Oh j'en ai une bien à vous narrer, au fait :
Je pensais avoir déjà connu le désespoir, mais j'ai vu luire sa quintessence dans les yeux d'un jeune père, il y a quelques semaines.
L'histoire d'une famille recomposée, comme tant d'autres, dans laquelle la femme vit cette nouvelle union comme une renaissance après des années à subir des événements bien compliqués. Les deux amoureux scellent leur union par un enfant (ils en ont déjà deux chacun de leur côté).
La grossesse se déroule bien, l'accouchement également, tout le monde nage dans le bonheur, au grand plaisir de l'officier d'état-civil venu à la maternité pour la déclaration. Le papa signe les papiers, notant le joli prénom choisi avec soin depuis des mois, puis profite du départ du fonctionnaire pour s'éclipser afin de satisfaire un besoin bien naturel.
La maman se jette alors sur la sonnette de sa chambre, et demande à l'infirmière d'aller fissa rechercher l'officier d'état-civil.
C'est qu'elle a eu une illumination !
Quoi de plus parfait pour célébrer ce moment unique, magique, exceptionnel, que de donner à cet enfant-miracle le prénom de ses parents !
J'ai donc rencontré un papa au bord de la crise de nerf, au seuil d'une période horrible de sa vie, celle pendant laquelle il devra signer tous les documents relatifs à sa fille de ce prénom : Tony-Gaëlle.