Je lisais dans un bouquin sur la transformation digitale (édité en 2016, ç'a ptet changé) que G7, c'était Uber avant l'heure.Chattard a écrit : ↑24 août 2021, 10:03Pour le coup, ça fait plus de 10 ans que je passe par G7, et leur service est passé de très bon à excellent (ce qui est la conséquence du passage de réservations par téléphone à l'application qui est vraiment bien, ça a été l'apport positif d'Uber, qui les a forcés à s'adapter). Les chauffeurs, pour leur part, c'est la plupart du temps irréprochable (au pire tu tombes sur un papoteur alors que t'as pas envie de parler, mais généralement ils le sentent bien).Émilien a écrit : ↑23 août 2021, 20:03
Y'a la même chose avec Uber : je suis à peu près certains qu'on peut faire mieux qu'un taxi (qui est quand même la pire purge possible qu'on puisse imaginer) sans pour autant exploiter sesemployésauto-entrepreneurs. Oui, ça serait sans doute marginalement plus cher. Mais rien que ne pas te faire insulter par le mec qui conduit ça suffit pour faire mieux que la concurrence.
Y'a peut-être mieux à faire dans des zones mal desservies sans centrales, mais en tout cas à Paris pas grand chose de plus imho.
C'est une centrale de réservation qui prend un fixe aux taxis "partenaires" pour se voir dispatcher des courses.
Pas de salariés, que des indépendants plus ou moins (et plutôt plus que moins) inféodés, donc pas bien mieux en termes de protection sociale.
Est-ce que ç'a évolué depuis 2016, qqn aurait des infos ? Je suis assez intéressé par une meilleure compréhension du concept.
Ton argumentaire n'est pas invalide, mais ce dont il est débattu ici, c'est de savoir si ça semi tient la route tout en proposant une protection sociale aux "prestataires indépendants" et donc en les transformant en employés.ytb a écrit : ↑23 août 2021, 22:52 Ouais alors après ces entreprises permettent aussi à des gens de trouver du travail. Et l’excuse du « c’est un travail de merde » elle tient pas longtemps. On parle de gens sous qualifié qui de toute façon ferait forcément un travail de merde et probablement pire pour des employeurs pas forcément mieux.
Uber ça a permis à plein de jeunes de banlieue de taffer, alors qu’étant hyper discrimine à l’embauche ils se voyaient à peine embauches dans des random fast food.
Ça les excuses pas de pas payer d’impôts, mais leur disparition ferait aussi un paquet de gens sur le carreau.
Uber s'est en effet construit sur une société qui intègre de moins en moins bien et qui érige la "méritocratie par le travail" comme modèle alors que le meilleur mérite, c'est d'avoir gagné homme blanc cis à la loterie génétique into environnement non-défavorisé.
Kevin.