Toilettes japonaises installées en janvier.
Monde de merde
Re: Monde de merde
1- 20gr savon marseille râpé (7€/kg), soit 0,14€
2- Faire bouillir 1L d'eau
Ajouter 1- dans 2-, mélanger jusqu'à dissolution
3- Ajouter 20gr savon noir liquide (6€/kg) soit 0.12€
4- Ajouter 1 cuillère café cristaux soude (7€/kg) soit que dalle (et ça sert aussi pour la poudre à lave vaisselle)
Faire bouillir, mélanger
Mettre dans bouteille, laisser refroidir
Coût au Litre : 0.26€
Secouer la bouteille avant usage (le savon a tendance à resolidifier légèrement au fond)
Mettre 20cl directement dans tambour (moi je mets dans le bac détergent, ça marche bien)
Laver à 30°
Kevin.
Re: Monde de merde
Vous pouvez même vous passer de savon noir si vous n'en avez pas, ce n'est pas grave (surtout que c'est assez odorant).
Veiller à prendre du pur savon de marseille (huile d'olive, pas de parfum).
Ajout d'huiles essentielles tout à fait compatible (tea tree, lavande, citrus, etc.).
À la fin de la dissolution vous obtenez un liquide, qui va gagner en viscosité en refroidissant.
Si après repos vous avez l'impression d'avoir rempli votre contenant avec l'offrande d'une centaine de participants à un bukkake, félicitations vous avez réussi votre lessive.
Mais chacun finit par doser sa recette en fonction de la consistance qui lui convient.
Veiller à prendre du pur savon de marseille (huile d'olive, pas de parfum).
Ajout d'huiles essentielles tout à fait compatible (tea tree, lavande, citrus, etc.).
À la fin de la dissolution vous obtenez un liquide, qui va gagner en viscosité en refroidissant.
Si après repos vous avez l'impression d'avoir rempli votre contenant avec l'offrande d'une centaine de participants à un bukkake, félicitations vous avez réussi votre lessive.
Mais chacun finit par doser sa recette en fonction de la consistance qui lui convient.
Re: Monde de merde
Pour pas laisser kaptain seul, j'ai été consultant formateur 13 ans et même si c'est assez valorisant d'aider des entreprises et leurs salariés à améliorer leur travail, ça reste tout de même un gigantesque gâchis d'argent pour les entreprises qui vient de la médiocrité des sous chefs voire même des patrons pour une grosse partie des PME que j'ai vu.
Vous comprendrez que j'ai du mal à encaisser qu'une grosse boîte va lâcher des millions en conseils divers et chouiner pour augmenter ses salariés de base.
Surtout vu les salaires des consultants...
Je souscris donc complètement sur la partie bullshit job révélateur d'une société qui fonctionne bizarrement.
Et pourtant j'ai bien aimé mon taff et je suis assez convaincu que mes interventions étaient nécessaires et ont apporté à mes clients. J'avais quand même cette sensation de les voler tellement mes conseils étaient souvent juste du bon sens.
Vous comprendrez que j'ai du mal à encaisser qu'une grosse boîte va lâcher des millions en conseils divers et chouiner pour augmenter ses salariés de base.
Surtout vu les salaires des consultants...
Je souscris donc complètement sur la partie bullshit job révélateur d'une société qui fonctionne bizarrement.
Et pourtant j'ai bien aimé mon taff et je suis assez convaincu que mes interventions étaient nécessaires et ont apporté à mes clients. J'avais quand même cette sensation de les voler tellement mes conseils étaient souvent juste du bon sens.
Re: Monde de merde
T'as bien pensé à poster dans un topic où on raconte du caca pour se mettre au niveau du posteur que sur un topic intéressant du coup
Au début on voulait faire les 10 Commandements, mais on n'avait pas de pyramide. Alors on a voulu faire Autant en emporte le vent, mais on n'avait pas Clark Gabble. Alors on a filmé le chat
Re: Monde de merde
Est ce que tu es fier de moi ? :lol:
Re: Monde de merde
Est-ce que le conseil très très cher ne serait pas l'équivalent des sacs channels/LV ? IE: un produit de qualité mais pricé beaucoup plus cher que ce qui se fait/pourrait se faire, non pas parce que la qualité est à ce point supérieur au reste du field, mais parce que le prix élitiste lui-même fait parti du branding qui faire reluire la décision d'engager telle ou telle boîte?
Fin, je vois le contre argument: il est difficile de jauger de la qualité d'une entité de conseil, et plus le conseil est bon, plus l'impact sur la boîte serait bénéfique, d'où l'idée d'essayer de choper ce qui fait de mieux - comme on essaie de filer les meilleurs profs aux écoles les plus prestigieuses ou les familles les plus fortunés.
Vous qui bosses dans le milieu du coup, à quel point vous trouvez les salaires justifiés et à quel point opportuniste ? (Et n'y voyez pas une critique, individuellement, j'espère aussi monter mes revenus à des chiffres au-dessus de la moyenne)
Fin, je vois le contre argument: il est difficile de jauger de la qualité d'une entité de conseil, et plus le conseil est bon, plus l'impact sur la boîte serait bénéfique, d'où l'idée d'essayer de choper ce qui fait de mieux - comme on essaie de filer les meilleurs profs aux écoles les plus prestigieuses ou les familles les plus fortunés.
Vous qui bosses dans le milieu du coup, à quel point vous trouvez les salaires justifiés et à quel point opportuniste ? (Et n'y voyez pas une critique, individuellement, j'espère aussi monter mes revenus à des chiffres au-dessus de la moyenne)
Re: Monde de merde
Pour revenir sur le fond du sujet du conseil.
Pour l'aspect, je fais appel à un tiers pour résoudre mon problème interne, cela a été conceptualisé au sein de que l'on appelle la théorie de l'agence. En résumé très très succinct : je fais appel à un tiers qui n'aura qu'un objectif seul et unique, celui d'atteindre l'objectif qui lui a été assigné.
Concernant le prix, je pense que l'on peut appliquer ici la théorie du signal ou "lemons". N'ayant aucun moyen d'évaluer la valeur de la prestation, mais recherchant quelque chose de qualité, je vais sélectionner la prestation dans la gamme de prix la plus élevée. Cela me rassure (même si cela n'est pas rationnel).
C'est tellement beau les théories et modélisations économiques
Pour l'aspect, je fais appel à un tiers pour résoudre mon problème interne, cela a été conceptualisé au sein de que l'on appelle la théorie de l'agence. En résumé très très succinct : je fais appel à un tiers qui n'aura qu'un objectif seul et unique, celui d'atteindre l'objectif qui lui a été assigné.
Concernant le prix, je pense que l'on peut appliquer ici la théorie du signal ou "lemons". N'ayant aucun moyen d'évaluer la valeur de la prestation, mais recherchant quelque chose de qualité, je vais sélectionner la prestation dans la gamme de prix la plus élevée. Cela me rassure (même si cela n'est pas rationnel).
C'est tellement beau les théories et modélisations économiques
Re: Monde de merde
J'aimerais que ce soit aussi simple que vos idées reçues. Note que là vous êtes dans le topic caca donc ça peut coller .Ragisacam a écrit : ↑13 mai 2021, 13:04 Concernant le prix, je pense que l'on peut appliquer ici la théorie du signal ou "lemons". N'ayant aucun moyen d'évaluer la valeur de la prestation, mais recherchant quelque chose de qualité, je vais sélectionner la prestation dans la gamme de prix la plus élevée. Cela me rassure (même si cela n'est pas rationnel).
Pour répondre rapido :
- C'est un secteur ultra concurrentiel où masse boite ont un faible nombre de salariés. Clairement, tu t'amuses pas à cramer budget infini et gérer une négo ou une vente complexe est une très grosse partie du métier,
- Pour ce qui est d'acheter la marque, à part 2 ou 3 cabinets, c'est clairement pas le cas. Et clairement, même une grosse boite comme One Point n'a pas la marque pour dire qu'elle vend la marque. Les codes sont très éloignés de ceux du luxe.
Au début on voulait faire les 10 Commandements, mais on n'avait pas de pyramide. Alors on a voulu faire Autant en emporte le vent, mais on n'avait pas Clark Gabble. Alors on a filmé le chat
Re: Monde de merde
Ngold, je suis offusqué car je ne faisais que citer les théories économiques qui m'ont été enseignées à la fac (qui était communiste, ce qui est assez drôle quand elle a pour but d'enseigner le droit et l'économie à ses étudiants :lol: ).
Et pour revenir sur ce qui est ton métier : je n'ai aucune expérience opérationnelle de ton secteur. Loin de moi l'idée de juger ce qui s'y passe.
Par contre, ayant évolué dans les secteurs banque/finance/assurance, vous avez du boulot pour les décennies à venir. C'est impressionnant, quand tu arrives à prendre du recul sur ce que tu fais, sur la capacité des individus à refuser l'évolution du monde dans lequel ils vivent et du coup envisager de remettre en cause ce qu'ils ont toujours fait.
Je n'aurai jamais la patience de faire un métier tel que le tien
Et pour revenir sur ce qui est ton métier : je n'ai aucune expérience opérationnelle de ton secteur. Loin de moi l'idée de juger ce qui s'y passe.
Par contre, ayant évolué dans les secteurs banque/finance/assurance, vous avez du boulot pour les décennies à venir. C'est impressionnant, quand tu arrives à prendre du recul sur ce que tu fais, sur la capacité des individus à refuser l'évolution du monde dans lequel ils vivent et du coup envisager de remettre en cause ce qu'ils ont toujours fait.
Je n'aurai jamais la patience de faire un métier tel que le tien
Re: Monde de merde
Oui ça c'est clair : il y a énormément de choses à faire dans les banques, d'autant plus que le système d'information est le cœur du métier. Avec l'avènement du digital, la fin de la récrée avec des prêts à taux élevés qui suffisaient pour les marges et la désintermédiation, il y a vraiment masse chose à faire.Ragisacam a écrit : ↑13 mai 2021, 14:38 Par contre, ayant évolué dans les secteurs banque/finance/assurance, vous avez du boulot pour les décennies à venir. C'est impressionnant, quand tu arrives à prendre du recul sur ce que tu fais, sur la capacité des individus à refuser l'évolution du monde dans lequel ils vivent et du coup envisager de remettre en cause ce qu'ils ont toujours fait.
Il faut admettre que ce n'est pas facile tous les jours, d'autant plus pour un profil comme moi pour lequel l'empathie n'était pas une compétence innée. C'est quelque chose que j'ai dû comprendre et apprendre, ce qui m'a également beaucoup servi après dans d'autres domaines.
Honnêtement, je pense que je suis passé à côté de la première partie de ma carrière professionnelle car je n'avais pas compris l'intérêt des compétences "change" (prononcé à l'anglais, "tchêêênge") et que j'étais dans une entreprise qui ne formait pas ses consultants (pas de formation, pas de coaching). Pour moi, j'étais un consultant à l'ancienne : j'étais là pour débarquer quelque part, secouer tout le monde, dérouler ce que j'avais appris et me barrer pour recommencer ailleurs. Je croyais vraiment à ce que je faisais : sur l'énergie et le climat, ce sur quoi je travaille principalement, il fallait se bouger le cul et j'ai toujours refusé de rejoindre EDF parce que c'était une entreprise sclérosée de boomers. J'étais super content de me balader dans différentes entités pour secouer tout le monde.
Je passais ainsi complètement à côté de ce qu'a décrit Rémi dans le précédent post : la conduite du changement pour faire émerger l'intelligence collective, avec les vieux experts qui avaient leur réseau et leur compétence et donc un réel pouvoir d’action pour peu qu’on arrive à les embarquer, ce que je ne faisais pas : pour moi, ils appartenaient tout simplement au passé. Du coup, ce que je faisais était ok, mais l'émulsion avait du mal à prendre. J'avais des projets qui plantaient je ne savais pas trop comment et je n'ai compris quelques années plus tard que je n'avais pas le soutien du middle management, tout simplement parce qu'ils avaient l'impression de se faire déposséder de leur périmètre. Du coup, au moindre détail qui n'allait pas (et il y en a toujours), y'avait toujours un expert pour dire que ça n'allait pas et qu'il fallait recommencer, alors qu’il aurait pu dire que ce n'était pas grave car identifié et qu'on allait s'en débrouiller. Mon erreur face à ça a toujours été de me dire qu'il fallait donc faire des dossiers parfaits sans erreur, ce qui est un leurre : même si c'est bon, il y a toujours quelqu'un pour dire qu'il l'aurait dit autrement et monter inconsciemment le sujet en épingle et ainsi ralentir le mouvement. L'avantage de cela est que je suis rapidement devenu expert de ce que je faisais, mais je devais bosser 4 fois plus que d'autres pour engager un dossier, sans certitude que cela puisse fonctionner. C’était par ailleurs très frustrant de voir certains de mes collègues que je ne trouvais vraiment pas ouf réussir parfois mieux que moi, sans que je comprenne pourquoi.
J'ai fini par changer de boite parce que j'ai fini par comprendre que quelque chose ne fonctionnait pas dans ce que je faisais et que ce n'était pas mon entreprise actuelle qui allait m'apprendre à corriger le tir. Quand j'ai posé ma démission, ça a fait un foin pas possible en interne et on m'a proposé 30% d'augmentation (sur un salaire déjà vraiment pas dégueux) + passage de grade pour rester. J'ai refusé. Je m'en suis mordu les doigts pendant 2 ans je pense car dans ma nouvelle boite, où il y avait masse coaching et formations, j'ai pris plusieurs taquets justement parce que j'avais beau être un super expert et offrir une visibilité inédite au cabinet, j'étais à la rue sur tout ce qui était conduite du changement.
J'ai beaucoup lu, j'ai pris au sérieux les feed back qu'on m'a fait, j'ai toujours eu des bonnes évals malgré tout cela et ça m'a bien motivé. Au bout de 2 ans, j'ai réalisé pleins de trucs et mon métier est devenu beaucoup plus facile. Un peu comme quand tu enlèves des chaussures qui étaient beaucoup trop serrées en te demandant comme tu as pu les porter tout ce temps.
J'ai travaillé sur un projet complètement nuts de "Smart Grids" au début des années 2010. Le topo était simple : rien ne fonctionnait, le management était ultra attendu sur le sujet, il y avait un gros budget et l'interne qu'ils avaient mis là ne savait pas ce qu'il faisait ici. On a beaucoup bossé, on a embarqué du monde, on a lu beaucoup de choses mais surtout, on a écouté, on a pris le temps de comprendre pourquoi ça ne fonctionnait pas. J’ai utilisé des outils de management bullshit que je méprisais et ne pensais pas utiliser un jour. Au final, on était dans les grands classiques exposés plus haut de pourquoi les nouveaux projets ne fonctionnent pas. ça a été un énorme succès que je n'aurais pas été capable de produire dans mon ancienne boite.
Donc oui, tu m'as triggerd . C'est vraiment pas simple : ça demande du temps, de l'empathie, de l'écoute en plus de toute la méthodologie et parfois l'expertise comme je peux le faire parce que j'ai à cœur de travailler sur une cause qui m'importe. Tout ça sachant que c'est vraiment un secteur hyper concurrentiel où chacun fait le métier à sa sauce, ce qui explique aussi qu'on ait des clients très différents. Je croise souvent One Point sur mes missions mais jamais la boite de Watanabe par exemple, tout simplement parce que je pense que l'angle sous lequel on aborde les problèmes n'est pas le même : ça parle plus à certains clients qu'à d'autres et le terrain est très vaste. D'où le fait que les terrains ne se recoupent pas toujours mais qu'au final, on en fait pas ce qu'on veut sur les prix auxquels on vend aux clients vu la concurrence très présente dans le domaine.
Au début on voulait faire les 10 Commandements, mais on n'avait pas de pyramide. Alors on a voulu faire Autant en emporte le vent, mais on n'avait pas Clark Gabble. Alors on a filmé le chat
Re: Monde de merde
Excellent post de Nicolas
Et beaucoup de trucs qui me parlent et qui se retrouvent en management
Et beaucoup de trucs qui me parlent et qui se retrouvent en management
Re: Monde de merde
Effectivement, commentaire intéressant qui je trouve fonctionne en duo avec le post de Kaptain qui inaugure cette discussion.
A eux deux, ils expliquent pourquoi tous les gens dans le conseil pensent que c'est le monde est ok, pourquoi ceux qui n'en sont pas pensent que le monde est stupide, et pourquoi les deux ont raison.
La plus élémentaire sagesse populaire (Kaptain) comprendra vite l'absurdité d'un système qui investit des milliards pour apprendre à des gens à communiquer ensemble, et produire ensemble et constatera que la première absurdité était bien d'oublier cela.
Cependant, en écoutant quelqu'un du conseil et donc représentant des secteurs archi-spécialisés qui ont permis à la société de gagner des milliards (Ngold) en détruisant l'humain, on se rend compte qu'ils découvrent le plaisir de réapprendre à valoriser les relations humaines, de réapprendre à communiquer et produire ensemble, et donc à reconstruire de l'humain même si ça coûte des milliards. Qui pourrait les en blâmer?
Les deux ont raison puisque les représentants de la sagesse populaire jugent la représentation qu'ils ont et qui ne prend pas en compte les nouvelles orientations du conseil qui n'ont pas encore produits leurs fruits. Cependant, la conclusion de tout ça pourrait paraître moins belle qu'elle n'y paraît parce que si les gens du conseil n'apprennent pas vite à faire ruisseler le potentiel de décision à toutes les classes de la société, certaines pourraient s'impatienter au point de ne plus pouvoir être calmé par un Lego Serious Play.
Par exemple en tant que prof de la fonction publique, ça ruisselle ni nous implique zéro dans les change [s]demandés.[/s] imposés. (Mais c'est une autre histoire)
A eux deux, ils expliquent pourquoi tous les gens dans le conseil pensent que c'est le monde est ok, pourquoi ceux qui n'en sont pas pensent que le monde est stupide, et pourquoi les deux ont raison.
La plus élémentaire sagesse populaire (Kaptain) comprendra vite l'absurdité d'un système qui investit des milliards pour apprendre à des gens à communiquer ensemble, et produire ensemble et constatera que la première absurdité était bien d'oublier cela.
Cependant, en écoutant quelqu'un du conseil et donc représentant des secteurs archi-spécialisés qui ont permis à la société de gagner des milliards (Ngold) en détruisant l'humain, on se rend compte qu'ils découvrent le plaisir de réapprendre à valoriser les relations humaines, de réapprendre à communiquer et produire ensemble, et donc à reconstruire de l'humain même si ça coûte des milliards. Qui pourrait les en blâmer?
Les deux ont raison puisque les représentants de la sagesse populaire jugent la représentation qu'ils ont et qui ne prend pas en compte les nouvelles orientations du conseil qui n'ont pas encore produits leurs fruits. Cependant, la conclusion de tout ça pourrait paraître moins belle qu'elle n'y paraît parce que si les gens du conseil n'apprennent pas vite à faire ruisseler le potentiel de décision à toutes les classes de la société, certaines pourraient s'impatienter au point de ne plus pouvoir être calmé par un Lego Serious Play.
Par exemple en tant que prof de la fonction publique, ça ruisselle ni nous implique zéro dans les change [s]demandés.[/s] imposés. (Mais c'est une autre histoire)
Re: Monde de merde
On parle bien des mêmes banques qui sont actuellement sous AS400 ?Ragisacam a écrit : ↑13 mai 2021, 14:38Par contre, ayant évolué dans les secteurs banque/finance/assurance, vous avez du boulot pour les décennies à venir. C'est impressionnant, quand tu arrives à prendre du recul sur ce que tu fais, sur la capacité des individus à refuser l'évolution du monde dans lequel ils vivent et du coup envisager de remettre en cause ce qu'ils ont toujours fait.
« Il y aura ceux du 14 Août 2005 et les autres... »
Re: Monde de merde
Ahhh les opérations à passer en commande, connaître les menus par coeur sinon impossible de réaliser la moindre manipulation/opération pour un client. Oui, oui on parle d'AS400.
Souvenir ému quand les conditions tarifaires standard évoluent et que tu vois que les dérogations que tu avais mis en place sont, ou non, modifiées. Mais pourquoi donc ? Parce que le système de calcul des frais appliqués sur les comptes a été dérivés d'un outil de prêt hypothécaire. Et qu'en fonction de l'humeur, ou de la météo, les conditions tarifaires dérogatoires ou été saisies au fil des années en valeur relative ou absolues.
Dans ma dernière expérience en tant que salarié, mon manager avait été désigné PO. Il était donc le référent technique lors des différentes réunions pour expliquer à quel point il était compliqué de faire évoluer du vieux code écrit en "kobold".
Je me suis étouffé de rire (parce que j'ai appris à coder en Cobol dans une autre vie). Mais j'étais le geek de l'équipe : je ne tapais pas Google dans la barre de recherche pour... Effectuer une recherche
Souvenir ému quand les conditions tarifaires standard évoluent et que tu vois que les dérogations que tu avais mis en place sont, ou non, modifiées. Mais pourquoi donc ? Parce que le système de calcul des frais appliqués sur les comptes a été dérivés d'un outil de prêt hypothécaire. Et qu'en fonction de l'humeur, ou de la météo, les conditions tarifaires dérogatoires ou été saisies au fil des années en valeur relative ou absolues.
Dans ma dernière expérience en tant que salarié, mon manager avait été désigné PO. Il était donc le référent technique lors des différentes réunions pour expliquer à quel point il était compliqué de faire évoluer du vieux code écrit en "kobold".
Je me suis étouffé de rire (parce que j'ai appris à coder en Cobol dans une autre vie). Mais j'étais le geek de l'équipe : je ne tapais pas Google dans la barre de recherche pour... Effectuer une recherche
Re: Monde de merde
On trouve très peu d'AS400 dans le milieu bancaire, ces jouets pour enfants étant plutôt réservés à la grande distribution. C'est plutôt du mainframe/MVS le backbone des SI bancaires et les compétences dans ce domaine sont extrêmement recherchées parce qu'il n'y a plus que des vieux qui connaissent mais c'est tellement robuste qu'on est pas prêt de les arrêter.
La migration est tellement coûteuse que même des boîtes qui ont de très gros moyens y réfléchissent à deux fois avant de sauter le pas.
La migration est tellement coûteuse que même des boîtes qui ont de très gros moyens y réfléchissent à deux fois avant de sauter le pas.
Laissez les bons temps rouler