communauté est encore très fort. À l’exception notoire de mon mari, 90% de mes proches encore aujourd’hui sont de ce milieu.
C'est parce que "yaourt" est proche de "Madagascar" dans l'inconscient. Or à Madagascar il y a des lémuriens et de la vanille.
Re: "Magic et moi"
Ahah, marrant, je suis aussi passé par T4C et J0L. D'ailleurs je situe bien qui est Nof, mais moi j'ai jamais bifurqué vers MTGOGilles a écrit : ↑19 déc. 2023, 15:39 Si tu veux du jeune @Zoorp , en voilà.
Mon histoire avec Magic commence en 2007. Je traine à l'époque sur un forum dédié aux jeux en ligne, intelligemment nommé "jeux online" sur lequel j'ai passé mes premières années de joueur de T4C et de Wow.
Comme tout forum a besoin d'un canal irc, je le rejoins donc et y rencontre notamment un gars dont le pseudo est Nof, qui parle régulièrement de ce jeu de carte de geeks de quand j'étais au collège et qui gère la partie MTGO de Jeux Online.
Moi je suis probablement un OVNI, mon histoire avec Magic se résume à une seule (peut-être 2 ?) partie, un midi au taf avec un sombre crétin qui préparait un tournoi. Vous vous demandez probablement (ou pas) comment je suis arrivé ici (et sur l'ancêtre de mtgverse)… ben ce sombre crétin est le collègue qui a été mon premier voisin de taf dans ma boîte actuelle et s'appelle ici SeikoTheWiz. Et un matin, il m'a dit « ah trop cool, quelqu'un a relancé un jeu de forum, ça s'appelle le sheep, inscrit-toi » (c'était par Slack, j'ai reconstitué les propos avec une faute d'orthographe pour l'immersion).
Et voilà, je me suis inscris sur un forum Magic sans jamais avoir joué à Magic de ma vie. Bien entendu, je connaissais le nom sans avoir une foutue idée qu'il y avait un sacré business derrière (que ce soit en tournoi, prize money, valeur de cartes, nombre d'éditions, etc), j'avais juste croisé ça viteuf dans la cour de récréation au collège (fin des années 90) et de loin ça avait l'air trop compliqué pour m'intéresser vraiment.
Re: "Magic et moi"
ok donc tu peux lâcher ce sujet Magic et dépouiller plus vite les sheeps stp? Merci d'avance
Ragisacam : "la religion, c'est juste le premier Ponzi ever"
Re: "Magic et moi"
Eté 97, j'ai un ami qui habite pas loin, on est en rase campagne, et même si on a un an d'écart, on est un peu obligé de traîner ensemble vu qu'il n'y a personne d'autre dans le coin. Et il m'invite à venir jouer chez lui, ayant acquis des paquets de cartes magic. C'est de la cinquième édition, on décide de monter deux jeux, un blanc bleu et un noir vert. On va passer l'été à jouer ces deux jeux sans interruption, probablement en adaptant les règles. On tourne en rond mais ce n'est pas très grave. A la rentrée, il se lasse et ne veut plus jouer, je me retrouve avec toutes les cartes, mais personne pour jouer. Ca aurait pu en rester là, mais un soir mon père en rentrant du taf me dit "tiens, c'est pas à ces cartes que tu joues ?" et me tend des boosters tempêtes. Je reste comme deux ronds de flan face à ces boosters, n'ayant même pas compris avant qu'on pouvait rajouter d'autres cartes. Du coup, c'est un peu la tentation à chaque fois que je vais au magasin de mon père et que je vois les boosters, mais il manque quand même quelqu'un pour jouer.
A partir de là, je découvre la boutique de la ville, pas un gros truc mais je me met à y passer toutes les vacances, les mercredis et les samedis, à alterner magic et les jeux en réseau (c'est la seule salle comme ça dans la ville, 8pcs, et je déchirai bien plus à quake 2 qu'à magic). L'apprentissage est rude, d'autant que je ne connais personne et que je ne connais pas plus le jeu en général. Ah, comme j'étais content d'échanger une bonne carte tempête contre un kraken ice age ...
Néanmoins à force de venir, je commence à amasser des cartes, mon argent de poche passant en grande partie là dedans. On doit en être à Exode quand je décide de faire mon premier tournoi, et c'est un troll à deux têtes construit ! J'ai le souvenir de jouer un mono red agressif, là ou mon comparse joue un vert grosses bêtes. Et le premier (enfin les) jeu(x) que je rencontre en tournoi, ça sera un deck tanhinwa/sabliers du temps backupé par un deck 20 lands/40 contres ... Le summum du fun. Mais c'est de toute manière trop tard, l'intérêt a pris et il me semble même qu'on finit pas dernier sur le tournoi . Une anecdote rigolote, c'est que je me souviens encore plus de 20 ans après du premier biland (une tundra) que j'ai pu m'acheter, et en rentrant chez moi écouter Louise Attaque en expliquant à mon frère que cette carte était trop cool, alors qu'il en avait rien à battre.
Je vais jouer le cycle Urza de manière plus intensive, pareil pour mercadia et invasion. Je fais quelques tournois, les régionaux, mais rien de grandiose. Sauf qu'à l'été 2001 (juin plus précisément) sort la nouvelle extension de Vampire : the eternal struggle. Et qu'à l'époque, il y a un vivier de 15 joueurs sur Agen, presque plus que de joueurs de Magic. Et je joue déjà activement au jeu de rôle. Je me laisse tenter, et je vais passer 4 ans à jouer pratiquement qu'à ça.
C'est en fait par hasard que je retombe à la fac sur des joueurs de Magic. On a tous un peu le même profil, on a joué, on a arrêté, et on a des pelletés de cartes plus ou moins anciennes. Je reprend à Ravnica, époque ou je fais la connaissance d'Hérode (ça nous rajeunit pas ça ...). Je découvre les voyages pour aller faire des QT, des GP, et je commence à avoir un niveau moyen sans toutefois avoir suffisamment de temps à consacrer à tout ça pour que ça devienne sérieux (mais un jour si vous êtes sages, je vous raconterai comment j'ai battu un ancien champion du monde lors de notre première partie !). Ca dure jusqu'en 2010. A l'époque, je fais tous les tournois avec mon meilleur pote, on partage toutes les cartes et on se débrouille pour avoir tout ce qu'il faut en x4. Mais cette année là, je déménage de Bordeaux à Montpellier. Il est clair que ça va être compliqué de garder la collection commune, alors on split tout, en espérant pouvoir rejouer de temps à autre.
Mais bon déménagement + nouveau taf + famille qui s'agrandit, les cartes ont dormi dix ans dans un carton. J'ai tenté y a deux ou trois ans de jouer un peu à arena, sans vraiment accrocher, je retente en ce moment, mais j'ai quand même du mal à retrouver les mêmes sensations qu'avant (sauf si vous avez un jeu stase à me proposer ?).
A partir de là, je découvre la boutique de la ville, pas un gros truc mais je me met à y passer toutes les vacances, les mercredis et les samedis, à alterner magic et les jeux en réseau (c'est la seule salle comme ça dans la ville, 8pcs, et je déchirai bien plus à quake 2 qu'à magic). L'apprentissage est rude, d'autant que je ne connais personne et que je ne connais pas plus le jeu en général. Ah, comme j'étais content d'échanger une bonne carte tempête contre un kraken ice age ...
Néanmoins à force de venir, je commence à amasser des cartes, mon argent de poche passant en grande partie là dedans. On doit en être à Exode quand je décide de faire mon premier tournoi, et c'est un troll à deux têtes construit ! J'ai le souvenir de jouer un mono red agressif, là ou mon comparse joue un vert grosses bêtes. Et le premier (enfin les) jeu(x) que je rencontre en tournoi, ça sera un deck tanhinwa/sabliers du temps backupé par un deck 20 lands/40 contres ... Le summum du fun. Mais c'est de toute manière trop tard, l'intérêt a pris et il me semble même qu'on finit pas dernier sur le tournoi . Une anecdote rigolote, c'est que je me souviens encore plus de 20 ans après du premier biland (une tundra) que j'ai pu m'acheter, et en rentrant chez moi écouter Louise Attaque en expliquant à mon frère que cette carte était trop cool, alors qu'il en avait rien à battre.
Je vais jouer le cycle Urza de manière plus intensive, pareil pour mercadia et invasion. Je fais quelques tournois, les régionaux, mais rien de grandiose. Sauf qu'à l'été 2001 (juin plus précisément) sort la nouvelle extension de Vampire : the eternal struggle. Et qu'à l'époque, il y a un vivier de 15 joueurs sur Agen, presque plus que de joueurs de Magic. Et je joue déjà activement au jeu de rôle. Je me laisse tenter, et je vais passer 4 ans à jouer pratiquement qu'à ça.
C'est en fait par hasard que je retombe à la fac sur des joueurs de Magic. On a tous un peu le même profil, on a joué, on a arrêté, et on a des pelletés de cartes plus ou moins anciennes. Je reprend à Ravnica, époque ou je fais la connaissance d'Hérode (ça nous rajeunit pas ça ...). Je découvre les voyages pour aller faire des QT, des GP, et je commence à avoir un niveau moyen sans toutefois avoir suffisamment de temps à consacrer à tout ça pour que ça devienne sérieux (mais un jour si vous êtes sages, je vous raconterai comment j'ai battu un ancien champion du monde lors de notre première partie !). Ca dure jusqu'en 2010. A l'époque, je fais tous les tournois avec mon meilleur pote, on partage toutes les cartes et on se débrouille pour avoir tout ce qu'il faut en x4. Mais cette année là, je déménage de Bordeaux à Montpellier. Il est clair que ça va être compliqué de garder la collection commune, alors on split tout, en espérant pouvoir rejouer de temps à autre.
Mais bon déménagement + nouveau taf + famille qui s'agrandit, les cartes ont dormi dix ans dans un carton. J'ai tenté y a deux ou trois ans de jouer un peu à arena, sans vraiment accrocher, je retente en ce moment, mais j'ai quand même du mal à retrouver les mêmes sensations qu'avant (sauf si vous avez un jeu stase à me proposer ?).
Re: "Magic et moi"
Avril 1994, fidèle client de la boutique angevine de JdR où je claque mes économies d'étudiant en suppléments D&D, la gérante me propose ce nouveau jeu qu'elle vient de recevoir. J'achète un starter et 2 boosters. C'est joli, mais pas très jouable quand tu es tout seul avec ta copine chez ses parents. Je mets de jeu de coté et l'oublie.
Quelques semaines plus tard, je vois 3-4 étudiants qui jouent à Magic et non à l'éternel tarot. Je discute et reviens le lendemain avec mon paquet. C'est le début d'une longue histoire avec Magic qui ne me quittera plus. 1994 c'est aussi le service militaire, et il y a des joueurs de Magic. 1995 je reprends mes études direction Montpellier, premier tournoi (et DCI à 6 chiffres). J'adore Magic par contre je suis pas très compétitif, mais j'aime l'aspect règle et c'est aussi le début d'Internet pour moi où on trouve pleins de ressources sur Magic. J'apprends tous les erratas, je deviens de guru rule local et deviens arbitre officiel lors d'un QT auprès d'un certain C. Grillon. Mais à cette époque c'était un peu nawak. Quand j'y repense, j'ai honte.
Je termine la Fac, premier job direction Paris et premier collègue qui joue à Magic. Je fais quelques tournois Parisien dont un QT à Ostelen où j'ai plus l'impression de me faire ... que jouer à Magic. Paris c'est hardcore mais c'est aussi cela qu'on aime.
Je travaille, madame travaille et comme tout bon couple cis-hétéro, on a un gamin. Première pause Magic mais je continue à acheter une boite de chaque extension. (Heureusement, il n'y avait pas autant de produits à cette époque.) Mais pas très longtemps, travaillant dans une SS2I Parisienne, je change régulièrement de missions et de collègues. Et cette fois mon collègue est un joueur très compétitif qui débarque de sa province. Je replonge dans Magic pour ne plus jamais arrêter. J'apprends Magic à mon gamin, je l'emmène sur les World à Paris. Je repasse arbitre lors d'un CdF à Tours. Mes week-end sont assez vite rythmés par les tournois que cela soit comme arbitre ou TO. Le CDF La Rochelle sera en famille, Un QT à Caen pendant que la famille visite le musée et les plages du débarquement. Un QT local avec Madame à la buvette. Un GP Prague pendant les vacances se transforme en week-end pour Madame (elle a aussi fait Lille et Metz mais c'est moins sexy). Magic c'était "Play the game, See the world" enfin surtout l'Europe pour moi.
2020 c'est le Covid. Petite pause obligatoire et WotC refond un Nième fois le tournoi organisé.
2021 nouveau départ direction le Canada, premier tournoi pour F2F mais problème en tant qu'immigrant j'ai un permis de travail fermé, et je ne peux pas légalement arbitrer. Au Canada c'est normal d'employer et de payer un arbitre.
Actuellement je ronge mon frein en attendant ma Résidence Permanente. (pour la demande de RP, il faut indiquer tous les voyages que tu as fait en dehors de ton pays, avec les GP c'était la fête)
Mon grand a basculé vers Pokémon pour la spéculation. Le numéro 2 joue avec ses potes en commander. Ma fille s'en tape. Et je dois être le doyen avec mes 52 compteurs.
Quelques semaines plus tard, je vois 3-4 étudiants qui jouent à Magic et non à l'éternel tarot. Je discute et reviens le lendemain avec mon paquet. C'est le début d'une longue histoire avec Magic qui ne me quittera plus. 1994 c'est aussi le service militaire, et il y a des joueurs de Magic. 1995 je reprends mes études direction Montpellier, premier tournoi (et DCI à 6 chiffres). J'adore Magic par contre je suis pas très compétitif, mais j'aime l'aspect règle et c'est aussi le début d'Internet pour moi où on trouve pleins de ressources sur Magic. J'apprends tous les erratas, je deviens de guru rule local et deviens arbitre officiel lors d'un QT auprès d'un certain C. Grillon. Mais à cette époque c'était un peu nawak. Quand j'y repense, j'ai honte.
Je termine la Fac, premier job direction Paris et premier collègue qui joue à Magic. Je fais quelques tournois Parisien dont un QT à Ostelen où j'ai plus l'impression de me faire ... que jouer à Magic. Paris c'est hardcore mais c'est aussi cela qu'on aime.
Je travaille, madame travaille et comme tout bon couple cis-hétéro, on a un gamin. Première pause Magic mais je continue à acheter une boite de chaque extension. (Heureusement, il n'y avait pas autant de produits à cette époque.) Mais pas très longtemps, travaillant dans une SS2I Parisienne, je change régulièrement de missions et de collègues. Et cette fois mon collègue est un joueur très compétitif qui débarque de sa province. Je replonge dans Magic pour ne plus jamais arrêter. J'apprends Magic à mon gamin, je l'emmène sur les World à Paris. Je repasse arbitre lors d'un CdF à Tours. Mes week-end sont assez vite rythmés par les tournois que cela soit comme arbitre ou TO. Le CDF La Rochelle sera en famille, Un QT à Caen pendant que la famille visite le musée et les plages du débarquement. Un QT local avec Madame à la buvette. Un GP Prague pendant les vacances se transforme en week-end pour Madame (elle a aussi fait Lille et Metz mais c'est moins sexy). Magic c'était "Play the game, See the world" enfin surtout l'Europe pour moi.
2020 c'est le Covid. Petite pause obligatoire et WotC refond un Nième fois le tournoi organisé.
2021 nouveau départ direction le Canada, premier tournoi pour F2F mais problème en tant qu'immigrant j'ai un permis de travail fermé, et je ne peux pas légalement arbitrer. Au Canada c'est normal d'employer et de payer un arbitre.
Actuellement je ronge mon frein en attendant ma Résidence Permanente. (pour la demande de RP, il faut indiquer tous les voyages que tu as fait en dehors de ton pays, avec les GP c'était la fête)
Mon grand a basculé vers Pokémon pour la spéculation. Le numéro 2 joue avec ses potes en commander. Ma fille s'en tape. Et je dois être le doyen avec mes 52 compteurs.
Re: "Magic et moi"
J'étais aussi avec vous dans cet appart à Madrid (avec un Mathieu aussi je crois)Gilles a écrit : ↑19 déc. 2023, 15:39
Après avoir drafto tout un week end, je reprends ma vie sur mtgo et fais régulièrement des we chez Emilien.
Jusqu'en 2012 où je décide de faire mon premier gp à Madrid et d'enchaîner sur Lille. On se retrouve à 6 ou 7 dans un appart (avec notamment Vincent Lemoine et Motto si mes souvenirs sont bons) et obv, je découvre le fun des gps.
De biens bons souvenirs
Re: "Magic et moi"
Yep, t'étais là (et si Matthieu c'est Froggy aka le perdeur de clefs, c'était lui aussi ;p )
Re: "Magic et moi"
Perso début avec Mirage au collège en 96, je joue jusqu'à Tempest sans trop savoir ce que je faisais, le jeu organisé n'existait pas vraiment par chez moi. J'arrête en changeant de collège puisque dans le nouveau personne ne connaît.
Je reprend à Bordeaux 10 ans plus tard, après avoir vendu quelques une de mes vieilles cartes sur ebay et avoir vu que Magic existait toujours.
Premiers tournois et premier draft aux Armes de Légendes à Bègles et surtout découverte du site Magictrade où je serai longtemps modo.
Nouveau déménagement à Pau cette fois-ci et c'est vraiment le gros départ du Magic compétitif pour moi en croisant des joueurs des communautés paloises, tarbaises mais aussi toulousaines dont certains sont bien connus ici même et pas toujours en bien pour les deux premiers notamment (dunkelzhan, bboy, eths, ieyasu...).
Pas mal de QT (enfin quand on habite l'ouest c'est pas énorme), un titre de champion d'Aquitaine en battant @Herode pour le titre.
Nouveau déménagement à Paris et là une grosse année de jeu compétitif avec notamment Dylan Besonhé et Justin Michel (qui avaient des pseudo ici que j'ai oublié) et en croisant Seiko aussi. Quelques top 8 de QT, des dollars et une feature table au GP Paris, j'étais pas très loin du bon niveau, mais j'ai jamais franchit le pas. Pas assez bon naturellement et puis plus assez de temps avec un retour sur Bordeaux et l'entrée dans la vie active.
J'ai bien continué un peu les QT avec Hérode et Maxoumanarider derrière, mais le coeur n'y était plus et le niveau aussi. J'ai progressivement lâché pour rejouer ponctuellement en draft et sur arena avant de totalement arrêter même sur ce support. Je reprendrait sans doute un jour mais j'ai moins la flamme.
Je reprend à Bordeaux 10 ans plus tard, après avoir vendu quelques une de mes vieilles cartes sur ebay et avoir vu que Magic existait toujours.
Premiers tournois et premier draft aux Armes de Légendes à Bègles et surtout découverte du site Magictrade où je serai longtemps modo.
Nouveau déménagement à Pau cette fois-ci et c'est vraiment le gros départ du Magic compétitif pour moi en croisant des joueurs des communautés paloises, tarbaises mais aussi toulousaines dont certains sont bien connus ici même et pas toujours en bien pour les deux premiers notamment (dunkelzhan, bboy, eths, ieyasu...).
Pas mal de QT (enfin quand on habite l'ouest c'est pas énorme), un titre de champion d'Aquitaine en battant @Herode pour le titre.
Nouveau déménagement à Paris et là une grosse année de jeu compétitif avec notamment Dylan Besonhé et Justin Michel (qui avaient des pseudo ici que j'ai oublié) et en croisant Seiko aussi. Quelques top 8 de QT, des dollars et une feature table au GP Paris, j'étais pas très loin du bon niveau, mais j'ai jamais franchit le pas. Pas assez bon naturellement et puis plus assez de temps avec un retour sur Bordeaux et l'entrée dans la vie active.
J'ai bien continué un peu les QT avec Hérode et Maxoumanarider derrière, mais le coeur n'y était plus et le niveau aussi. J'ai progressivement lâché pour rejouer ponctuellement en draft et sur arena avant de totalement arrêter même sur ce support. Je reprendrait sans doute un jour mais j'ai moins la flamme.