ouai je me posais la questions quand je voyais tout le monde balancer son voisin juif pour le bien commun.Turkish a écrit : 13 déc. 2021, 12:46 qu'est ce qui a merdé dans notre société pour que des gens a priori éduqués et pas demeurés comme le couple xuel, en arrive à un tel degré d'individualisme ?
Vous, votre enfant, l'ecole
Re: Vous, votre enfant, l'ecole
Re: Vous, votre enfant, l'ecole
Mais clair
Ici c'est tellement rempli de poucaves que c'en devient gênant
J'ai l'impression d'être le seul qui aurait pas balancé Claude Guéant !
Ici c'est tellement rempli de poucaves que c'en devient gênant
J'ai l'impression d'être le seul qui aurait pas balancé Claude Guéant !
Re: Vous, votre enfant, l'ecole
peut être que le voisin en question était malade, tu ne sais pasColu a écrit : 13 déc. 2021, 14:24ouai je me posais la questions quand je voyais tout le monde balancer son voisin juif pour le bien commun.Turkish a écrit : 13 déc. 2021, 12:46 qu'est ce qui a merdé dans notre société pour que des gens a priori éduqués et pas demeurés comme le couple xuel, en arrive à un tel degré d'individualisme ?
Re: Vous, votre enfant, l'ecole
Pour en revenir au sujet premier de l'école, ces deux dernières années m'ont poussé à plus m'intéresser à ce système.
J'ai un petit garçon de 7 ans qui n'est pas un génie mais qui a été assez bien entouré et disposé pour sauter une classe.
Pendant ses premières années de scolarité, crèche et maternelle, je trouvais ça merveilleux, j'avais l'impression de confier un tamagochi et de le retrouver plus malin le soir, plus évolué.
A son entrée au primaire, je crois qu'une partie de moi voulait continuer comme ça. Toutefois avec le COVID, j'ai du m'intéresser plus concrètement ce qu'il faisait.
J'ai aussi échangé avec des gens qui étudiaient le truc dont un papa qui souhaitait faire de sa fille une championne de surf. Il m'a livré la conclusion suivante : ce qu'ils font à l'école, individuellement, c'est très très bien fait en 3h à la maison. Sur le moment je n'ai pas intégré l'information mais elle est restée dans un coin de mon cerveau.
Rentrée 2021, 3ème jour de classe, cas de COVID, classe fermée 10 jours (car 2ème cas déclaré dans la foulée).
Jusqu'à lors les devoirs étaient l'appanage de ma femme mais j'ai voulu la soulager de ce poids et aller au bout de mes idées...J'ai donc commencé à faire les devoirs à la maison avec mon fils.
1er constat : ce qui est évident pour moi ne l'est pas pour lui.
2 ème constat : je n'ai pas de prime abord la pédagogie nécessaire
3ème constat : mes réactions sont totalement inappropriées et ne lui servent pas (taper sur la table etc)
4ème : c'est quand même hard de laisser un seul parent s'occuper de ça (ce que j'ai fait pendant longtemps...)
Même si le mot est un peu trop utilisé ces dernières années, j'ai du "déconstruire" ma façon de penser sur la transmission. Je me suis souvenu de ce que m'avait dit le mec : "En 3h tu peux faire ça très bien".
Au delà de ça, au lieu de m"intéresser sur le "comment" j'allais faire, j'ai passé du temps à réfléchir au "pourquoi?". Quand je travaille avec mon fils, à quoi ça sert et à qui? Et j'ai compris un truc, c'est que j'avais le privilège de pouvoir lui transmettre ce que je voulais, de la façon dont je pensais la plus intelligente. Je pouvais apporter à ce tamagochi, les trucs que personne d'autres ne lui diraient et qui lui serviraient toute sa vie.
Plutot que de lui apporter des solutions, j'ai préféré lui poser des questions et l'inviter à trouver des chemins de pensée.
Concrètement un truc qui me rendait fou : il fait tomber son stylo...sa règle...etc. Je lui ai demandé : "A ton avis, comment tu pourrais faire en sorte que la règle ne tombe pas?" Il a compris que s'il la rangeait après chaque manipulation, il augmentait ses chances qu'elle ne chute plus. Des fois il oublie et elle tombe mais il a maintenant une clé pour que ça n'arrive pas.
J'ai pris du plaisir sur toute cette période à lui apprendre des choses évidentes pour un adulte mais nouvelle pour un enfant. A chaque fois, au lieu de lui donner la solution, j'ai essayé de lui faire tenter des choses, comprendre et arriver à ses propres conclusions.
Une fois, cette première couche de transmission ok, je suis revenu à "qu'est ce que tu veux vraiment lui transmettre que l'école ne peut ou ne veut pas lui donner?". Un peu de dessin, de la conception de jeu vidéo, de la narration, du sport, de l'éloquence et une valeur fondamentale : accepter un processus de progression.
Ce qui est dur c'est que je suis souvent tenté de faire un pas en arrière et de juste "faire ce que l'école demande". Il revient de cours, il a des devoirs et dans son esprit d'enfant, une fois ces devoirs achevés, c'est terminé.
Je me force à trouver des trucs nouveaux régulièrement à lui faire faire car j'ai la croyance profonde que ce système scolaire qui m'a personnellement mis à mal n'a aucune chance de lui faire totalement du bien. Si je veux lui préparer une vie correcte, il m'appartient dès maintenant de lui donner des clés et des bases solides.
J'ai été tenté de le déscolariser en me disant : il va faire des trucs fous avec nous tout en ayant un excellent niveau. Mais l'école ce n'est pas que ça, c'est voir des enfants, échanger, jouer, apprendre, être frustré...Je ne me sens pas de le priver de ça.
Le post est long et ne fait sûrement pas le poids face aux trépidantes histoires de délation mais je partage avec plaisir.
J'ai un petit garçon de 7 ans qui n'est pas un génie mais qui a été assez bien entouré et disposé pour sauter une classe.
Pendant ses premières années de scolarité, crèche et maternelle, je trouvais ça merveilleux, j'avais l'impression de confier un tamagochi et de le retrouver plus malin le soir, plus évolué.
A son entrée au primaire, je crois qu'une partie de moi voulait continuer comme ça. Toutefois avec le COVID, j'ai du m'intéresser plus concrètement ce qu'il faisait.
J'ai aussi échangé avec des gens qui étudiaient le truc dont un papa qui souhaitait faire de sa fille une championne de surf. Il m'a livré la conclusion suivante : ce qu'ils font à l'école, individuellement, c'est très très bien fait en 3h à la maison. Sur le moment je n'ai pas intégré l'information mais elle est restée dans un coin de mon cerveau.
Rentrée 2021, 3ème jour de classe, cas de COVID, classe fermée 10 jours (car 2ème cas déclaré dans la foulée).
Jusqu'à lors les devoirs étaient l'appanage de ma femme mais j'ai voulu la soulager de ce poids et aller au bout de mes idées...J'ai donc commencé à faire les devoirs à la maison avec mon fils.
1er constat : ce qui est évident pour moi ne l'est pas pour lui.
2 ème constat : je n'ai pas de prime abord la pédagogie nécessaire
3ème constat : mes réactions sont totalement inappropriées et ne lui servent pas (taper sur la table etc)
4ème : c'est quand même hard de laisser un seul parent s'occuper de ça (ce que j'ai fait pendant longtemps...)
Même si le mot est un peu trop utilisé ces dernières années, j'ai du "déconstruire" ma façon de penser sur la transmission. Je me suis souvenu de ce que m'avait dit le mec : "En 3h tu peux faire ça très bien".
Au delà de ça, au lieu de m"intéresser sur le "comment" j'allais faire, j'ai passé du temps à réfléchir au "pourquoi?". Quand je travaille avec mon fils, à quoi ça sert et à qui? Et j'ai compris un truc, c'est que j'avais le privilège de pouvoir lui transmettre ce que je voulais, de la façon dont je pensais la plus intelligente. Je pouvais apporter à ce tamagochi, les trucs que personne d'autres ne lui diraient et qui lui serviraient toute sa vie.
Plutot que de lui apporter des solutions, j'ai préféré lui poser des questions et l'inviter à trouver des chemins de pensée.
Concrètement un truc qui me rendait fou : il fait tomber son stylo...sa règle...etc. Je lui ai demandé : "A ton avis, comment tu pourrais faire en sorte que la règle ne tombe pas?" Il a compris que s'il la rangeait après chaque manipulation, il augmentait ses chances qu'elle ne chute plus. Des fois il oublie et elle tombe mais il a maintenant une clé pour que ça n'arrive pas.
J'ai pris du plaisir sur toute cette période à lui apprendre des choses évidentes pour un adulte mais nouvelle pour un enfant. A chaque fois, au lieu de lui donner la solution, j'ai essayé de lui faire tenter des choses, comprendre et arriver à ses propres conclusions.
Une fois, cette première couche de transmission ok, je suis revenu à "qu'est ce que tu veux vraiment lui transmettre que l'école ne peut ou ne veut pas lui donner?". Un peu de dessin, de la conception de jeu vidéo, de la narration, du sport, de l'éloquence et une valeur fondamentale : accepter un processus de progression.
Ce qui est dur c'est que je suis souvent tenté de faire un pas en arrière et de juste "faire ce que l'école demande". Il revient de cours, il a des devoirs et dans son esprit d'enfant, une fois ces devoirs achevés, c'est terminé.
Je me force à trouver des trucs nouveaux régulièrement à lui faire faire car j'ai la croyance profonde que ce système scolaire qui m'a personnellement mis à mal n'a aucune chance de lui faire totalement du bien. Si je veux lui préparer une vie correcte, il m'appartient dès maintenant de lui donner des clés et des bases solides.
J'ai été tenté de le déscolariser en me disant : il va faire des trucs fous avec nous tout en ayant un excellent niveau. Mais l'école ce n'est pas que ça, c'est voir des enfants, échanger, jouer, apprendre, être frustré...Je ne me sens pas de le priver de ça.
Le post est long et ne fait sûrement pas le poids face aux trépidantes histoires de délation mais je partage avec plaisir.
Re: Vous, votre enfant, l'ecole
C'est un des aspects les plus faciles de l'ief pourtant : t'as encore plus de temps pour l'inscrire à des activités collectives (sans avoir à te faire des nœuds au cerveau pour que ça rentre dans le planning hebdomadaire), et les familles en ief sont organisées en réseau pour justement que le lien avec d'autres enfants de son âge continue à exister.J'ai été tenté de le déscolariser en me disant : il va faire des trucs fous avec nous tout en ayant un excellent niveau. Mais l'école ce n'est pas que ça, c'est voir des enfants, échanger, jouer, apprendre, être frustré...Je ne me sens pas de le priver de ça.
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- Jiba
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Re: Vous, votre enfant, l'ecole
C'est aussi quelque chose que j'essaie de faire avec ma fille. J'ai pas le temps de l'instruire à la maison, mais je peux tout a fait, le soir, le matin, les weekend ou les jours que je prend pour être avec elle passer un peu de temps pour essayer de lui expliquer ou de l'amener à comprendre des choses plutôt que de juste attendre qu'on lui apporte. Toujours en relation avec ce qu'on va faire comme activité ou sortie.Briac a écrit : 13 déc. 2021, 15:04 Au delà de ça, au lieu de m"intéresser sur le "comment" j'allais faire, j'ai passé du temps à réfléchir au "pourquoi?". Quand je travaille avec mon fils, à quoi ça sert et à qui? Et j'ai compris un truc, c'est que j'avais le privilège de pouvoir lui transmettre ce que je voulais, de la façon dont je pensais la plus intelligente. Je pouvais apporter à ce tamagochi, les trucs que personne d'autres ne lui diraient et qui lui serviraient toute sa vie.
Plutot que de lui apporter des solutions, j'ai préféré lui poser des questions et l'inviter à trouver des chemins de pensée.
C'est pas super évident cela dit

Re: Vous, votre enfant, l'ecole
Mais je croyais que c'était fini l'école à la maison pour ne pas que les méchants musulmans puissent former des djihadistes chez eux ? Ce n'était pas la mesure phare du quinquennat Macron en matière de lutte contre le terrorisme ? 

Re: Vous, votre enfant, l'ecole
Ya plein de cathos qui ont gueulé, ils l'ont pas vu venir du coup ils sont emmerdés parce que ce vote là ils veulent pas le perdre.
Re: Vous, votre enfant, l'ecole
C'était un projet de Blanquer qui s'inscrit dans son grand plan dont il espère qu'il le fasse passer à la postérité : switcher de instruction obligatoire en France à scolarisation en France, pour que tous les enfants de la Nation bénéficient des bras éducatifs bienveillants (lol) et compétents (lol) de la Mère Patrie.Mr. Grand a écrit : 13 déc. 2021, 16:49 Mais je croyais que c'était fini l'école à la maison pour ne pas que les méchants musulmans puissent former des djihadistes chez eux ? Ce n'était pas la mesure phare du quinquennat Macron en matière de lutte contre le terrorisme ?![]()
Ça devait de toute manière être appliqué au 1er janvier 2022 au mieux.
Mais effectivement il a découvert, sans doute avec étonnement, que l'ief ne concerne pas que des hippies zadistes et des groupes d'islamistes radicaux, mais aussi ses voisins de palier du XVIeme. Et ces derniers savent passer des coups de fil à qui de droit.
Depuis c'est complètement passé à la trappe (du moins en apparence, j'ai peur qu'il en fasse une affaire perso et qu'il bourrine en fin de mandat).