Suite à ce que j'ai raconté sur les péripéties sur DECHATTE TILT, il me semblait bon de vous retracer l'ensemble du projet ; du "Pourquoi pas ?" à son aboutissement.
Comment en sommes-nous arrivé à devoir batailler avec des prestataires étrangers, des artisans, l'administration française ... pour créer une salle de sport.
LA VIE D'AVANT :
Je remonte loin dans le temps, nous sommes en Mai 2022, ma femme (mécanicienne aéronautique) est au bout de sa vie professionnelle.
Certains de ses collègues lui font subir une forme de harcèlement moral et une direction amorphe ne fait qu'aggraver la situation.
Le fait que l'aéronautique soit un milieu très macho n'arrangeant pas son cas, et malgré de nombreuses entrevues avec sa HR, vient le moment ou le médecin de ma femme décide de l'arrêter pour Burn-Out avant que cette dernière ne soit réellement au point de non retour.
Quelques semaines passent, à se reposer et à essayer de remonter la pente mentalement en se disant que non, le problème ne venait pas d'elle ; puis arrive la fameuse question : "Et maintenant ?"
Après plus de 15 années réparties dans 3 entreprises (entre aviation d'affaire et ses jets luxueux et sous-traitant pour EasyJet) vers qui / quoi se tourner ?
Il faut savoir que l'aéroport de Genève n'est pas immense et que les boite aéronautiques sont pas nombreuses et tout le monde se connait.
Ce milieu étant aussi très spécifique du fait de qualifications nécessaires pour travailler selon les types d'avion, on ne peut pas aller n'importe où sur un claquement de doigts.
Il faut donc prendre un virage à 180° et changer de voie.
On commence par prendre rendez-vous avec Pôle Emploi pour savoir quelles sont les options sachant qu'il va surement falloir repartir de 0 ; ce qui n'est pas forcément aisé à 40 ans.
Une conseillère très avisée évoque le dossier démission reconversion.
Je vous passe les détails, mais il s'avère que ma femme pratique des arts martiaux depuis quasiment 10 ans, c'est grâce à des stages effectués pendant le Burn-Out qu'elle a su se ressourcer. Et là arrive la lumière au bout du tunnel : "Et si je me lançais dans une activité en rapport avec les arts martiaux ?".
Oui, mais quoi exactement ?
LA GENESE DU PROJET :
Quasiment au même moment, passe une annonce sur Inter-Encheres pour la reprise du bail commercial de l'ancienne salle de sport ou ma femme était membre. (cette dernière ayant fermé en 2021 pour raison administratives) ... on se regarde et on décide d'aller voir en curieux.
Enfin, en curieux, c'est un bien grand mot. On monte tout de même un mini business plan, on fait des recherches sur le matériel inclus dans la vente aux enchères pour estimer l'enchère maximale à laquelle le bail est viable.
Il s'avère que notre comptable était également le comptable de la gérante de cette salle de sport, et lorsque nous l'avons su, il nous a gentiment glissé que l'arrêt de l'activité ne s'était pas fait pour des raisons liées au Covid, et que son chiffre était bon. (secret professionnel, il ne pouvait pas nous donner les chiffres ou des données plus précises)
On part donc avec le montant de 29'000€ en limite d'enchères. La mise à prix étant à 15'000€ mais, comme dans toutes les enchères, il a deux descentes de prix successives si personne ne se manifeste (je n'ai plus les termes exacts)
Bref, nous arrivons le jour J, il y a environ 4-5 personnes qui déposent le chèque pour entrer dans l'enchère et comme prévu ça descend au prix bas.
Nous plaçons une première enchère, puis c'est suivi par un homme avec une allure bizarre, puis par un homme que nous savons être le propriétaire des lieux.
Nous tentons une deuxième enchère, même scénario... nous sommes assez près de la limite que nous nous sommes fixés. Et avant que nous n'aillons le temps de retenter, le gars bizarre relance.
Commence alors une bataille entre le propriétaire et cette personne... et le prix s'envole à quasiment 45'000€.
(ce qui est bien plus que la valeur des machines et du fichier client)
Nous sommes un peu déçus et surtout en écoutant la fin des enchères, nous comprenons que le gars bizarre n'est pas du tout intéressé par l'activité en elle même, mais uniquement par le bail de location. Il est brocanteur et cherche un local pour implanter son activité.
On sort du bâtiment, on discute un peu entre nous, et arrive le propriétaire avec qui on taille la causette. Il nous explique qu'il a volontairement fait monter les enchères car il n'aime pas le brocanteur et voulait le faire payer un maximum.
(On avait pris le temps de se renseigner un peu sur le propriétaire qui est un sacré businessman dans notre secteur.
Il a monté une entreprise d'enrobé et de BTP et de là a fait fleurir les affaires immobilières pro.)
Au culot, on lui demande s'il n'a pas d'autre bâtiment en location, ou, à tout hasard à la vente ?
Il nous regarde avec un petit sourire, tourne la tête et nous montre ça :
Avec une phrase toute simple : "Si vous voulez, je vous le fait visiter, j'ai les clés sur moi..."
Ni une, ni deux, nous voilà donc embarqués dans la visite du bâtiment.
C'est donc un bâtiment sur deux niveaux, fait d'une armature en IPE, de plancher collaborrants et de panneaux sandwichs (panneaux composés de métal, mousse expansée, métal -> isolation maximale chaud et froid)
Au rez-de-chaussée les bureaux de l'entreprise de nettoyage industriel à l'origine de cette construction en 2008, et des garages pour les véhicules.
A l'étage, un appartement de fonction.
Voici un aperçu du rez-de-chaussée :
Et voici à quoi ressemblait le logement de fonction :
On finit notre visite et on lui demande s'il est vendeur et à quel prix. Il nous annonce 550'000€.
Compte tenu des prix du marché et de la rareté d'un tel produit (il n'y a plus de terrains disponibles et des bâtiments industriels ça court pas les rues non plus) on convient que c'est plutôt correct pour les éléments suivants :
600m2 sur deux niveaux, 2000m2 de terrain.
Accès par la route goudronnée du lotissement et par la piste cyclable de la ViaRhôna.
On dit banco ! Reste à aller voir les banques avec un business plan solide, et de demander un prêt.
Nous sommes en Octobre 2022, les taux sont légèrement remontés, mais on a un dossier solide (un salaire suisse, garantie de revenus pour ma femme avec le programme démission-reconversion, des biens immobiliers loués)
Nous allons voir notre banque (Crédit Agricole) et une banque juste en face (Banque Populaire).
Notre banque ne trouve pas le projet intéressant (les salles de sport n'ont pas la côte depuis le Covid) par contre la banque populaire nous suit.
Parfait, nous allons pouvoir revoir le propriétaire.
Il était un projet fou...
Il était un projet fou...
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
Re: Il était un projet fou...
LES NEGOCIATIONS :
Nous appelons donc le propriétaire avec une simulation de prêt et un accord de principe de la banque ; ça n'a aucune valeur, mais au moins on présente un truc pour le rassurer et assoir notre position ; il ne faudrait pas qu'il le mette sur le marché.
Ah oui, parce que j'oubliais. Le bâtiment n'est pas sur le marché.
Il y a un projet en arrière plan de la part du propriétaire de faire une crèche à l'étage et de louer le RdC à la mairie pour qu'ils stockent leurs engins et équipements.
Sauf que pour le moment la crèche ne se fera pas à cause des normes, besoin de construire un ascenseur, etc.
Mais là, désillusion.
Dans le cadre de son projet, le propriétaire à fait faire un devis d'ascenceur extérieur et commandé les fournitures... il y en a pour plus de 50'000€.
Les promesses de loyer et tout font qu'il a revu son prix à la hausse : 700'000€ annoncé.
Bon ben c'est mort pour nous, nous passons sur 550'000€ avec notre business plan (validé par notre comptable) mais jamais ça passe à 700'000€ sans s'endetter sérieusement et ne pas pouvoir rembourser à la seule force des cotisations.
On se fait une raison... c'est pas ce projet là que nous ferons, dommage, on avait réussi à se projeter dans le bâtiment et à en voir le potentiel.
On part sur d'autres projets, sans de réelles convictions, quand tout à coup, presque 1 mois après, un matin le propriétaire m'appelle.
"Bonjour, (...) on avait dit combien déjà pour le bâtiment pour que ce soit bon pour vous ?
J'ai trouvé pour remettre l'ascenseur sur un autre bâtiment et le projet de crèche est annulé ; 550'000€ c'est bon pour moi."
Les bras m'en tombent... même pire, je suis tellement dans un autre esprit que j'essaie de négocier à 500'000€. Je retrouve rapidement mes esprits quand il me dit non. (non mais qu'est qui m'est passé par la tête...)
Bref, je dis oui, appelle ma femme et nous voilà partis ! Le dossier part chez le notaire cette fois et le projet va pouvoir démarrer !
Enfin, presque...
Il faut retourner voir les banques maintenant car les taux bougent à vitesse grand V.
On décide d'en voir 3 cette fois, la Banque Populaire qui nous suivait, et Société Générale, Banque de Savoie (sur des conseils, il parait qu'ils accompagnent bien les projets locaux)
Et là bim, 3 refus... même de la part de la Banque Populaire qui était avec nous 1 mois avant. Le refus est toujours le même : une salle de sport c'est risqué par les temps qui courent, beaucoup ont fermé...
On présente notre dossier au LCL et Crédit Mutuel mais en faisant une approche différente. Notre montage immobilier consistant en une SCI (pour acheter le bâtiment) et une SARL (la salle de sport) on présente uniquement la SCI en parlant de loyer pour couvrir les mensualités.
LCL rejette le dossier, le Crédit Mutuel pas.
On est bon, la femme nous donne rendez-vous pour signer les papiers un samedi matin.
Parfait, on se rend à l'agence le jour du rendez-vous, et là on trouve une femme fermée avant même qu'elle ne dise bonjour.
"Désolé, la direction a refusé le dossier par manque de garanties sur un locataire déjà signé..."
Bon ben c'est le retour à la case départ.
Nous sommes à 1 mois de l'échéance pour présenter le prêt chez le notaire et signer sans perdre les 10%.
On se dit que c'est mort pour de bon car là si on casse le compromis de vente il n'y aura plus de seconde chance.
Nous sommes à une semaine de l'échéance, on prend rendez-vous avec notre notaire franchement désabusés quand on voit la solidité de notre dossier et la réticence des banques vis-à-vis du fait de monter une salle de sport.
Et là coup de fil. Du Crédit Agricole.
Notre conseillère pro : "C'est bon, nous vous suivons, dites nous quand est-ce que vous passez signer les papiers."
Nous :
Et voilà, nous sommes engagés sur 15 ans, avec pas mal de choses qui se bousculent dans la tête.
Le plus dur est derrière nous, maintenant nous allons pouvoir commencer les choses sérieuses !
Entre tous les délais administratifs légaux, déblocages des fonds, nous sommes en Mai 2023, il est grand temps de commencer.
Heureusement nous avons eu du temps pour :
* Faire les plans avec l'appui de mon père architecte à la retraite
* Contacter différents artisans (enfin en contacter d'autres car pour monter le dossier de banque il fallait des devis)
* Planifier des "vacances" pour les travaux et prévoir les différentes dates : artisans, réception des fournitures, matériel de muscu, ouverture.
Nous appelons donc le propriétaire avec une simulation de prêt et un accord de principe de la banque ; ça n'a aucune valeur, mais au moins on présente un truc pour le rassurer et assoir notre position ; il ne faudrait pas qu'il le mette sur le marché.
Ah oui, parce que j'oubliais. Le bâtiment n'est pas sur le marché.
Il y a un projet en arrière plan de la part du propriétaire de faire une crèche à l'étage et de louer le RdC à la mairie pour qu'ils stockent leurs engins et équipements.
Sauf que pour le moment la crèche ne se fera pas à cause des normes, besoin de construire un ascenseur, etc.
Mais là, désillusion.
Dans le cadre de son projet, le propriétaire à fait faire un devis d'ascenceur extérieur et commandé les fournitures... il y en a pour plus de 50'000€.
Les promesses de loyer et tout font qu'il a revu son prix à la hausse : 700'000€ annoncé.
Bon ben c'est mort pour nous, nous passons sur 550'000€ avec notre business plan (validé par notre comptable) mais jamais ça passe à 700'000€ sans s'endetter sérieusement et ne pas pouvoir rembourser à la seule force des cotisations.
On se fait une raison... c'est pas ce projet là que nous ferons, dommage, on avait réussi à se projeter dans le bâtiment et à en voir le potentiel.
On part sur d'autres projets, sans de réelles convictions, quand tout à coup, presque 1 mois après, un matin le propriétaire m'appelle.
"Bonjour, (...) on avait dit combien déjà pour le bâtiment pour que ce soit bon pour vous ?
J'ai trouvé pour remettre l'ascenseur sur un autre bâtiment et le projet de crèche est annulé ; 550'000€ c'est bon pour moi."
Les bras m'en tombent... même pire, je suis tellement dans un autre esprit que j'essaie de négocier à 500'000€. Je retrouve rapidement mes esprits quand il me dit non. (non mais qu'est qui m'est passé par la tête...)
Bref, je dis oui, appelle ma femme et nous voilà partis ! Le dossier part chez le notaire cette fois et le projet va pouvoir démarrer !
Enfin, presque...
Il faut retourner voir les banques maintenant car les taux bougent à vitesse grand V.
On décide d'en voir 3 cette fois, la Banque Populaire qui nous suivait, et Société Générale, Banque de Savoie (sur des conseils, il parait qu'ils accompagnent bien les projets locaux)
Et là bim, 3 refus... même de la part de la Banque Populaire qui était avec nous 1 mois avant. Le refus est toujours le même : une salle de sport c'est risqué par les temps qui courent, beaucoup ont fermé...
On présente notre dossier au LCL et Crédit Mutuel mais en faisant une approche différente. Notre montage immobilier consistant en une SCI (pour acheter le bâtiment) et une SARL (la salle de sport) on présente uniquement la SCI en parlant de loyer pour couvrir les mensualités.
LCL rejette le dossier, le Crédit Mutuel pas.
On est bon, la femme nous donne rendez-vous pour signer les papiers un samedi matin.
Parfait, on se rend à l'agence le jour du rendez-vous, et là on trouve une femme fermée avant même qu'elle ne dise bonjour.
"Désolé, la direction a refusé le dossier par manque de garanties sur un locataire déjà signé..."
Bon ben c'est le retour à la case départ.
Nous sommes à 1 mois de l'échéance pour présenter le prêt chez le notaire et signer sans perdre les 10%.
On se dit que c'est mort pour de bon car là si on casse le compromis de vente il n'y aura plus de seconde chance.
Nous sommes à une semaine de l'échéance, on prend rendez-vous avec notre notaire franchement désabusés quand on voit la solidité de notre dossier et la réticence des banques vis-à-vis du fait de monter une salle de sport.
Et là coup de fil. Du Crédit Agricole.
Notre conseillère pro : "C'est bon, nous vous suivons, dites nous quand est-ce que vous passez signer les papiers."
Nous :
Et voilà, nous sommes engagés sur 15 ans, avec pas mal de choses qui se bousculent dans la tête.
Le plus dur est derrière nous, maintenant nous allons pouvoir commencer les choses sérieuses !
Entre tous les délais administratifs légaux, déblocages des fonds, nous sommes en Mai 2023, il est grand temps de commencer.
Heureusement nous avons eu du temps pour :
* Faire les plans avec l'appui de mon père architecte à la retraite
* Contacter différents artisans (enfin en contacter d'autres car pour monter le dossier de banque il fallait des devis)
* Planifier des "vacances" pour les travaux et prévoir les différentes dates : artisans, réception des fournitures, matériel de muscu, ouverture.
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
Re: Il était un projet fou...
LES TRAVAUX :
La démolition c'est quelque chose de fun... et surtout ce sont des travaux gratifiants, ça va vite et ça permet de rendre concret les projections sur papier que nous avions pu faire.
Au programme :
* Démolir les cloisons pour ouvrir l'espace et redistribuer les volumes au rez-de-chaussée :
* Remplacer un colimaçon métalique + monte charge par un escalier aux normes PMR :
* Créer de nouvelles pièces à l'étage :
* Agrandir les ouvertures et remplacer les portes sectionnelles par des baies vitrées :
Viennent ensuite les hectolitres de peinture, les kilomètres de parquets à poser.
D'ailleurs, si jamais vous devez rénover une maison, je vous conseille de passer par du SPC, ce sont des lames de poudre de pierre compressée avec une couche de PVC sur le dessus.
La couche d'usure (le PVC) fait 7mm, et résiste grandement aux chocs et passage.
Ca se pose comme du parquet flottant et c'est à peine plus cher.
Bref, nous cravachons tant bien que mal, jonglant à travers les problèmes et retards pour enfin pouvoir livrer notre salle.
La démolition c'est quelque chose de fun... et surtout ce sont des travaux gratifiants, ça va vite et ça permet de rendre concret les projections sur papier que nous avions pu faire.
Au programme :
* Démolir les cloisons pour ouvrir l'espace et redistribuer les volumes au rez-de-chaussée :
* Remplacer un colimaçon métalique + monte charge par un escalier aux normes PMR :
* Créer de nouvelles pièces à l'étage :
* Agrandir les ouvertures et remplacer les portes sectionnelles par des baies vitrées :
Viennent ensuite les hectolitres de peinture, les kilomètres de parquets à poser.
D'ailleurs, si jamais vous devez rénover une maison, je vous conseille de passer par du SPC, ce sont des lames de poudre de pierre compressée avec une couche de PVC sur le dessus.
La couche d'usure (le PVC) fait 7mm, et résiste grandement aux chocs et passage.
Ca se pose comme du parquet flottant et c'est à peine plus cher.
Bref, nous cravachons tant bien que mal, jonglant à travers les problèmes et retards pour enfin pouvoir livrer notre salle.
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
Re: Il était un projet fou...
LA SALLE DE SPORT :
Bref, nous arrivons donc à réaliser tout cela et enfin le présenter en inauguration le 1er Mars.
Je suis donc content de vous montrer deux vidéos des deux niveaux de notre salle de sport
Merci de m'avoir lu.
Bref, nous arrivons donc à réaliser tout cela et enfin le présenter en inauguration le 1er Mars.
Je suis donc content de vous montrer deux vidéos des deux niveaux de notre salle de sport
Merci de m'avoir lu.
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
Re: Il était un projet fou...
Une crèche en étage, y en a toujours qui planent à 10000... 
Re: Il était un projet fou...
En tout cas bravo pour la résilience, sacré projet semé d'embûches.
Et félicitations pour ton investissement dans le projet de reconversion de ta femme, parce que même en 2024 il n'y a pas tant de compagnons de vie qui s'investiraient autant que tu l'as fait dans le virage pro de leur conjoint(e). Ça méritera toujours d'être souligné.
Et félicitations pour ton investissement dans le projet de reconversion de ta femme, parce que même en 2024 il n'y a pas tant de compagnons de vie qui s'investiraient autant que tu l'as fait dans le virage pro de leur conjoint(e). Ça méritera toujours d'être souligné.
Re: Il était un projet fou...
Le pire dans ce dossier c'est que c'est la crèche qui a contacté la mairie, qui a pris contact avec le propriétaire du bâtiment.
De là, la crèche a dit oui malgré :
* l'absence d'accès (ascenseur),
* la distribution des pièces inadaptée à une crèche,
* le fait qu'en dessous il y aurait eu des garages et donc du bruit,
* aucune entrée séparée niveau parking pour deux activités,
* un loyer exorbitant du fait des travaux à réaliser.
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
Re: Il était un projet fou...
J'suis peut-être un beauf con dans la tête de certains, mais en IRL je suis sympa.Kaptain a écrit : ↑06 mars 2024, 16:53 En tout cas bravo pour la résilience, sacré projet semé d'embûches.
Et félicitations pour ton investissement dans le projet de reconversion de ta femme, parce que même en 2024 il n'y a pas tant de compagnons de vie qui s'investiraient autant que tu l'as fait dans le virage pro de leur conjoint(e). Ça méritera toujours d'être souligné.
Et pour moi, être en couple c'est aussi bien une addition de deux personnalités que de devenir une seule personne dans les moments difficiles ou le soutien de l'autre est indispensable.
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
Re: Il était un projet fou...
Bravo d'avoir tenu le coup et merci d'avoir raconté tout ça !
Les premiers jours prennent comme vous l'espériez?
Les premiers jours prennent comme vous l'espériez?
Re: Il était un projet fou...
Bilan de la première semaine, des retours positifs et des personnes heureuses.
Que ce soit parmi les coachs comme les clients qui ont pu assister aux premiers cours.
Nous avons déjà eu des cours complets, mais également de nombreuses réservations pour la semaine prochaine.
Déjà 87 adhérents, dont quasiment la moitié en abonnement annuel.
Nous sommes agréablement surpris de ce démarrage canon, reste à espérer que d'autres vont rejoindre le mouvement et que ceux qui ont commencé par une formule au mois poursuivront sur la formule annuelle.
Que ce soit parmi les coachs comme les clients qui ont pu assister aux premiers cours.
Nous avons déjà eu des cours complets, mais également de nombreuses réservations pour la semaine prochaine.
Déjà 87 adhérents, dont quasiment la moitié en abonnement annuel.
Nous sommes agréablement surpris de ce démarrage canon, reste à espérer que d'autres vont rejoindre le mouvement et que ceux qui ont commencé par une formule au mois poursuivront sur la formule annuelle.
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
Re: Il était un projet fou...
Cœur sur vous et votre projet 
Re: Il était un projet fou...
GGG ! (gros GG)
Re: Il était un projet fou...
pas mieux, gg!
Ragisacam : "la religion, c'est juste le premier Ponzi ever"
Re: Il était un projet fou...
Bravo pour votre résilience et votre capacité d'adaptation!
Pleins de succès pour vous
Sto lat comme on dit en polonais
Pleins de succès pour vous
Sto lat comme on dit en polonais
Re: Il était un projet fou...
top le témoignage ! en salle indépendante du coup ?
Ca fait des années que je dois témoigner sur ma création de boite moi mais toujours la flemme
Ca fait des années que je dois témoigner sur ma création de boite moi mais toujours la flemme
Re: Il était un projet fou...
Merci à tous pour vos retours.
@Mattevski oui, en salle indépendante.
Il y a trop de frais constants et un billet d'entrée abominablement cher pour les franchises.
Le risque est plus grand sans l'appui d'un groupe, mais on n'est pas dans une zone "concurrentielle" donc on risquait pas trop de se tromper sur la chalandise et le potentiel clientèle.
Nous sommes d'ailleurs agréablement surpris de la distance que certains font pour venir chez nous.
Et nous commençons même à recevoir des demandes de partenariat avec des commerces aux alentours.
@Mattevski oui, en salle indépendante.
Il y a trop de frais constants et un billet d'entrée abominablement cher pour les franchises.
Le risque est plus grand sans l'appui d'un groupe, mais on n'est pas dans une zone "concurrentielle" donc on risquait pas trop de se tromper sur la chalandise et le potentiel clientèle.
Nous sommes d'ailleurs agréablement surpris de la distance que certains font pour venir chez nous.
Et nous commençons même à recevoir des demandes de partenariat avec des commerces aux alentours.
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
Re: Il était un projet fou...
Gg ! De ton côté, tu comptes continuer sur ton taf actuel ou à terme migrer là dessus aussi ?
Re: Il était un projet fou...
De mon côté je conserve mon taf.
Pour la stabilité des revenus au sein du foyer, et parce que travailler en couple c'est pas non plus le but recherché.
A moyen terme, si les revenus de la salle le permettent, on mettra une personne à l'accueil et ma femme pourra se dégager du temps et un salaire.
Pour le moment on est sur des semaines de 65-70 heures pour le lancement et on sait très bien que ça ne tiendra pas avec ce rythme là.
Pour la stabilité des revenus au sein du foyer, et parce que travailler en couple c'est pas non plus le but recherché.
A moyen terme, si les revenus de la salle le permettent, on mettra une personne à l'accueil et ma femme pourra se dégager du temps et un salaire.
Pour le moment on est sur des semaines de 65-70 heures pour le lancement et on sait très bien que ça ne tiendra pas avec ce rythme là.
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
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SeikoTheWiz
- Jiba
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Re: Il était un projet fou...
Ya vraiment BEAUCOUP TROP DE TEXTE mais GLHF le tigre
Re: Il était un projet fou...
GG Tigrou tu mérites!
Re: Il était un projet fou...
ce qui est sympa dans cette histoire c est que tu t es bien battu et on a pu suivre en direct donc ca fait plaisir que la perseverance paye.
bien joué le tigre
bien joué le tigre
Re: Il était un projet fou...
je propose que Tigrou ne soit ni mangé la prochaine nuit ni brûlé au prochain bûcher
Ragisacam : "la religion, c'est juste le premier Ponzi ever"