
Act 0 le college
Mon histoire commence au collège, pendant que je suis très occupé à récupérer toutes les DP et les power level des cardass Dragon Ball.
Au collège donc, on m'a proposé dès la 6ème de faire 3 langues en même temps. Le francais et l'allemand dans lesquels je suis presque également aussi nul et l'anglais.
J'avais d'ailleurs envie de faire de l'allemand, on en avait fait un peu en primaire mais dès le début de l'anglais j'ai insta drop cette langue infame.
Bref les personnes qui font 3 langues sont bizarrement réparties entre toutes les classes du collège et à partir de la 4ème, l'une d'entre elle (qui n'est pas la mienne donc) possède 3 joueurs de Magic.
On se croise sans trop se parler depuis déjà 2 ans du coup j'ose pas trop m'approcher plus, mais du coin de l'oeil j'ai quand même sacrément envie de tester leurs truc avec des cartes.
Act 1 Strasbourg
J'entre dans un lycée technique sur Strasbourg. "Tu verras tu vas t'y plaire vu que t'es bon en math". Oups on avait oublié de te prévenir qu'il y aurait 3% de filles seulement.
Au lycée il m'arrive une chose assez étrange. Grace à mon noms de famille on m'envoie dans la derniére classe de 2nd ou il y a de la place celle qui fait option bois. Donc ça fume des joins, ça construit des tables et ça fait du jeu de role à midi. Mais pas que... Dans la salle JDR il y a aussi quelques allumés avec des cartes Magic.
Très rapidement je laisse D&D, Shadowrun et Warhammer JDR pour Magic. On y joue très casu et on joue avec les bonnes règles rapidement. Sauf une. Pour nous les rituels, c'est des instants mais pendant ton tour. C'est plus fort mais on va finir par comprendre que c'est faux.
On est juste avant la sortie d'Urza.
Étant un joueur très compétitif j'arrive rapidement à vouloir sortir de l'école et faire du tournois. J'avoue que j'ai pas EXACTEMENT le sens dans lequel ça se produit mais assez vite 2 choses se produisent:
1. Je monte mon premier deck dans le but de faire de la compétition. Et il y a des tournois vintage pas loin. Je monte un mono White avec des bètes pas cher et des shadow avec armure empirée. Bien sur je joue 4 armaggedon dans mon jeu 20 lands histoire de laisser aucune chance à mes adversaires.
2. On va donc à Saverne si je me souviens bien pour jouer des tournois Vintage archi bonne ambiance. Alors certe je prend quelques mox dans la tronche, mais le premier qui gagne à le droit de choisir la prochaine musique sur la playlist et ça c'est cool. Même si les locaux ont un trip sur le générique de Bumbo petite automobile que je ne comprend pas très bien.
Je me fais certains potes au lycée autour de Magic que je cotoies encore une fois de temps en temps mais qui ne jouent plus à Magic depuis bien longtemps.
J'achète aussi des boosters pour jouer avec mon frère même si c'est parfois les moins cher parceque c'est mieux que rien et que c'est du coup des homelands.
Avec un pote du collège que je vois encore souvent on se chauffe pour monter faire notre premier tournois un championnat régional à Nancy. On rentrera avant la dernière ronde parceque sa mère voulait pas rentrer trop tard. On apprend qu'on peux se faire destacker un deck sévèrement ce jour là

Act 2 l'Irish Coffe.
On accélère le rythme et on découvre à l'Irish Coffe, un super bar qui n'a pas grand monde l'après midi les mercredi et samedi et donc tu peux y jouer à Magic en écoutant les Beatles et les Rollings Stones autant que tu veux pour 1 coca.
C'est le haut lieu Magic sur Strasbourg pendant un moment. Et la petite boutique locale qui s'appele Philibert y organise des fois des tournois.
Très vite donc j'y traine autant que possible, j'y apprend le t2 et je monte mes premiers brew. J'aime déjà pas tellement deckbuilder mais je comprend que j'ai pas vraiment ce qu'il faut pour faire autrement.
Pendant que les gens jouent des Explosions de Saprobiontes, je joue un jeu casse terrain avec des messes noir -> rain of tears, des blasts pour les birds, des Pyre Zombies pour tuer et des Perish en side. En test je m'en sort vraiment pas mal, mais le jour du tournois le mec qui devait me preter les 4 rishadans port qu'il me manque n'arrivera jamais.
Mais je suis à fond dans l'engrenage et c'est le début des tournois un peu plus sérieux.
On découvre aussi le fameux Claude, un joueur pas tout à fait finis, très nul et bien plus vieux que nous mais qui doit avoir pas loin de toutes les cartes du jeu.
Beaucoup d'histoire trainent sur lui, il vit chez sa mère, il a eu un accident du travail et vie d'indemnité depuis.
J'apprend ensuite à drafter et les joueurs un peu solide de l'époque (comprendre ceux qui savent ce que c'est un GP et ont fait un peu de PT) m'invitent à tester avec eux et à faire partie de leur team. C'est malheureusement la fin du lycée et le moment ou le fait de plus avoir d'autres joueurs très proche de moi et d'avoir une team counterstrike de competition me fait mettre MTG en pause.
Intermède.
On devient donc les [ADN], une des meilleures teams de Counter Strike avec mon petit frère et 3 potes. On est pas ouf, mais ça suffit pour trouver des sales de réseaux qui nous sponsorisent des déplacements.
Je joue un peu à Magic avec mon frère en vacance mais il est vraiment moins fort, du coup je le bat, on échange nos decks et je le bat encore. Ça ne l'amuse pas des masses.
On va passer quelques années ou je vais de temps en temps prendre des listes dans le lotus noir pour tester les decks std. J'ai aussi accès je ne sais plus trop comment à la BETA de Modo et je ferais quelques drafts Torment et un peu de T2 en ligne gratos.
Je fais aussi une AP de temps en temps, notamment Torment justement. D'après my DCI j'ai même affronter JR Winter mais je le connaissais pas du tout.
Après mon BTS et ma prépa je pars à Nantes pour les études mais j'y reste qu'un an. Je ferais une AP Betrayer ou savior of Kamigawa avec un pote après une belle nuit blanche. J'ai du reprendre au moins 120 fois une carte en main après l'avoir joué et annoncer n'importe quoi.