Mesdames et messieurs félicitations.Vous êtes arrivés au point de l’histoire où les indices semés au fil de l’histoire vont enfin se révéler utiles. Néanmoins, vu que je ne savais quels seraient les points importants, il est possible que j’en ai oublié quelques-uns au fur et à mesure de l’histoire.
Kaya et Kellan se retrouvent au bureau de ce dernier. Cliché classique du détective (vous savez qu’un cliché est classique quand il est repris dans un jeu Quantic Dream), il a un bureau tout pourri au milieu de l’agence, recouvert de plein de bordel. En plein échange sur de passionnantes théories concernant Judith qui semble se servir de ces meurtres plutôt que de les avoir commis, les deux acolytes sont interrompus par une assourdissante alarme.
La salle des preuves ! Quelqu’un essaye de s’y introduire !
C’est là que je me dois de revenir sur la partie 1 de l’histoire où j’évoquais un centaure gruul qui sentait la 8.6 et qui vociférait à la fête. En réalité, il se rebellait contre l’arrestation d’un “dieu-taupe” que l’agence avait mis sous les verrous quelques jours auparavant.
Dieu-taupe du nom d’Anzrag, qui vient de fracasser sa cellule et la salle des scellés.

Quelques paragraphes de remplissage plus tard, les menottes magiques du dieu-taupe sont réactivées, et hop, retour en zonzon. Sur ce, Ezrim envoie quelques agents de la RAMI chez les Gruul pour attrapper le centaure anarchiste, un certain Yarus.
De son côté, Agrus Kos lance un mystérieux “Y’a quelque chose de louche dans cette affaire, je dois aller seul dans un endroit que je ne vous dirais pas, pour faire une action que moi seul connais”. Ca a beau être un fantôme, je ne vois pas comment il pourrait survivre après une déclaration pareille.
Revenons à Proft et Etrata, qui au moins décident d'eux-mêmes de leur prochaine destination. Proft a remarqué que plusieurs fois au cours de son enquête, des araignées se trouvaient sur les mêmes lieux que lui. Bim, méga-cerveau, il file (jeu de mots sur les araignées) à toute vitesse chez les Golgari voir Izoni.
Izoni, c’est un peu la cheffe par intérim des Golgari, guilde qui essaye de faire profil bas depuis la guerre contre les phyrexians, dont l’invasion était largement guidée par Vraska, l’ancienne responsable des Golgari.
En tant que spécialiste des poisons, champignons et autres végétaux de Ravnica, Izoni confirme à Proft que la substance retrouvée chez Kylox est bien organique, mais que ce n’est absolument pas quelque chose qui pousse habituellement sur Ravnica.
MAIS SOUDAIN (oui, ils ont eu des promos sur les “mais soudain” chez Wizards), voilà que Proft repère une ombre qui file dans la nuit, probablement un assassin qui s’enfuit, et son crime restera impuni, dans l’antre des Golgari. Mais comme l’éclair qui tourbillonne, Proft se jette à la poursuite de cette ombre, mais au détour d’un couloir, coup de massue de 100t sur le coin de son museau.
Il se réveille avec l’esprit dans son palais mental. Comment quelqu’un a t’il pu l‘invoquer dans sa propre représentation de son esprit alors qu’il était inconscient ?
Devant lui, fouillant le tiroirs et les placards de son esprit, un homme avec un manteau à capuche bleu qui lui répond “Je ne suis pas l’homme que tu cherches, par contre merci pour les infos qu’il y a dans ton esprit, salut bisous”, avant que le palais mental ne disparaisse et que Proft revienne dans le vrai monde réel de la réalité véritable.

Mais qui est donc ce puissant magicien de l’esprit qui porte une capuche ? Quel mystérieux mystère !
Pendant que vous réfléchissez à cette difficile énigme, retrouvons Argus Kos, qui se fait capturer (quelle surprise) par Judith, qui annonce son plan de grande méchante : “Les Rakdos n’ont rien à voir avec ces meurtres, mais si j’arrive à faire croire que Rakdos en est responsable, je pourrais prendre sa place à la tête de la guilde.” Génial.
Allez sautons directement à la fin de ce chapitre : Proft donne rendez-vous à Kaya, et après quelques échanges d’infos, il lui annonce enfin la phrase que vous attendiez tous : “Réunissez tous les suspects, je sais qui est le tueur”