Topic parentalité
Re: Topic parentalité
Mon probleme en ce moment, mon plus grand a 4 ans. On vit dans un cul de sac, du coup les enfants jouent dans la rue avec ou sans parents. Ma compagne et moi sommes toujours dehors pour etre sur que tout va. 2 garcons de 5 et 6 ans sont toujours dehors, seul. Parents adorables mais les gosses sont des petits cons.
Du coup Darragh (prenom irlandais, se prononce Dara) voulait jouer avec eux, parce que c est cool. Les 2 autres se sont amuses a se moquer de lui, lui dire des choses peu gentil ou des choses que j aimerai qu il decouvre plus tard (mort...).
On a vecu un petit calvaire pendant 1 mois, il etait emotif, grincheux...et on ne le sortait plus trop le soir pour eviter les problemes. Et on essayait de lui expliquer de ne pas jouer avec eux ou de jouer avec les autres...
Et puis il a eu un delic, il s est rendu compte que c etait des petits cons, du coup il joue avec les autres enfants, et il ne veut plus jouer avec eux et n a pas peur de le dire. Je garde un oeil toujours sur les 2 car il y a toujours des tentatives de leur part. Mais c est la que j ai su que mon fils avait perdu un peu de son innocence et qu il avait grandis. Triste puis fier.
J ai hesite a en parler aux parents, leurs peres sont absent a cause du boulot, et leurs meres sont adorables et commencent a realiser que leurs fils sont isoles. D autres parents m ont fait comprendre qu ils avaient eu le meme soucis avec les 2. Les choses commencent a bouger.
Aucun rapport, mais je l ai inscrit au taewondo comme moi je l etais au judo pour apprendre le respect, la discipline mais aussi a se defendre. Toujours utile. Il kiff.
Du coup Darragh (prenom irlandais, se prononce Dara) voulait jouer avec eux, parce que c est cool. Les 2 autres se sont amuses a se moquer de lui, lui dire des choses peu gentil ou des choses que j aimerai qu il decouvre plus tard (mort...).
On a vecu un petit calvaire pendant 1 mois, il etait emotif, grincheux...et on ne le sortait plus trop le soir pour eviter les problemes. Et on essayait de lui expliquer de ne pas jouer avec eux ou de jouer avec les autres...
Et puis il a eu un delic, il s est rendu compte que c etait des petits cons, du coup il joue avec les autres enfants, et il ne veut plus jouer avec eux et n a pas peur de le dire. Je garde un oeil toujours sur les 2 car il y a toujours des tentatives de leur part. Mais c est la que j ai su que mon fils avait perdu un peu de son innocence et qu il avait grandis. Triste puis fier.
J ai hesite a en parler aux parents, leurs peres sont absent a cause du boulot, et leurs meres sont adorables et commencent a realiser que leurs fils sont isoles. D autres parents m ont fait comprendre qu ils avaient eu le meme soucis avec les 2. Les choses commencent a bouger.
Aucun rapport, mais je l ai inscrit au taewondo comme moi je l etais au judo pour apprendre le respect, la discipline mais aussi a se defendre. Toujours utile. Il kiff.
Re: Topic parentalité
Ici 35 ans, papa de 3 garçons (7ans, 5 ans, 3mois) et marié depuis bientôt 10 ans.
Plus jeune, je ne m'étais pas jamais posé la question d'avoir des enfants/me marier mais cela s'est fait très naturellement avec mon épouse et malgré la fatigue, les difficultés ponctuelles à tout concilier (vie pro, enfants, couple) je pense que je le referais dans le même timing.
Néanmoins, je ne jetterai jamais la pierre à quelqu'un qui ne veut pas avoir d'enfant : c'est vraiment des montagnes russes en terme émotionnel. Je suis le ravi de la crèche quand il s'agit de jouer avec eux, les prendre dans les bras, les voir grandir,... mais tout me stresse, leur avenir, leurs relations avec les autres, les émotions difficiles qu'ils peuvent ressentir, est ce que je fais correctement ma part ? ...
bref, avec la paternité je suis passé d'une vie insouciante à un gros rollercoaster où on essaie d'être toujours dans la bonne mesure pour autre que quelqu'un
Et sinon pour aborder sur un angle différent (même si assez commun), on voit quand même bien la différence dans notre prise en compte entre le 1er et le 3eme : l'âge aidant et/ou les étapes déjà vues permettent vraiment de relativiser. Donc je pense être moins ébahi que pour le premier (même si..) mais plus en phase avec ses besoins, la gestion des moments plus compliqués,...
Sinon on se fichait du sexe, les gens autour ont tendance à dire qu'il faut absolument la fille mais le degré de complicité que génère une bande de petits mecs me fait rire donc ça nous va bien comme ça. On voulait connaitre les sexes par contre pour se préparer à l'arrivée.
On a eu la chance d'avoir des grossesses qui se sont bien passées, sans surprise (après très peu de temps pour la conception) donc rien à dire de ce côté là.
Concernant la mort, la mienne ne fait pas peur, j'ai toute confiance dans mon épouse pour parfaitement gérer ça même si ce sera difficile et qu'il y aura de la tristesse mais je pense que ça ira à terme. Par contre la leur, enfant ou épouse me terrifie (à m'en faire chialer les rares fois où j'y pense) et je ne sais pas si j'arriverai à pas partir en vrille. Après on a la chance d'être bien entouré, amis ou famille, donc peut être que ça ira.
Et pour la amis, contrairement à Majax, même si on était les premiers, ça s'est toujours bien passé, super bienveillant avec les proches. Et même si on a ralenti la cadence des sorties, on voyage toujours beaucoup, on voit du monde régulièrement... Mais c'est sur que ça demande une autre organisation...
Plus jeune, je ne m'étais pas jamais posé la question d'avoir des enfants/me marier mais cela s'est fait très naturellement avec mon épouse et malgré la fatigue, les difficultés ponctuelles à tout concilier (vie pro, enfants, couple) je pense que je le referais dans le même timing.
Néanmoins, je ne jetterai jamais la pierre à quelqu'un qui ne veut pas avoir d'enfant : c'est vraiment des montagnes russes en terme émotionnel. Je suis le ravi de la crèche quand il s'agit de jouer avec eux, les prendre dans les bras, les voir grandir,... mais tout me stresse, leur avenir, leurs relations avec les autres, les émotions difficiles qu'ils peuvent ressentir, est ce que je fais correctement ma part ? ...
bref, avec la paternité je suis passé d'une vie insouciante à un gros rollercoaster où on essaie d'être toujours dans la bonne mesure pour autre que quelqu'un
Et sinon pour aborder sur un angle différent (même si assez commun), on voit quand même bien la différence dans notre prise en compte entre le 1er et le 3eme : l'âge aidant et/ou les étapes déjà vues permettent vraiment de relativiser. Donc je pense être moins ébahi que pour le premier (même si..) mais plus en phase avec ses besoins, la gestion des moments plus compliqués,...
Sinon on se fichait du sexe, les gens autour ont tendance à dire qu'il faut absolument la fille mais le degré de complicité que génère une bande de petits mecs me fait rire donc ça nous va bien comme ça. On voulait connaitre les sexes par contre pour se préparer à l'arrivée.
On a eu la chance d'avoir des grossesses qui se sont bien passées, sans surprise (après très peu de temps pour la conception) donc rien à dire de ce côté là.
Concernant la mort, la mienne ne fait pas peur, j'ai toute confiance dans mon épouse pour parfaitement gérer ça même si ce sera difficile et qu'il y aura de la tristesse mais je pense que ça ira à terme. Par contre la leur, enfant ou épouse me terrifie (à m'en faire chialer les rares fois où j'y pense) et je ne sais pas si j'arriverai à pas partir en vrille. Après on a la chance d'être bien entouré, amis ou famille, donc peut être que ça ira.
Et pour la amis, contrairement à Majax, même si on était les premiers, ça s'est toujours bien passé, super bienveillant avec les proches. Et même si on a ralenti la cadence des sorties, on voyage toujours beaucoup, on voit du monde régulièrement... Mais c'est sur que ça demande une autre organisation...
Re: Topic parentalité
A l'inverse, je n'ai pas eu de téléchargement à la Matrix des informations et savoir-faire nécessaires pour gérer un bébé, un nourrisson ou un enfant, et j'ai été effaré que tout le monde me traite comme si c'était le cas. Du coup j'ai lu sur le sujet (le côté pratique, pas le coté mystico-philosophico-pédagogique qui m'a l'air d'être un bon gros tas de merde new age, tandis qu'appliquer des trucs bêtement logiques semble donner des résultats corrects), et quand je sais pas, bah je sais pas et je me renseigne.Majax a écrit : ↑06 août 2021, 09:13 Par contre je trouve que c'est un apprentissage instantané. Ce que tu ne pouvais pas comprendre la veille d'un coup tu le comprend et ça y est c'est en toi, t'as pas de phase d'apprentissage ou un délais, non ça vient directement. En tout cas c'est comme ça que je l'ai ressenti.
Maintenant qu'ils sont sortis de la phase nourrisson, je les traite simplement comme n'importe quel autre individu, et s'il y a un truc pour lesquels ils n'ont pas encore les clefs de compréhension, bah c'est l'occasion de leur apprendre.
Je n'ai aucune compétence médicale et donc aucune valeur pratique ajoutée, par contre voir une procédure médicale en direct ça ne me met mal à l'aise, du coup c'était EV- que j'assiste à l'accouchement, je suis allé bosser dans la salle d'attente, comme je l'aurai fait pour n'importe quelle autre procédure médicale.Mazz a écrit : ↑06 août 2021, 10:55 J'ai eu la chance de pouvoir assister aux deux accouchements qui se sont relativement bien passés et j'ai trouvé que c'était réellement une expérience épique, c'est vraiment quelque chose que je recommande à tous les futurs papas si les conditions s'y prêtent évidemment.
Re: Topic parentalité
Ta valeur ajoutée pour l'accouchement c'est de soutenir psychologiquement ta femme.
Bien entendu ça dépend des femmes mais pour la mienne, c'était nécessaire.
Bien entendu ça dépend aussi des bonhommes, j'ai l'avantage d'en avoir rien a foutre du sang ou ce qui y touche. Si c'est pour finir dans les vapes, mieux vaut rester dehors en effet.
Je te plussoie sur le côté pas de manuel, on est complètement ignorant les premiers temps, ça aide pas a la confiance...
Bien entendu ça dépend des femmes mais pour la mienne, c'était nécessaire.
Bien entendu ça dépend aussi des bonhommes, j'ai l'avantage d'en avoir rien a foutre du sang ou ce qui y touche. Si c'est pour finir dans les vapes, mieux vaut rester dehors en effet.
Je te plussoie sur le côté pas de manuel, on est complètement ignorant les premiers temps, ça aide pas a la confiance...
Re: Topic parentalité
Pour le coup je me suis très mal exprimé pardon. Je voulais dire le fait de devenir "papa" avec tout ce que ça implique comme responsabilité etc ça c'est instantané. Sinon effectivement tout le reste comment changer les couches, bien faire les biberons tout ça tout ça ne l'est pas et ça vient avec l'expérience oui.Émilien a écrit : ↑06 août 2021, 12:46A l'inverse, je n'ai pas eu de téléchargement à la Matrix des informations et savoir-faire nécessaires pour gérer un bébé, un nourrisson ou un enfant, et j'ai été effaré que tout le monde me traite comme si c'était le cas. Du coup j'ai lu sur le sujet (le côté pratique, pas le coté mystico-philosophico-pédagogique qui m'a l'air d'être un bon gros tas de merde new age, tandis qu'appliquer des trucs bêtement logiques semble donner des résultats corrects), et quand je sais pas, bah je sais pas et je me renseigne.Majax a écrit : ↑06 août 2021, 09:13 Par contre je trouve que c'est un apprentissage instantané. Ce que tu ne pouvais pas comprendre la veille d'un coup tu le comprend et ça y est c'est en toi, t'as pas de phase d'apprentissage ou un délais, non ça vient directement. En tout cas c'est comme ça que je l'ai ressenti.
Maintenant qu'ils sont sortis de la phase nourrisson, je les traite simplement comme n'importe quel autre individu, et s'il y a un truc pour lesquels ils n'ont pas encore les clefs de compréhension, bah c'est l'occasion de leur apprendre.Je n'ai aucune compétence médicale et donc aucune valeur pratique ajoutée, par contre voir une procédure médicale en direct ça ne me met mal à l'aise, du coup c'était EV- que j'assiste à l'accouchement, je suis allé bosser dans la salle d'attente, comme je l'aurai fait pour n'importe quelle autre procédure médicale.Mazz a écrit : ↑06 août 2021, 10:55 J'ai eu la chance de pouvoir assister aux deux accouchements qui se sont relativement bien passés et j'ai trouvé que c'était réellement une expérience épique, c'est vraiment quelque chose que je recommande à tous les futurs papas si les conditions s'y prêtent évidemment.
Re: Topic parentalité
Concernant les accouchements j'ai aussi assisté au 2 et je suis très heureux de ça. On savait le sexe par avance ainsi que les prénoms. Les deux se sont bien passé même si pour ma femme l'épisio du 1er a été douloureux mais ça lui a permis de savoir qu'elle n'en voulait pas pour le 2eme.
Pour le 2eme j'ai un peu flippé pour ma femme. Elle a accouché au début du COVID donc avec un masque et j'ai cru à un moment qu'elle aller tomber dans les pommes. C'était une situation étrange pour moi aussi, j'ai pu rester 2h avant de devoir partir et d'attendre leurs sorties pour les revoir. Je n'ai même pas pu l'aider à s'installer dans la chambre de maternité.
Heureusement ils sont sorti au bout de 2j (et heureusement que j'avais le grand à la maison) pour que le temps passe plus vite et sans trop gamberger.
Pour le 2eme j'ai un peu flippé pour ma femme. Elle a accouché au début du COVID donc avec un masque et j'ai cru à un moment qu'elle aller tomber dans les pommes. C'était une situation étrange pour moi aussi, j'ai pu rester 2h avant de devoir partir et d'attendre leurs sorties pour les revoir. Je n'ai même pas pu l'aider à s'installer dans la chambre de maternité.
Heureusement ils sont sorti au bout de 2j (et heureusement que j'avais le grand à la maison) pour que le temps passe plus vite et sans trop gamberger.
Re: Topic parentalité
Savoir quand aller aux urgences aussi.
Comme disait une amie : " le premier il éternue tu pars aux urgences, le 2e se plaint du bras : il tombe pas ? Bon continue à jouer"
Comme disait une amie : " le premier il éternue tu pars aux urgences, le 2e se plaint du bras : il tombe pas ? Bon continue à jouer"
Re: Topic parentalité
Elle n'a pas eu l'impression que ma présence allait changer quoi, vu que je ne pouvais rien faire de concret que du personnel médical ne ferait pas en mieux, et que si c'est pour ne rien faire autant être ailleurs. De manière générale nous essayons d'être assez pragmatiques.
Je n'ai d'ailleurs pas de formation particulière en psychologie et si elle avait le sentiment d'avoir besoin de soutien à ce niveau on aurait fait appel à quelqu'un de spécialisé.
Le weekend de la naissance du premier j'étais donc au Grand Prix Ghent, elle est allée à l’hôpital à vélo vu que j'avais pris la voiture. Comme l'accouchement a eu du retard sur le planning prévisionnel j'ai finalement été de retour à temps pour être inutile.
Notre principe c'est qu'ils ont le droit de faire mal autant qu'ils veulent (et on n'intervient absolument pas, du coup ils ont vite compris que pleurer, crier ou se plaindre c'était juste des dépenses d'énergie pour rien et ils ont rapidement arrêté) mais qu'on intervient s'ils se blessent. En cas de doute on téléphone au service pédiatrie vu que ni l'un ni l'autre n'ont d'expertise médicale et que nous ne sommes donc pas capables de prendre des décisions informées, mais on demande d'autres symptômes que "j'ai joué au con et j'ai perdu" : fièvre, sang, etc.
Comme la méthode semble fonctionner nous ne l'avons pas modifiée et il n'y a donc pas de différence entre le premier et la seconde.
Re: Topic parentalité
Mazz qui essaye de nous faire croire qu'il est capable de discuter de Kant avec quelqu'un.
Et Émilien qui essaye de se faire passer pour un robot, alors qu'on sait bien que le seul robot ici c'est elr0y.
Et Émilien qui essaye de se faire passer pour un robot, alors qu'on sait bien que le seul robot ici c'est elr0y.
Re: Topic parentalité
j'ai quand même une question Emilien, du coup pourquoi tu as fait des enfants ?
C'est pas un troll ou une agression, mais comme y a priori aucune nécessité à en faire et que tu y trouves visiblement peu de satisfaction, je me demandais.
C'est pas un troll ou une agression, mais comme y a priori aucune nécessité à en faire et que tu y trouves visiblement peu de satisfaction, je me demandais.
Re: Topic parentalité
Ils sont satisfaisant maintenant qu'on peut discuter avec de façon intéressante. A titre personnel j'aurai été OK à ne pas en avoir, et je suis OK à en avoir, ça dépendait plus du contexte. Ma compagne par contre préférai en avoir, donc on a décidé d'en avoir.
Re: Topic parentalité
Pour le coup des urgences, j'ai la chance d'avoir une gamine robuste mais moins la chance d'avoir une gamine chougneuse à la douleur, du coup ben tu apprends rapidement à reconnaitre les chougnages des vrais pleurs de douleurs et maintenant qu'elle est capable d'intéragir, on arrive à savoir si c'est grave ou pas. (spoiler, ça ne l'est jamais)
En 3 ans, on a été une fois aux Urgences suite à des spasmes du nourrisson mais à la crèche où elles ont un peu overreact.
En 3 ans, on a été une fois aux Urgences suite à des spasmes du nourrisson mais à la crèche où elles ont un peu overreact.
Re: Topic parentalité
On a été 3-4 fois aux urgences, une fois pour vérifier pourquoi il ne pouvait plus bouger sa jambe, une fois car quand il fait de la fièvre c'est directement 40, qu'il se plie à l'envers façon l'Exorciste et convulse, et deux fois car la petite tombe dans les pommes quand elle a une émotion forte et que bah il faut vérifier si ça cache pas plus grave. Rien de grave au final mais t'as aucun moyen de savoir tant que tu n'y as pas été.
Re: Topic parentalité
Je voulais mettre un peu mon avis, même si je sais pas si c'est hyper relevant dans un milieu 100% masculin de mettre un avis de maman ... J'ai adoré lire vos témoignages, merci à tous, surtout avec des opinions tant variées, c'est super interessant!!
De mon côté, j'aime pas les enfants, j'ai toujours été mal à l'aise avec les enfants quand il fallait en garder pour x ou y raisons, mais je me suis toujours dit que ça faisait partie du chemin, donc j'envisageais d'en avoir "un jour".
----------------------
J'ai eu ma première fille il y a 14 ans, bébé sous pilule, que je ne voulais pas vraiment mais que bon ok on pouvait le garder. J'ai adoré ma grossesse, et l'accouchement s'est bien passé. Mais à la naissance, je n'ai pas eu l'amour inconditionnel dont on peut parler. Je me suis mise en automatic mode pour m'en occuper, mais ce truc qui était sorti de moi, je le connaissais pas, j'ai eu besoin qu'on s'apprivoise pour commencer à ressentir vraiment quelque chose. J'étais encore étudiante et elle me prenait le temps que je voulais consacrer à mes études, puis elle m'empêchait de me consacrer à ma passion, vraiment ça a pas été facile. On a un peu grandi ensemble en fait, ce qui fait que son rôle aujourd'hui est un peu batard. En même temps une des meilleures amies que je pourrais avoir, avec une complicité incroyable, mais en même temps dans cette période compliquée de l'adolescence où elle ne sait pas trop quelle est sa place. L'arrivée d'un nouvel homme à la maison, puis d'un bébé qu'elle ne voulait pas a été compliqué, et malgré ça, elle se prend d'amour pour le nouveau petit frère, un peu comme une deuxième maman.
Elle a subi mon inexpérience de maman, avec ses injustices et mes traumatismes de ma propre mère, mon incapacité à gérer ma colère face à un enfant qui veut pas (se préparer, se dépêcher, sortir, etc). je l'ai fait grandir trop vite (découverte des jeux de société pour des adultes très jeune par exemple). Un autre truc dur à gérer, pour son père et moi, fut qu'elle n'était pas excellente à l'école comme nous. Elle n'a pas aimé apprendre à lire, et détesté l'école, quand on était toujours dans les têtes de classe. Il a été difficile pour nous de gérer ça, et je crois qu'encore aujourd'hui sa basse estime d'elle même vient un peu de là.
Mes garçons, je les ai décidé, je les ai aimé tout de suite, surtout le dernier, je me suis dit que ça serait sans doute le dernier bébé de ma vie et on a passé 9 mois presque sans rien faire d'autre que des câlins, c'était vraiment magique pour moi.
J'ai beaucoup muri et ai choisi le mode d'éducation que je voulais leur donner (éducation positive) avec le recul nécessaire pour comprendre leur colère qui ne m'est pas destinée personnellement, leur répondre avec calme en leur proposant des solutions adaptées (ou mieux leur proposant de la trouver) et en prévoyant toujours le double de temps pour tout et éviter le stress.
Ca m'a permis de développer avec eux une relation beaucoup plus calme, avec de nombreux temps juste pour eux et me fait sentir beaucoup mieux dans mon rôle de mère. J'ai l'impression qu'ils sont de fait plus calmes plus sécurisés que ne l'a été ma fille.
Je culpabilise énormément de les avoir coupés d'une famille que je voulais (je suis séparée du papa) et du coup je sens que j'en fait plus pour me déculpabiliser.
Aujourd'hui ils ont 6 et 7 ans, et c'est vraiment génial de vivre avec eux
Le dernier (sous stérilet, après une grossesse sous stérilet avortée en mode chirurgical un an plus tôt, une des pires expériences de ma vie) vient d'arriver. Il est là depuis deux mois, je ne sais pas trop ce qu'il va m'apporter et j'ai très peur. Peur de ne pas l'aimer "assez", de ne pas lui offrir un cadre posé. Peur de ne plus être assez là pour les autres.
---------------
Sur la relation à la mort, j'ai jamais eu peur de ma propre mort, mais là, c'est vrai que je veux pas qu'ils grandissent sans mère, ou avec l'idée que j'ai pu ne pas faire tout ce que je pouvais pour rester avec eux, donc ça m'a fait réfléchir oui, notamment je suis plus prudente en conduisant (avant je conduisais très vite).
Sur le sexe, j'ai toujours voulu des filles. Bon j'ai réussi sur la première, qui elle ne voulait jamais de soeur.
De mon côté, j'aime pas les enfants, j'ai toujours été mal à l'aise avec les enfants quand il fallait en garder pour x ou y raisons, mais je me suis toujours dit que ça faisait partie du chemin, donc j'envisageais d'en avoir "un jour".
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J'ai eu ma première fille il y a 14 ans, bébé sous pilule, que je ne voulais pas vraiment mais que bon ok on pouvait le garder. J'ai adoré ma grossesse, et l'accouchement s'est bien passé. Mais à la naissance, je n'ai pas eu l'amour inconditionnel dont on peut parler. Je me suis mise en automatic mode pour m'en occuper, mais ce truc qui était sorti de moi, je le connaissais pas, j'ai eu besoin qu'on s'apprivoise pour commencer à ressentir vraiment quelque chose. J'étais encore étudiante et elle me prenait le temps que je voulais consacrer à mes études, puis elle m'empêchait de me consacrer à ma passion, vraiment ça a pas été facile. On a un peu grandi ensemble en fait, ce qui fait que son rôle aujourd'hui est un peu batard. En même temps une des meilleures amies que je pourrais avoir, avec une complicité incroyable, mais en même temps dans cette période compliquée de l'adolescence où elle ne sait pas trop quelle est sa place. L'arrivée d'un nouvel homme à la maison, puis d'un bébé qu'elle ne voulait pas a été compliqué, et malgré ça, elle se prend d'amour pour le nouveau petit frère, un peu comme une deuxième maman.
Elle a subi mon inexpérience de maman, avec ses injustices et mes traumatismes de ma propre mère, mon incapacité à gérer ma colère face à un enfant qui veut pas (se préparer, se dépêcher, sortir, etc). je l'ai fait grandir trop vite (découverte des jeux de société pour des adultes très jeune par exemple). Un autre truc dur à gérer, pour son père et moi, fut qu'elle n'était pas excellente à l'école comme nous. Elle n'a pas aimé apprendre à lire, et détesté l'école, quand on était toujours dans les têtes de classe. Il a été difficile pour nous de gérer ça, et je crois qu'encore aujourd'hui sa basse estime d'elle même vient un peu de là.
Mes garçons, je les ai décidé, je les ai aimé tout de suite, surtout le dernier, je me suis dit que ça serait sans doute le dernier bébé de ma vie et on a passé 9 mois presque sans rien faire d'autre que des câlins, c'était vraiment magique pour moi.
J'ai beaucoup muri et ai choisi le mode d'éducation que je voulais leur donner (éducation positive) avec le recul nécessaire pour comprendre leur colère qui ne m'est pas destinée personnellement, leur répondre avec calme en leur proposant des solutions adaptées (ou mieux leur proposant de la trouver) et en prévoyant toujours le double de temps pour tout et éviter le stress.
Ca m'a permis de développer avec eux une relation beaucoup plus calme, avec de nombreux temps juste pour eux et me fait sentir beaucoup mieux dans mon rôle de mère. J'ai l'impression qu'ils sont de fait plus calmes plus sécurisés que ne l'a été ma fille.
Je culpabilise énormément de les avoir coupés d'une famille que je voulais (je suis séparée du papa) et du coup je sens que j'en fait plus pour me déculpabiliser.
Aujourd'hui ils ont 6 et 7 ans, et c'est vraiment génial de vivre avec eux
Le dernier (sous stérilet, après une grossesse sous stérilet avortée en mode chirurgical un an plus tôt, une des pires expériences de ma vie) vient d'arriver. Il est là depuis deux mois, je ne sais pas trop ce qu'il va m'apporter et j'ai très peur. Peur de ne pas l'aimer "assez", de ne pas lui offrir un cadre posé. Peur de ne plus être assez là pour les autres.
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Sur la relation à la mort, j'ai jamais eu peur de ma propre mort, mais là, c'est vrai que je veux pas qu'ils grandissent sans mère, ou avec l'idée que j'ai pu ne pas faire tout ce que je pouvais pour rester avec eux, donc ça m'a fait réfléchir oui, notamment je suis plus prudente en conduisant (avant je conduisais très vite).
Sur le sexe, j'ai toujours voulu des filles. Bon j'ai réussi sur la première, qui elle ne voulait jamais de soeur.
Dernière modification par Lnaho le 09 août 2021, 14:51, modifié 1 fois.
Re: Topic parentalité
Pourquoi est-ce que ton avis ne serait pas intéressant?
Au contraire, il l'est, de même que l'évolution de tes sentiments pour tes enfants en fonction notamment du fait qu'ils ont été souhaités oui non.
Au contraire, il l'est, de même que l'évolution de tes sentiments pour tes enfants en fonction notamment du fait qu'ils ont été souhaités oui non.
Re: Topic parentalité
ouai au contraire, j'ai finalement un petit bout de quelque chose auquel m'accrocher pour comprendre le mode de pensée de ma mère vu que je suis arrivé un peu dans le même contexte que ta première même si ses réactions n'ont pas été les mêmes, les enjeux en tout cas l'étaient
donc merci pour ta lumière
En tout cas je sais pas si tu cherchais un retour mais ta peur m'a l'air saine et preuve d'amour envers ce petit bout
donc merci pour ta lumière
Beaucoup essayent sans y arriver, mais tout le monde n'essaye pas d'arriver à la même chose, ya presque de quoi devenir croyante si tu ne l'est pas déjàLnaho a écrit : ↑09 août 2021, 10:02 Le dernier (sous stérilet, après une grossesse sous stérilet avortée en mode chirurgical un an plus tôt, une des pires expériences de ma vie) vient d'arriver. Il est là depuis deux mois, je ne sais pas trop ce qu'il va m'apporter et j'ai très peur. Peur de ne pas l'aimer "assez", de ne pas lui offrir un cadre posé. Peur de ne plus être assez là pour les autres.
En tout cas je sais pas si tu cherchais un retour mais ta peur m'a l'air saine et preuve d'amour envers ce petit bout
Re: Topic parentalité
Je viens de voir que j'avais été summon pour réagir au topic suite aux commentaires d'Emilien.
Pour résumer j'avais témoigné il y a environ 4/5 ans de mes difficultés concernant la paternité. Le topic s'appellait "Quel est l'interet d'avoir des enfants?"
A l'époque j'avais un fils de 5 ans et une fille de 2 ans et demi.
Pour moi le constat était simple.
Les enfants avaient un impact négatif sur mon sommeil, ce que je mange, mon travail, ma vie sociale, mon couple, mes loisirs ... en gros sur à peu pret tout. Le positif était beaucoup plus difficile a trouver et j'avais l'impression que pour les autres parents ils y avait une sorte d'épanouissement incompréhensible pour moi avec un ratio 90% d'emmerdes et 10% de moment sympa.
La différence par rapport a Emilien c'est que j'en souffrais beaucoup parce que pour moi c'était inattendu, j'ai toujours aimé les gosses, je savais comment m'occuper d'enfants depuis leur naissance et pour leurs premières années, j'avais fait pas mal de babysitting quand j'étais ado.
J'aimais mes enfants mais je les trouvaient inintéressants et inutiles, j'avais l'impression d'avancer avec des boulets au pieds.
Et puis ca me rajoutait des tonnes de stress de voir a quel point ils faisaient n'importe quoi et j'allais devoir les emmener entier malgré eux jusqu'a l'age adulte.
Plus le fait que j'étais en total déphasage avec les autres parents...
Aujourd'hui les choses ont changé. Je ne dis pas que c'est cool d'avoir des enfants mais maintenant qu'ils ont grandi (7 ans et 9 ans) c'est beaucoup plus simple. Ils ont gagné en autonomie et j'ai l'impression de récupérer ma vie petit a petit. Alors y a toujours masse trucs qui me font tilter comme par exemple de devoir répéter h24 les mêmes trucs depuis des années... Ils ont toujours un impact négatif sur ma vie mais le ratio est plus autour des 70% négatif 30% positif.
Ce qui fait que ca a changé c'est ma fille de 7 ans.
En gros mon fils c'est le gamin le plus négatif du monde. Il est très froid comme gosse, très analytique et pour lui quand t'as une bouteille remplie a 99%, si c'est pas 100% c'est comme si c'était vide, il est totalement autocentré et ne fonctionne que par intérêt personnel, il faudrait presque l'élever comme un chien avec une méthode récompense/punition. Avec lui c'est la lutte permanente, c'est long et ingrat mais on arrive petit a petit a le faire évoluer dans le bon sens. Il est tres intelligent et gentil c'est juste qu'il ne pense qu'a lui.
Alors que ma fille est extrement généreuse et bienveillante, elle comprend facilement les subtilités des émotions, du langage corporel, c'est tout l'inverse de son frère et j'ai du mal a comprendre comment on peut avoir des enfants aussi différents en les élevant de la même façon. Et forcément c'est beaucoup plus agréable de devoir s'occuper d'un enfant qui se préoccupe de vous.
Elle m'a un peu réconcilié avec la paternité même si ca reste une énorme arnaque.
Pour résumer j'avais témoigné il y a environ 4/5 ans de mes difficultés concernant la paternité. Le topic s'appellait "Quel est l'interet d'avoir des enfants?"
A l'époque j'avais un fils de 5 ans et une fille de 2 ans et demi.
Pour moi le constat était simple.
Les enfants avaient un impact négatif sur mon sommeil, ce que je mange, mon travail, ma vie sociale, mon couple, mes loisirs ... en gros sur à peu pret tout. Le positif était beaucoup plus difficile a trouver et j'avais l'impression que pour les autres parents ils y avait une sorte d'épanouissement incompréhensible pour moi avec un ratio 90% d'emmerdes et 10% de moment sympa.
La différence par rapport a Emilien c'est que j'en souffrais beaucoup parce que pour moi c'était inattendu, j'ai toujours aimé les gosses, je savais comment m'occuper d'enfants depuis leur naissance et pour leurs premières années, j'avais fait pas mal de babysitting quand j'étais ado.
J'aimais mes enfants mais je les trouvaient inintéressants et inutiles, j'avais l'impression d'avancer avec des boulets au pieds.
Et puis ca me rajoutait des tonnes de stress de voir a quel point ils faisaient n'importe quoi et j'allais devoir les emmener entier malgré eux jusqu'a l'age adulte.
Plus le fait que j'étais en total déphasage avec les autres parents...
Aujourd'hui les choses ont changé. Je ne dis pas que c'est cool d'avoir des enfants mais maintenant qu'ils ont grandi (7 ans et 9 ans) c'est beaucoup plus simple. Ils ont gagné en autonomie et j'ai l'impression de récupérer ma vie petit a petit. Alors y a toujours masse trucs qui me font tilter comme par exemple de devoir répéter h24 les mêmes trucs depuis des années... Ils ont toujours un impact négatif sur ma vie mais le ratio est plus autour des 70% négatif 30% positif.
Ce qui fait que ca a changé c'est ma fille de 7 ans.
En gros mon fils c'est le gamin le plus négatif du monde. Il est très froid comme gosse, très analytique et pour lui quand t'as une bouteille remplie a 99%, si c'est pas 100% c'est comme si c'était vide, il est totalement autocentré et ne fonctionne que par intérêt personnel, il faudrait presque l'élever comme un chien avec une méthode récompense/punition. Avec lui c'est la lutte permanente, c'est long et ingrat mais on arrive petit a petit a le faire évoluer dans le bon sens. Il est tres intelligent et gentil c'est juste qu'il ne pense qu'a lui.
Alors que ma fille est extrement généreuse et bienveillante, elle comprend facilement les subtilités des émotions, du langage corporel, c'est tout l'inverse de son frère et j'ai du mal a comprendre comment on peut avoir des enfants aussi différents en les élevant de la même façon. Et forcément c'est beaucoup plus agréable de devoir s'occuper d'un enfant qui se préoccupe de vous.
Elle m'a un peu réconcilié avec la paternité même si ca reste une énorme arnaque.
Re: Topic parentalité
ça m'a fait évoluer de "le caractère des enfants c'est 99% éducation 1% inné" à "au minimum 51% inné"
Je me demande si la place de premier ne pousse pas aussi un peu à l'égocentrisme de par la position d'exclusivité, et la place des suivants à plus devoir être partageur/autonome (sauf cas de petit dernier tardif que les parents plus vieux peuvent sur-couver). C'est probablement du bullshit de biais d'expérience perso cependant.
Edit : Ya eu un psychologue qui a fait des stats dessus, Frank Sulloway, qui
(source wikipedia)suggère que les premiers-nés et les enfants uniques sont plus consciencieux, plus dominants socialement, moins agréables et moins ouverts aux idées nouvelles que leurs cadets9. (...)Les aînés, qui occupent de préférence des postes dans les affaires et la politique, souhaitent maintenir l'ordre établi, alors que les benjamins, qui sont régulièrement obligés de démontrer leurs compétences dès leur plus jeune âge face aux aînés, cherchent à modifier sensiblement la société ou à restructurer les connaissances scientifiques (... ) Cependant, ses conclusions ont été contestées par d'autres chercheurs, qui soutiennent que les effets de l'ordre de naissance sont faibles et incohérents
Re: Topic parentalité
de nos jours être un peu autiste c'est ce qui peut t'arriver de mieux en terme de hapiness sur le long terme.
Re: Topic parentalité
Les échos que j'ai de parents d'enfants autistes sont très légèrement différents.
Laissez les bons temps rouler
Re: Topic parentalité
Bah c'est surtout que si c'est le cas la méthode récompense/punition va être complètement naze
Il me semble plus important de se poser cette question, que de DELETE MON POST PARCE QUE J'AI SUGGERE LA POSSIBILITE QUE SES PROBLEMES PUISSENT VENIR D'UN PROBLEME MEDICAL, pas parce que j'avais envie de traiter le gosse de quelqu'un de gogol
Re: Topic parentalité
C'était pas franchement clair, dans le doute je coupe à la hache.guivrator a écrit : ↑12 août 2021, 11:23Bah c'est surtout que si c'est le cas la méthode récompense/punition va être complètement naze
Il me semble plus important de se poser cette question, que de DELETE MON POST PARCE QUE J'AI SUGGERE LA POSSIBILITE QUE SES PROBLEMES PUISSENT VENIR D'UN PROBLEME MEDICAL, pas parce que j'avais envie de traiter le gosse de quelqu'un de gogol
Laissez les bons temps rouler
Re: Topic parentalité
Non mais tu te rend bien compte que les parents ont du se poser 25 000 questions et ils n'ont pas attendu qu'un random sur un forum leur suggère ça de façon loin d'être délicate?
Re: Topic parentalité
Lol, le sujet est pas vraiment simple vu que l'autisme ca va de pas grand chose à part quelques comportement chelou en société jusqu'aux cas ou le mec ne sera jamais autonome et fonctionnel de sa vie. Donc les parents vont pas toujours chercher à savoir si leur enfant est atteint légèrement par peur de tomber ou de confondre les problèmes de son enfant avec le 2eme cas, alors que si c'est le 1er cas il y a tout un travail à faire pour que l'impact soit le plus faible sur sa vie
S'ils se sont posé la question 25 000 fois, mon one liner va pas les choquer puisqu'ils se seront posé la meme question que moi, s'ils ne se sont pas posé la question c'est pas si mal que mon one-liner puisser choquer parce que c'est une piste à étudier