Vous et... la bouffe

C'est ainsi que commença la déchéance de MF, Requiem et Wizard's Lair
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Watanabe
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Watanabe »

J'ai eu / ai toujours des TCA qui font que le rapport à la bouffe est forcément particulier.

Je peux tout à la fois aimer bien manger, de manière qualitative, etc... chercher les bonnes recettes, les bonnes adresses, les bonnes saveurs, etc... Mais comme dès qu'il y a à manger, je vais tout manger quel que soit le goût, en vrai, c'est compliqué de dire si j'apprécie vraiment ou pas.
Rémy
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Re: Vous et... la bouffe : le present

Message par Rémy »

elr0y a écrit : 13 janv. 2022, 02:04 Je peux manger constamment la meme chose sans me lasser (j'ai, par exemple, passe l'annee 2009 a ne me nourrir que de raclette, midi et soir, tous les jours) mais suis paradoxalement avide de toutes nouvelles saveurs.
Je viens de parcourir le thread, super intéressant et j'ai trop peu de temps maintenant pour répondre (et j'ai seulement parcouru une partie), du coup je ne m'arrête que sur la phrase qui m'a le plus interpellé.

Pourquoi?? Et quel impact sur ta santé, ta forme,...?
Mattevski
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Mattevski »

top vos témoignages, je suis le seul à avoir évoqué le vin avec la bouffe, c'est pas quelque chose important dans votre rapport à l'alimentation ?
tobtob
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Re: Vous et... la bouffe

Message par tobtob »

Mattevski a écrit : 14 janv. 2022, 11:21 top vos témoignages, je suis le seul à avoir évoqué le vin avec la bouffe, c'est pas quelque chose important dans votre rapport à l'alimentation ?
J'ai toujours des bouteilles de vin ouvertes dans le frigo pour le risotto ou la fondue.
Sinon, non, pas de vin, c'est nul l'alcool.
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Kaptain
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Kaptain »

Au quotidien avec ma femme une bouteille de vin rouge ouverte ne sera pas généralement jamais terminée, et finira en cocotte X mois plus tard. Une bouteille de vin blanc a davantage de chance d'être terminée en X jours.

J'ai vu une sacrée évolution de comportement dans ma propre famille au fil des décennies.
Enfant il y avait une bouteille de cidre ouverte (et terminée) à chaque repas, plus du vin.
Maintenant il y a un verre de rouge avec le fromage au max.

Ça m'a aidé à ne pas "tomber dedans" adulte en commençant à avoir les moyens d'acheter du vin.
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Jess
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Jess »

La nourriture est tellement importante dans ma vie que c'est devenu une de mes activités professionnelles - en tant que journaliste culinaire (et photographe).

A l'origine, je viens d'une famille de médecins (sur X générations) où personne ne sait cuisiner. En gros, la cuisine à la maison c'était "il faut que ce que l'on mange ne provoque pas de maladie"... et c'est à peu près tout. Donc les plats maison, ça devait être équilibré, sain, et c'est tout. Le goût n'était pas pris en considération, donc tout était régulièrement bouilli/étuvé, et sans assaisonnement. La grand-mère maternelle qui s'occupait de ma soeur et moi étant gosses, doctoresse aussi, avait des TCA étant jeune, et a du coup passé sa vie (elle le fait encore) à annoncer sa détestation franche et sincère de tout ce qui touche à la nourriture. Pour elle, l'humanité aura fait un grand pas le jour où l'on pourra se nourrir de pilules.

J'ai cependant été "sauvé" par plusieurs facteurs. D'une, mon autre grand-mère est née en Indochine, alors que son père y était envoyé en tant que médecin militaire (français) avec sa famille. Ce côté-ci de la famille a donc conservé un lien profond avec la nourriture de l'Asie du sud-est. Je sais utiliser des baguettes depuis que je suis gosse – mes premiers souvenirs de restaurants sino-vietnamiens remontant à mes 7-8 ans, je crois.
De deux, je suis Niçois et la cuisine fait partie de notre identité. Qui plus est, notre ville est la plus importante pour la diaspora japonaise après Paris. Du coup, je pense que nous avons été limite en concurrence avec Paris pour le nombre de (vrais) restaurants japonais dans les années 80-90. Alors que les médias français ne parlaient pas encore de sushis (ni de brochettes), nous pouvions nous régaler de tempuras, de makis, de nabes divers et variés ou aller au teppanyaki (façon De Funès). Ca a été un choc pour moi, de découvrir autant de saveurs et de textures qui ne soient pour autant pas liées à des goûts trop forts – ce qui aurait pu me rebuter étant enfant, pour les raisons sus-citées.

Premier flash forward, quelques années plus tard je lis pour la première fois Le gourmet solitaire (de Taniguchi et Kusumi) qui est devenu depuis ma bible personnelle. Pour résumé, on y découvre l'histoire d'un VRP amateur de bonne chère, à travers sa recherche du prochain gueuleton de la journée. L'histoire se passe dans un Japon contemporain réaliste, et elle est basée sur les souvenirs/découvertes du scénariste. J'ai souvent dit que la nourriture était ici un prétexte à raconter des histoires en lien avec le passé du personnage, sa vie ainsi que ses interactions avec des personnages marquants, mais finalement je crois que c'est plus important que cela. En quelques mots, tout est important dans l'acte de cuisiner (ou de se fournir à manger) puis de manger. C'est ce qui nous relie à la terre ainsi qu'aux autres humains – et in fine à nous-mêmes.
De mes lectures, j'ai gardé ces principes, ainsi qu'une appréciation sincère de ce que j'appellerai la cuisine "bistro" et de la street/soul food. Je mets donc un point d'honneur, depuis des années, à chercher des troquets où je sais que je mangerai bien pour un petit prix, et je n'ai pas une estime démesurée pour la grande cuisine et les restaurants "gastros" – même si je dois un orgasme culinaire au chef-pâtissier de Kei Kobayashi, à Paris.

Second flash forward pour les années 2016 à 2018, où je découvre la gastronomie bouddhiste est-asiatique. Un long périple qui me mène de la Corée à la France, en passant par le Japon et sa tradition Zen.
Première expérience avec le Balwoo Gongyang à Séoul. Pour résumer, je ne comprends rien au repas, et mon pote qui voyage avec moi se marre tellement il trouve le repas extra-terrestre. Pourtant, discuter de mon incompréhension avec une moniale après coup me permet de franchir une étape dans ma compréhension du phénomène que l'on appelle "manger". Je raconte un peu tout ça sur mon blog perso :
http://asianwinds.news/balwoo-gongyang-corps-lesprit
Seconde expérience avec la découverte de la cuisine shojin, celle des moines bouddhistes zen au Japon. Après un séjour sur le mont Koya (dans le Kansai nippon), je m'éclate à découvrir le meilleur et le pire de la cuisine végétale. Le meilleur avec des bistros qui proposent une cuisine inventive et riche, qui me permet de me dire que manger de la viande ne me manquerait pas, finalement. Le pire avec la "cantoche" du monastère où je dors, où je goûte une cuisine qui me semble crier "vous n'êtes que des étrangers de passage, vous n'avez rien à faire de notre culture, alors on ne va pas faire attention à ce que l'on vous propose" (et en même temps, quand je vois la manière dont certains visiteurs consomment leur repas, je ne peux pas tout à fait leur donner tort). Pour peu, les souvenirs de la cuisine maternelle reviendraient. "Ne cuisine rien qui fasse du mal aux mangeurs." Certes. Mais alors autant manger des pilules.
Troisième expérience notable, le stage de cuisine "de pleine conscience" que je fais auprès de Valérie Duvauchelle, tenzo (cheffe bouddhiste) et autrice d'un de plus beaux ouvrages que j'ai lu de ma vie, Le goût silencieux (https://www.actes-sud.fr/node/65780). Ici, l'acte de se nourrir est ritualisé à l'extrême. Nous passons l'essentiel du stage à méditer (zazen), cuisiner ensemble de concert (chacun.e s'attèle à une tache suivant ses désirs et ses capacités) et manger de manière rituellique (avec les trois bols oryoki, https://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%8Cry%C5%8Dki). Je ne vais pas m'étendre sur ce sujet qui mériterait l'écriture d'un article de 6000 signes (au moins), mais le but fondamental de cette méditation active est de prendre conscience de notre place dans notre univers – en prenant notre nourriture comme point de référence. Une des questions qui me marque, c'est celle du remerciement à ce/ceux qui ont apporté la nourriture jusqu'à moi. Le cuisinier, mais aussi le vendeur, le routier, le fermier, le vendeur de semences, le fabriquant d'outils, etc. La liste est longue et concevoir que je dois la bouchée que j'ingurgite à l'existence de centaines de personnes est une belle base de reflexion. De la production des ingrédients jusqu'à la découpe et la cuisson, en passant par le transport et le nettoyage, tout participe de ce grand phénomène que l'on appelle "la vie". En régime zen, conscientiser chaque étape de la vie est une partie majeure de l'Eveil, et manger en fait évidemment partie.

Du coup, je fais quoi aujourd'hui ? Comme beaucoup de personnes qui ont répondu à ce thread, j'apprécie d'aller (souvent) manger dehors, et de plus en plus je m'efforce de conscientiser l'expérience. J'apprécie le travail des cuisiniers et des serveurs, et je fais attention aux saveurs et aux textures de ce que je consomme. J'aime aussi de plus en plus discuter avec le personnel (jusqu'au chef ou au gérant) afin de savoir ce qui les a amené ici, comment ils se fournissent, quelle est leur intention.
Côté cuisine perso, je reste attaché à la base de la cuisine japonaise qui veut que l'on doit se contenter de sublimer les ingrédients. Je maquille peu les goûts, et j'apprends à cuisiner de manière méthodique : taille, cuisson, préparation, présentation, le tout de manière optimale – mais néanmoins rapide. J'apprends au fur et à mesure à devenir le plus indépendant possible (en produisant par exemple mon propre kimchi, mes bases de dashi, etc.) et à faire au mieux avec moins. J'ai commencé ce printemps à faire mes premiers pas en culture de légumes (à la maison, en petite quantité, mais c'est déjà un premier pas).
Et je continue à partager des infos avec les copains sur ce que je découvre au fur et à mesure des mes avancées. Je continue à penser que la gestion de la nourriture devient de plus en plus importante avec le temps. J'ai déjà vécu le pire à l'époque ou mon smic de vendeur ne me permettait de manger que de l'industriel chez Lidl, le meilleur aussi grâce à mon boulot de journaliste, et je pense sincèrement que s'autonomiser au maximum est une voie d'avenir pour une vie plus saine.

Pour finir, des liens vers les endroits où je poste, y'a du joli et du bien écrit (pas que par moi) :
https://www.instagram.com/asianwindsnews/?hl=fr
https://francesushi.fr/
Non !
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Kaptain
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Kaptain »

Alors un conseil avant de mettre les pieds sur les rs de Jess : y aucune autre personne qui me donne autant faim avec ses publications.
Que ce soit à l'écrit ou à l'image, cet homme stimule la salivation à distance avec brio.
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Herode
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Herode »

Mattevski a écrit : 14 janv. 2022, 11:21 top vos témoignages, je suis le seul à avoir évoqué le vin avec la bouffe, c'est pas quelque chose important dans votre rapport à l'alimentation ?
Fut un temps, le vin était ma seule alimentation le weekend :)
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Scaramouche
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Scaramouche »

Herode a écrit : 14 janv. 2022, 12:27
Mattevski a écrit : 14 janv. 2022, 11:21 top vos témoignages, je suis le seul à avoir évoqué le vin avec la bouffe, c'est pas quelque chose important dans votre rapport à l'alimentation ?
Fut un temps, le vin était ma seule alimentation le weekend :)
Cela m'arrive encore...

S.
Il n'y a que deux lois dans la guerre. La première dit que si une chose doit mal tourner, elle tournera mal au pire moment. La seconde dit qu'il n'y a aucune loi valable à la guerre.
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Re: Vous et... la bouffe

Message par sapro »

J'aime le vin, mais j'ai jamais eu ce sentiment que ça sublimait les plats. Je suis content d'en ouvrir, de le goûter, mais j'irai pas jusqu'à me dire "tiens je fais ce plat, faut absolument du vin".
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Zoorp »

Herode a écrit : 14 janv. 2022, 12:27
Mattevski a écrit : 14 janv. 2022, 11:21 top vos témoignages, je suis le seul à avoir évoqué le vin avec la bouffe, c'est pas quelque chose important dans votre rapport à l'alimentation ?
Fut un temps, le vin était ma seule alimentation le weekend :)
comme Clio quoi
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:love: :love:
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Re: Vous et... la bouffe

Message par TiGrOu »

Herode a écrit : 14 janv. 2022, 12:27 Fut un temps, le vin était ma seule alimentation le weekend :)
Tu voulais dire d'un week-end à l'autre non ?
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
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Scaramouche
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Scaramouche »

sapro a écrit : 14 janv. 2022, 13:02 J'aime le vin, mais j'ai jamais eu ce sentiment que ça sublimait les plats. Je suis content d'en ouvrir, de le goûter, mais j'irai pas jusqu'à me dire "tiens je fais ce plat, faut absolument du vin".
C'est drole (mais je peux le comprendre) Pour moi le vin, et toutes les boissons, sont des aliments comme les autres. il y a de mauvais morceaux de boeuf, à contrario il y en a des bons. idem avec les boissons. Il y a des aliments qui vont bien avec tel ou tel ingrédients. je remarque tout de suite le bourguignon fait à la villageoise, au bordeaux ou au marc de vin. je n''attends pas la même chose en terme gustatif d'un plat de spaghettis servi avec un vin ou un verre de coca...

S.
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Re: Vous et... la bouffe : le present

Message par elr0y »

Rémy a écrit : 13 janv. 2022, 22:29 Pourquoi?? Et quel impact sur ta santé, ta forme,...?
Optimum en terme de calories (j'ai commence en hiver, dans des combles pas isoles, voire ouverts aux quatre vents, dans le centre de la France), temps de preparation (j'etais en permanence dans le flow, je voulais eviter d'en sortir et j'achetais meme des pommes de terre precuites sous vide), satisfaction gustative (le sel, le chaud et le gras, combo indemodable) et cout (Lidl, salami danois rose fluo a moins de 5 €/kg comme unique "viande").
De faibles quantites a chaque repas cela-dit, j'avais minutieusement calcule ce qui m'etait necessaire, l'impact a ete assez reduit par rapport a la duree.

Ensuite, c'etait juste une question de (mauvaise) habitude en fait et il a fallu un feedback d'un tiers pour que je prenne conscience de mon changement physique (minime). J'ai alors switche sur asperges en bocal/champignons en boite/jambon blanc desale et degraisse/yaourt nature midi et soir tous les jours pendant 3 mois (et workouts, meme si je courrais deja regulierement avant).
Mattevski a écrit : 14 janv. 2022, 11:21 top vos témoignages, je suis le seul à avoir évoqué le vin avec la bouffe, c'est pas quelque chose important dans votre rapport à l'alimentation ?
Jamais d'alcool pour ma part.
Mattevski
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Mattevski »

J'avais fait le test sur ma conso d'alcool qui me mettait comme elevé sur alcoomètre.fr à vous lire ça se confirme je me rends compte que je suis dans un entourage qui consomme pas mal d'alcool mais que c'est pas forcement la norme en France ...
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Gilles
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Gilles »

Je n'aime pas le vin, comme ça c'est vite vu (au grand désespoir de mon paternel et de mes frangins). J'ai tout essayé, du bon, du moins bon, du rouge, du blanc, y a que le champagne que je peux à peu près boire (et encore c'est entre 1 à 2 coupes par an grand max). De fait, je n'aime pas vraiment les plats en sauce au vin type bourguignon etc...
A contrario, j'adore la bière et c'est assez régulièrement (une à deux fois par semaine en fonction de mes restos/collègues) que je tape la pinte de blonde au repas. Je n'adapte pas ma boisson à mes plats par contre, soit c'est bière blonde (ou rousse type Kilkenny si je suis dans un pub) soit de l'eau.

Et merci Jess pour ton message, il donne faim rien qu'en le lisant :D
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Re: Vous et... la bouffe

Message par eths »

Jamais d'alcool a table sauf occasion spéciale de repas de famille/amis, et encore pas toujours.
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runthrun
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Re: Vous et... la bouffe

Message par runthrun »

Une des dernières vidéo de Dans ton corps résume assez bien mon rapport à la bouffe ( )
Quand je fais les courses, c'est surtout légumes, fruits, quelques produits laitiers, un blanc de poulet par semaine. Je n'achète que très peu de produit transformés et si j'en achète je vais passer 5 minutes à lire la composition pour chercher celui qui me semble le moins mauvais.

Venant d'emménager au 1er Janvier en repartant de zéro ou presque, mon plus gros budget a été la cuisine loin devant les autres. J'ai des habitudes, j'aime cuisiner et cela a un prix. Je sais que parmi mes prochains achats il aura un robot kitchenaid. C'est le compagnon idéal pour ceux qui aime cuisiner. Mon ancien robot en a malaxé des pates et en particulier des pates à pizza. Je ne compte pas les heures que j'ai pu passer en cuisine avant de trouver la bonne recette.

Cette passion pour la cuisine a sûrement une origine familiale. Mes grand-mères cuisinaient beaucoup, des plats simples fait des légumes du jardins, des volailles de la basse court. Une carpe farcie pêchée dans l'étang du coin les dimanches fêtes. Elles faisaient des crêpes des beignets, des quatre-quarts. C'est marrant en y repensant mais jamais elles n'ont fait de gâteaux au chocolat. C'est avec ma mère que la cuisine s'est diversifiée. Merci aux revues de cuisine. Elle aime toujours cuisiner et continue à essayer de nouvelles recettes. Mes grand-mères avaient les crêpes, ma mère c'est le fondant au chocolat. Mon père n'a jamais été très dessert. Je me souviens sa première tentative de crêpes, c'était un fail. Son truc c'était les viandes et les galettes JOF. Sa dernière lubie fut le foie gras. Jusqu'au dernier Noël anté Covid, on y avait droit.

Ma dame a toujours aimé cuisiner. Quand on a emménagé ensemble, elle est venue avec un livre de cuisine offert par sa mère quand elle était étudiante. Au début, je l'aidais simplement puis j'ai commencé à squatter la cuisine en testant des recettes de "Elle à table". Puis c'est la bibliothèque de livre de cuisine qui a commencé à prendre de plus en plus de place. Maintenant soit je passe parfois plus de temps à chercher une recette sur le net qu'à la réaliser soit je teste n recettes pour savoir quelle est la meilleure. Avec le confinement, j'ai du testé 3-4 recettes de cheese cakes (plus les retests) juste pour essayer de trouver quelques choses d'approchant celui du resto proche du taf. Mes gamins n'en pouvaient plus.

La cuisine ne s'arrête pas aux plats, je fais aussi mes boissons : Kefir, kombucha, ginger beer. J'ai même fait ma bière avec un kit brasseur qu'on m'a offert à Noêl. Sûrement une histoire de famille, l'un de mes grands-pères faisait son vin, son apéro d'épine, l'autre son cidre et ses cerises à l'eau de vie. L'un de mes grands regrets c'est qu'on n'ai pas repris les vignes de mon grand-père. Avec le recul je comprends pourquoi il aimait autant cela, mais je sais aussi que c'était beaucoup de taf surtout pour un vin de pays/table. Je pense que c'est pour cela que mon père n'a pas pris la suite.
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Mr. Grand
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Mr. Grand »

Encore un bon topic.

Perso, je suis de la team qui aime bouffer. Ce n'est pas non plus un moteur absolu de ma vie, mais ça en fait clairement partie. De fait, je claque pas mal dans de "petits restos" (10/15 balles par personne), surtout le midi où je n'ai jamais le temps de faire à manger. J'ai la chance d'habiter le 13e sud où, pour ces sommes, je peux me régaler de délicieux plats asiatiques - qui est clairement ma région favorite en la matière (chinois, viet, laotien. J'aime bien aussi la cuisine indonésienne mais on en trouve peu par ici, il faut aller aux Pays-bas pour ça). Mais je ne suis vraiment pas sectaire. J'aime la cuisine traditionnelle française, l'italienne, maghrebine, Moyen-orient, la street food de tout type - burgers en tête - avec une grosse inclinaison pour tout ce qui est frit, la bouffe indienne, la viande, le poisson... Whatever. J'aime bien tester des trucs nouveaux - ma limite se situant vers les pieds de poulet frits, que je n'ai jamais osé commander. Mais oui la bouffe me procure toujours un immense plaisir. Et puis il y a le côté social. Ces dernières années, avec un contingent de potes stéphanois, on se retrouve régulièrement tous les cinq pour tester un resto nouveau à chaque fois. On ne passe pas pour autant la soirée à parler de bouffe mais la recherche du "bon resto" à tester fait partie intégrante du plaisir de ces soirées.

A la maison, on a une toute petite cuisine donc compliqué de faire autre chose que des trucs simples. Je suis un grand adepte des tartes salées et autres cakes salés, ainsi que des riz sautés aux légumes en tout genre. Jamais rien de compliqué. Je ne suis pas du tout un "bon cuisinier" mais je ne suis pas non plus handicapé du truc. Je peux la plupart du temps suivre une recette inconnue et obtenir un résultat satisfaisant (à l'exception des gnocchis, qui demeurent une énigme absolue pour moi, voire une douloureuse pierre d'achoppement). Ma compagne étant végétarienne (borderline flexitarienne, mais en de très rares occasions), on ne prépare jamais de viande à la maison mais il peut m'arriver d'en consommer dans des plats achetés à l'extérieur (un bon loc lac, un bobun, voire des calamars frits farcis aux crevettes, canard laqué frit aux cinq parfums, nem tradeua et autres joyeusetés). De plus, même si on ne fait que des plats simples, on n'utilise que des légumes bio et de saison. Je hais la bouffe de supermarché (et ça depuis bien avant mon actuelle relation), je trouve absolument infâme tout ce qui se cuit au micro-ondes (nous n'en n'avons d'ailleurs pas) et tous les plats préparés. Le motto, c'est vraiment "simple mais bon" (aussi bien au goût qu'en termes de qualité de base des ingrédients) et tant pis si c'est pas très varié (je n'ai pas de souci à manger peu ou prou la même chose très souvent du moment que j'aime ladite chose). Je sais qu'on n'a pas toujours le choix, et je ne jette pas la pierre, mais j'ai la chance d'avoir les moyens de me nourrir correctement (en plus, j'ai aussi la chance d'être près d'un primeur bio vraiment peu cher, qui propose beaucoup de produits en circuit court) donc j'en profite. Je pense, de fait, avoir une alimentation assez équilibrée - finalement en droite ligne de mon éducation. Ma mère faisait du cholestérol et fait partie de cette génération pour qui le cholestérol était le grand Satan. Du coup, elle nous a élevé au poisson en papillote et autres légumes vapeur et potages l'hiver. Assez peu de boeuf, poulet ou porc à la maison.

J'avais été assez marqué par un post de Sapro sur le fait de ne pas finir les plats et dorénavant, c'est ce que je m'astreins à faire, privilégiant le tupperware qui constituera le déjeuner du lendemain plutôt que de finir.

Je suis clairement de la team alcool comme partie intégrante de la gastronomie. Il y a des plats que je n'envisage purement et simplement pas sans un alcool correspondant. Du fromage sans un bon vin rouge ou des huitres (probablement ce que je préfère au monde) sans un bon blanc, je trouve que c'est une abberation. Quand je suis au resto, pareil, pour moi ça fait partie intégrante du plaisir du repas. J'aime aussi beaucoup la bonne bière (je suis un ultra snob de la bière, en fait - je conchie totalement les Heineken et autres 1664), qui peut être intégrée dans pas mal d'accords gourmands. En revanche, sauf sorties à répétition et/ou circonstances particulières, je m'astreins à fond au "pas plus d'un verre et pas tous les jours" préconisé par le gouvernement parce que sinon, je me connais, je me laisse vite glisser vers le verre quotidien. Je n'ai aucun souci à boire seul chez moi (bon, là, ma compagne était enceinte d'où le "seul" sinon elle me rejoint volontiers sur un verre) du moment que c'est contingenté comme évoqué précédemment. Après, c'est comme tout le reste - je suis de ces gens qui diminuent bien plus facilement toute addiction en me l'autorisant périodiquement qu'en me mettant en tête d'arrêter. Je suis de plus en plus conscient des dangers de l'alcool, j'essaie donc de "boire mieux et moins".
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Kaptain
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Kaptain »

Savourons ce dernier post de plus de trois lignes de Mr.Grand pour les prochaines semaines/mois. :mrgreen:

Je compatis pour les gnocchis, éternelle némesis de mon parcours aux fourneaux.
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Mr. Grand
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Mr. Grand »

Kaptain a écrit : 15 janv. 2022, 11:57 Savourons ce dernier post de plus de trois lignes de Mr.Grand pour les prochaines semaines/mois. :mrgreen:
Je vous conseille un Pinot noir de Bourgogne en accompagnement.
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Scaramouche
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Scaramouche »

je suis un affreux réactionnaire communiste, je suis pour la viande, le fromage et le vin. :D

Plus sérieusement je suis plutôt traditionaliste par les pratiques culinaires héritées de ma mère durant mon enfance. Entrée, plat de légumes, plats de viandes, dessert. Ma mère adorait les plats en sauce (Boeuf bourguignon, blanquette..) et à son grand désespoir j'étais le seul de la famille a aimer les abats (ah des rognons ou des ris de veau !!!) Rien de bien original donc à la base.
C'est en fac que j'ai découvert et élargis mon horizon à d'autres gastronomie mais aussi à la malbouffe. C'est durant cette période aussi que j'ai découvert les joies, les délices et les finesses de l'alcool. Plus du vin que de la bière (j'aime bien les deux mais pour moi il n'y a pas photo entre les deux: le vin reste supérieur à la bière)
Le début de ma vie professionnelle, en région parisienne, m'a fait découvrir encore d'autres gastronomies (en province, il y a 30 ans on ne trouvait pas facilement de l'indien, du persan, du libanais, etc..)
C'est en quittant la région parisienne que je suis devenu végétarien. je le suis resté une dizaine d'année. Et puis je suis redevenu un viandard. Au final je trouvais la démarche assez vaine. j'avais aussi fait le constat que c'était me priver de tant de bonnes choses. J'en garde toutefois de graves séquelles dans mon alimentation. Il m'arrive régulièrement de manger végétarien. Ou de mixer un plat végétarien et un plat de viandard.

Pour moi la bouffe remplis 3 fonctions plus ou moins importante suivant le momentum: c'est un plaisir qui doit être fonctionnel et nourrissant. Je peux très bien me contenter d'une pizza industriel sodebo du carrefour du coin arrosée d'un coca cru 2022 que passer mon week end à laisser mijoter une daude boeuf carottes à la biere pour lequel j'aurais passé une heure chez le caviste à choisir le bon vin (un vin rouge sec) Je ne prendrais pas le même plaisir à ces deux menus. Même si mon repas doit être fonctionnel (repas rapide entre deux boulot, j'essaie de faire en sorte que ce soit toujours un moment de plaisir.. même quand c'est de l'industriel...) Je suis aussi pour la rusticité. je n'ai rien contre la grande cuisine mais les modes nouvelle cuisine / japonisante qui vendent la sublimation du produit avec deux grains de riz et une tige de "je ne sais quoi" dans l'assiette me laissent plutot de marbre.

Après je suis tout a fait conscient que mon régime alimentaire n'est peut être pas le plus sain (j'ai dépassé à une époque les 110 kilo) mais au final je me dis que j'ai bien le droit de choisir ma façon de mourir: donc elle risque d'être lié à mon taux de cholestérol (je suis un mordu de charcuterie et de fromages.... et malheureusement je n'en ai jamais assez pour finir mon pain et mon verre)

Depuis que je suis majeur et que j'ai quitté le doux et accueillant domicile familiale, je cuisine. je ne me suis jamais retrouvé en couple dans une situation où c’était madame qui cuisinait au quotidien. Cela a toujours été mon domaine réservé. Outre que j'aime cela, le fait que j'ai vécu plus célibataire qu'en couple doit joueur aussi là dessus. De plus durant mon adolescence j'ai été abreuvé de Ginette Mathiot, de la cusine des mousquetaire (Maité), de Robluchon, Jacques Martin, etc...

Un peu comme certains j'ai le regret d'avoir une petite cuisine (et aussi de ne pas avoir la place pour une cave ou un jardin pour un barbecue) donc j'essaie de rester simple sans trop de freluches ou de sophistication. J'aime les plats qui mijotent ou qui se braisent. les choses qui prennent plus d'ampleur après plusieurs réchauffages. Je me fais souvent des tartes (dans le fonctionnel, je suis un pro de la tarte rapide au four à micro onde). je possède un grand panel de sauces pour les pates. j'adore me faire des "curry" ou des sautés de riz. Tout ce qui est omelette, rapée, fritata, etc.. Paupiettes de poissons en vapeur ou vieux plat de patate à la morue au four. Je ne me fixe pas vraiment de limite. il m'est arrivé de voir des recettes a la télé qu'i m'ont donné envie de me lancer (par exemple je me fais souvent mes propres relish...) Le seul truc que j’évite ce sont les pâtisseries (je peux me damner pour en manger.. mais les faire cela ne m'a jamais tenté !)

je ne suis plus trop resto car il n'y a plus vraiment de choix de par chez moi. Dans mon coin c'est kebab, "chinois", hamburger ou pizza. Cela réduit très fortement les possibilités. Par contre mon rêve (que je ne réaliserais jamais sans doute) ce serait d'ouvrir mon propre restaurant.

S.
Il n'y a que deux lois dans la guerre. La première dit que si une chose doit mal tourner, elle tournera mal au pire moment. La seconde dit qu'il n'y a aucune loi valable à la guerre.
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Re: Vous et... la bouffe

Message par WordsRWords »

Les gnocchis le secret c'est que ça se fait a plusieurs. T'en a toujours un qui va se trouver un don.
Go poser les balls à Tricotin Grand. Meilleures pattes de poulet sauce haricots noirs si c'est de ça dont tu parlais.
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Scaramouche
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Scaramouche »

une recette et façon de faire qui à l'air simple...

Il n'y a que deux lois dans la guerre. La première dit que si une chose doit mal tourner, elle tournera mal au pire moment. La seconde dit qu'il n'y a aucune loi valable à la guerre.
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Mr. Grand
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Re: Vous et... la bouffe

Message par Mr. Grand »

WordsRWords a écrit : 16 janv. 2022, 01:35 Go poser les balls à Tricotin Grand. Meilleures pattes de poulet sauce haricots noirs si c'est de ça dont tu parlais.
Je pense qu'on parle de la même chose même si la meuf qui m'a fait connaître ça les mangeait sans sauce particulière. Mais bon, ils sont comme ça, à Tianjin, un peu plus hardcore que la moyenne du pays.

Habitant à 50 m de Tricotin, je note !